Rétro-futur

[Extrait de l'article "TUGPÉUA #26 Spécial essais"]

Quand il ne dit pas que le post-apo est infiniment plus varié que la fantasy, Raphaël Colson est un grand spécialiste français de la SFFF. On le connaissait entre autres pour son livre Steampunk !, avec Rétro-futur ! il s'intéresse aux horizons moins explorés du rétrofuturisme en général.
Et comme tout ce qui est inconnu m'attire, c'est un plaisir de lire enfin un ouvrage de vulgarisation sur un sujet si peu prisé, ne se contentant pas simplement de traiter des chapeaux à engrenages, mais brassant les sous-genres et leurs racines avec exhaustivité et éclectisme ; un plaisir conjugué à celui, personnel, de voir confirmées longues heures de recherche sur Internet.
Alors c'est bien, oui, mais ce serait encore mieux si le correcteur des Moutons Électriques n'avait pas eu un court-circuit : « il ne s'agit pas un hasard », « n'a pas eu lieue », « ils apparaissent (…) profondément associées », « ce qui lui faudra d'inspirer », « C'est toi qui choisi », « ont se défend », « ne s'en remettrons pas », « la morts », « qui suivi »… Si je ne m'en étais pas rendu compte sur le tard, j'aurais pu vous dresser une liste exhaustive assez impressionnante.
Ceci étant posé, vient parfois la question de la pertinence : pourquoi parler des Cités Obscures et de l'atompunk dans la partie sur le dieselpunk ? Ce genre se d'ailleurs taille la part du roi quand la synthwave et le clockpunk sont aux abonnés absents. Donc certes, il s'agit ici d'une référence pour qui voudrait se pencher sur le rétrofuturisme, ses inspirateurs, ses hybridations ou encore ses oeuvres a posteriori, mais c'est loin d'être un ouvrage parfait, citer Steam Boy comme seul vrai film steampunk me semblant discutable et considérer comme du teslapunk uniquement les oeuvres où apparaît Nicola Tesla me paraissant pour le moins réducteur.
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