Ce volume est composé de trois parties. La première, la plus longue, s'intitule Contes du ring. Comme le titre l'indique, il s'agit de textes en rapport avec la boxe, sauf une histoire, qui évoque la chasse. La boxe ne me passionne pas en général, mais ces textes sont plutôt réussis, il ne s'agit que peu de textes ayant pour protagonistes de véritables professionnels du milieu, ou si c'est le cas, ils exercent leurs talents dans les endroits un peu inhabituels. Il y a plutôt des amateurs, des histoires de fantômes aussi, une certaine dose d'humour… C'est plutôt pas mal dans l'ensemble.
La deuxième partie de ce tome a pour titre Contes de médecins.
Conan Doyle a eu une formation de médecin, il a même travaillé quelques années dans cette profession avant de se consacrer pleinement à écrire. Ces récits reflètent donc les connaissances et la pratique médicale de l'époque. Les récits sont disparates, certains sont des discussions de cas par des médecins, d'autres ont une trame fictionnelle plus affirmée. Sont évoqués les difficultés pour un jeune médecin de se faire un nom et arriver à gagner sa vie, un récit hilarant raconte par exemple comme pour aider un condisciple, un jeune homme manque d'être noyé, pour donner à son ami l'occasion d'un sauvetage miraculeux un peu arrangé, et à être connu, pour voir arriver les patients. Un autre récit met en scène un personnage de femme-médecin, ce qui est assez révolutionnaire pour l'époque, et donne à l'auteur l'occasion d'exposer une vision progressiste assez étonnante. C'est vraiment réussi dans l'ensemble.
Le recueil se termine par deux nouvelles, une histoire de fantômes assez cocasse, et un autre récit de médecin, qui aurait pu être pleinement intégré dans la deuxième partie, tant les motifs sont proches.
Ce troisième volume de l'intégrale est incontestablement celui auquel j'ai trouvé le plus d'intérêt pour l'instant, et me donne envie de continuer à explorer ces textes moins connus de
Conan Doyle.