Les princes métamorphes, tome 1 : Le prince et le garde du corps

Et mince… le résumé avait pourtant tout pour m'emballer, mais j'ai très vite déchanté. Dès la première phrase, ce qui n'est pas un bon signe… vous en conviendrez. J'ai pourtant poussé ma lecture jusqu'au bout, mais non, vraiment, je n'ai accroché ni au style, ni à l'histoire, ni aux personnages.

Pour être franche, je me suis demandée à un moment donné si Les princes métamorphes n'était pas une parodie du genre. Parce qu'on est dans la caricatural, les facilités et souvent dans le ridicule. Je n'ai franchement pas compris ce que l'auteur avait essayé de faire. L'histoire est quasiment inexistante, ou plutôt elle aide la romance. La quête est… je n'ai pas de mot… si ridicule encore une fois. Moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu plus profond, j'ai été très vite déçue. Je me suis même demandée si Charlie Cochet ne se moquait pas de nous.

Les personnages… Pffff… Mis à part Grimmwolf, les autres n'ont pas vraiment de consistance. le loup est un peu plus travaillé que les autres et on arrive à s'attacher à lui. Mais il est tout de même un rappel constant d'un travail non abouti. le garçon n'a pas de prénom, sa meute porte aussi son nom, et sa mère s'appelle Louve… Facilité quand tu nous tiens. Owin est exécrable. Il est la caricature de l'homosexuel « grande folle » superficiel, arrogant, maniéré… et j'en passe. Non seulement, cela ne le rend pas attachant, mais je trouve que c'est un manque de respect. Son « évolution » ne m'a fait ni chaud, ni froid, et je n'ai pas compris comment Grimm pouvait avoir des sentiments pour lui…

Et le style… Comme je l'ai dit, dès la première phrase, j'ai su que ça n'allait pas le faire. Ce n'est pas fluide, les dialogues sont creux, répétitifs et forcés. On est face à des adultes, mais j'ai eu l'impression de passer un moment avec des adolescents immatures. Non, encore une fois, je ne comprends pas.

Je ne poursuivrais pas, vous vous en doutez. le roman a visiblement trouvé son public car je n'ai vu sur Goodreads notamment pratiquement que des notes positives, donc tant mieux, mais clairement, Les princes métamorphes n'est pas fait pour moi.

Oh ! Bon sang ! Comme j'ai hâte de pouvoir lire les tomes suivants ! Car je dois avouer que je me suis régalée des joutes verbales entre ces deux métamorphes aux caractères affirmés. J'ai savouré la malice qui transparaissait à travers leurs interactions et dégusté jusqu'à plus soif la tendresse sous jacente (en tout cas, au moins pour l'un des deux !)
Dans cette histoire, on suit un ocelot... oups, pardon ! Un prince ocelot, "un peu" suffisant qui part sur les chemins périlleux d'une quête improbable. Un chemin semé d'embûches mais surtout de chiens en tous genres, ce qui est loin d'être au goût de notre petit "chat sauvage" (oh lala ! S'il m'entendait, il sortirait les griffes, c'est sûr !) Pour l'accompagner dans sa quête, un garde du corps. Un loup pour être exact (ouille, ouille...vous voyez déjà le péril ?), un adorable protecteur qui, face aux mauvaises manières de notre cher ocelot, sait parfaitement garder son flegme et son humour, ce qui donne lieu à des scènes cocasses, avant que la tendresse et les sentiments s'invitent à la fête.
C'est drôle et pétillant, insolent et dynamique, et certains comportements carrément affligeants (vous aurez compris que le coupable est à chaque fois un félin ! Ce n'est pas de sa faute, c'est plus fort que lui !) La plume efficace de l'auteur fait des merveilles, entre réparties impertinentes, dialogues savoureux et réactions exagérées où chacun ment à l'autre autant qu'à soi-même.
En bref, on passe un excellent moment sans prise de tête grâce à un récit enlevé, des personnages attachants et une plume efficace. Et j'ai hâte de poursuivre l'aventure avec les prochaines épreuves que le Roi des métamorphes réserve à ses princes (sans compter que le conseiller du Roi me semble cacher certaines choses... Hum... un fil rouge à suivre avec un intérêt malicieux, il me semble...) le début d'une saga chouchou ???

Purée... tout y était : une couverture toute mimi, un pitch léger et mignon, un univers à découvrir, un ocelot (je craque complètement pour ces petits félins), de la magie, des métamorphes, un peu d'humour, une quête, Charlie Cochet, bien que là, en fait, ça dépend des fois.

Et c'était une fois ou ça le fait pas pour moi.

Même si Owin m'a fait marrer avec son comportement "gros chat", même si Grimmwolf (le loup sinistre, vraiment ???) est sans doute l'un des rares personnages, avec Jean le valet du roi, qui a de la texture, même si l'univers dépeint dans cette nouvelle est alléchant, même si je voudrais savoir ou on peut acheter la même sacoche, j'ai trouvé que l'ensemble était trop : trop rapide, trop survolé (même en mode nouvelle, y'avait moyen), trop caricatural, trop "on pige pas ou tu veux en venir Charlie" en fait... un point positif ? C'est très court...

Bref, pas convaincue par cette série, peut-être pas le bon mood pour ça (quoique je venais de finir un roman assez violent et angoissant, ça aurait du le faire), et du coup, pas certaine de poursuivre l'aventure, même si la relation roi des métamorphes/valet m'intrigue.

Malgré le résumé prometteur, je n'ai pas réussi à accrocher au style de l'autrice, à ses personnages et à l'intrigue. Cette dernière est remplie de facilités : les antagonistes donnent des indices, tout est bouclé en deux secondes/pages, le voyage est rapide, … Sans oublier le côté caricatural des personnages, notamment d'Owin (maniéré, superficiel et arrogant). Les clichés sont légion et j'ignore, hélas, si c'est volontaire ou non. Dommage.

Je tiens à le dire tout de suite : ce roman est un pur divertissement, et rien de plus. Même le roi des métamorphes, pourtant extrêmement puissant, m'a semblé bien naïf, et j'espère sincèrement que c'est fait exprès, sinon, il peut être remplacé par le titre de « roi des nigauds ». En tout cas, c'est lui qui gère les épreuves pour prouver que les différents princes sont dignes de leur couronne, et elles sont adaptées à la personnalité de chacun.
Owin est définitivement, totalement, entièrement imbuvable. Une seule personne compte : lui, et c'est pour cela qu'être dans sa tête, lire ses pensées est d'une drôlerie irrésistible. Grimm, son garde du corps (j'ai envie de préciser « dans tous les sens du terme ») est plus intéressant, et pas seulement parce qu'il est un loup, quasiment un chef de meute, alors qu'Owin est « seulement » un ocelot, prêt à grimper aux arbres dès que l'occasion se présente.
Alors, la quête n'est pas très originale, je dirai même qu'elle peut sembler assez imprécise, sauf si vous trouvez le véritable but de cette quête ! L'objectif de cette romance est pour moi clairement d'amuser son lecteur. Alors si vous souhaitez une lecture totalement reposante, n'hésitez pas.
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