Déclinaison de réflexions sur le thème du contrat littéraire qui amène un peu de subtilité sur un sujet trop souvent brutalement pris au premier degré.
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Sachs aimait les ironies, les vastes folies et les contradictions de l'histoire. [...] A force de se gorger de tels faits, il arrivait à lire le monde comme une oeuvre d'imagination, à transformer des événements connus en symboles littéraires. (Paul Auster, Leviathan)
Parfois Solana écrivait à la première personne, et parfois à la troisième, comme s'il avait voulu occulter la voix qui racontait et devinait tout, pour donner ainsi à la narration le ton d'une chronique impassible. (Antonio Muñoz Molina, Beatus ille)
À la question « Pourquoi écrivez-vous ? », Cendrars répondait : « Parce que ».
Michèle Touret.
(...) revoir ce qu'il avait écrit dans la journée, le maigre goutte-à-goutte, le suintement de la matière tachetée, l'éternuement sanguinolent, la pâle sécrétion quotidienne, les lambeaux de chair humaine collés à la page. (Don DeLillo, Mao II)