Métaphores pleines de bon sens , qui nous aident à retrouver nos repères, à nous situer par rapport à ce qui nous entoure.
J'ai apprécié les réflexions sur les relations que l'on a avec autrui, comment on peut réagir lorsqu'on se sent agressé ou rabaissé.
Nous poursuivons tous notre chemin, à la façon d'une rivière, qui malgré les méandres et les obstacles, continue à avancer.
Le côté spirituel développé dans ces histoires m 'a interpellé. À l'heure où les croyances perdent de leur suprématie face au savoir et à la science, il est bon de repenser à la place que nous avons dans notre univers et de penser à développer les multiples dons que nous possédons et qui ne sont pas exploités.
Il y a plein de petits trésors dans ce petit livre , de "graines de sens" qui peuvent nous aider à cultiver notre jardin de sagesse.
À lire et à relire car une seule lecture ne suffit pas à mon avis pour s'imprégner totalement et tirer profit de ces pensées philosophiques et spirituelles.
Petit format qui tient dans la poche. Intéressant, mais j'aurais peut-être préféré un format plus grand pour un meilleur confort de lecture.
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De même que son prédécesseur, la grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite, ce présent livre est un trésor de réflexion utiles pour le développement de soi et l'élévation de la conscience.
J'ai peut être été moins touché émotionnellement par ce deuxième livre, mais j'en ai tout autant apprécié le contenu, que je recommande donc tout autant.
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Un fermier chinois voit un jour sa jument s'échapper de son enclos et galoper au loin. "Quel malheur!" s'écrie son voisin. " Bonheur, malheur : qui sait...?" répond le fermier. Le lendemain, la jument revient avec dix étalons. "Quelle chance!" dit alors le voisin. "Chance, malchance...qui sait?" redit le fermier sagace. Le jour suivant, l'un des étalons rue et brise la jambe du fils du fermier. "Ah, quel malheur!" se lamente à nouveau un voisin. "Bonheur, malheur..." répète inlassablement le fermier philosophe. Le lendemain, des recruteurs de l'armée impériale ratissent la campagne pour embarquer tous les jeunes en âge de combattre pour l'empereur : invalide, le fils du fermier n'est pas recruté. "Quelle chance!" jubile le voisin...et ainsi de suite! Conclusion : aucun évènement n'a de signification unique et définitive. Il n'en acquiert, temporairement, qu'en fonction de la façon dont nous le relions à ceux qui le précèdent et à ceux qui le suivent...jusqu'à l'évènement prochain!
On ne peut changer des événements passés, mais on peut en revanche modifier le sens qu'on leur donne, insérer un autre cristal organisateur au milieu de la matrice de nos souvenirs : et de même qu'en changeant le code génétique d'un organisme on en modifie le fonctionnement, en injectant par un conte adapté un nouveau sens dans le passé d'un individu, toute sa vie prend une nouvelle direction et qui peut du même coup passer de la maladie à la santé.
L'opinion qu'autrui se forge de moi m'indique de quel point de vue il me perçoit.
- Celui qui dit que je suis un géant me voit d'en bas; celui qui me voit comme un nain me regarde de haut;
- celui qui me prend pour un imbécile se considère comme une lumière, et celui qui me voit comme un génie possède peut-être une piètre opinion de sa propre intelligence.
Et si le cours de notre vie ressemblait au cours d’eau d’une rivière?
Si l’on regarde le tracé d’une rivière sur une carte, entre sa source et le fleuve où elle se jette, on la voit tantôt avancer droit, tantôt zigzaguer, parfois même repartir en sens contraire. Celui qui naviguerait sur ses eaux pourrait avoir le sentiment d’hésitations et de contradictions permanentes dans son parcours.
Il arrive même à ses flots de stagner longuement quand ils se jettent dans un marais ou un lac qu’ils remplissent, avant de reprendre leur course de l’autre côté.
Pourtant si l’on étudie une coupe latérale du terrain où s’écoule cette rivière, on constate qu’elle ne cesse jamais un instant de progresser le long de la pente qui la conduit inexorablement jusqu’au fleuve. Même ses revirements, même ses zigzags et ses stagnations font partie du trajet le plus court vers son embouchure, compte tenu des obstacles présents sur sa route.
A-t-on jamais vu le moindre cours d’eau remonter une pente?
Il existe fréquemment un troisième point de vue duquel nous pouvons percevoir la pertinence des deux autres et leur complémentarité. D'où le proverbe juif : "Entre deux solutions...il faut choisir la troisième!" La recherche de ce point de vue qui englobe les deux autres est une saine habitude mentale à cultiver, qui nous évite de nous scléroser dans nos opinions et nos certitudes.