Nuit sombre et sacrée

La rencontre attendue des fans: Bosch et Ballard.
Quand le jour rencontre la nuit.

C'est un peu comme si Hercule Poirot rencontrait Miss Marple. Il est vrai que je n'ai pas tout lu Agatha et corrigez-moi si je me trompe.

La comparaison s'arrête ici.

Contrairement aux livres précédents, nous avons ici plusieurs affaires à suivre, dont malheureusement Connelly n'a pu approfondir suffisamment à mon goût.

Mais soyez assuré que le duo reviendra.

La nouvelle héroïne et le vieux routier Bosch vont travailler ensemble sur un cas non résolu.

Renée Ballard est du quart de nuit qu'on appelle le cimetière. Bosch est à San Fernando, il bosse sur l'assassinat d'un truand, une affaire qui ne manquera pas d'avoir des fâcheuses conséquences sur le présent. Bosch héberge aussi chez lui une femme, ex-droguée, dont la fille a été assassinée et c'est sur ce dernier cas qu'il travaillera avec Ballard.

Un polar de Los Angeles, avec la mafia, un prêcheur qui sauve les démunis, des meurtres et des femmes malmenées, avec des enquêteurs perspicaces et qui ne dorment presque jamais…

Une lecture facile dont il ne reste cependant pas grand-chose le livre refermé, si ce n'est une petite réflexion sur l'éthique du travail policier.

Nuit sombre et sacrée Michael Connelly chez Calmann Levy
Dans En attendant le jour, c'est Renée Ballard qui menait la ou les enquêtes. Michael Connelly ne pouvait laisser Harry Bosch en congés les chemins de Ballard et de Bosch se croisent donc ici pour la première fois et ce pour mon plus grand plaisir .
Deux personnages faits pour se rencontrer, travailler ensemble et résoudre les "cold case". Deux personnages abimés par la vie, deux personnages qui ont décidé de faire front encore et encore et leur boulot est devenu leur raison de vivre.
Un polar thriller qui m'a tenue éveillée qu'il a fallu que je termine toutes affaires cessantes, que dire de plus?
Merci aux éditions Calmann Levy pour ce partage.
#Nuitsombreetsacrée #NetGalleyFrance

Nuit sombre et sacrée de l'excellent auteur Michael Connelly nous présente un duo de choc Harry Bosch et Renée Ballard. Ballard que j'ai connu avec le polar En attendant le Jour qui a été rétrogradé sur le quart de travail de nuit pour avoir porté une plainte de harcèlement de la part de son supérieur et abandonné par son coéquipier lors des témoignages. La voici bien en selle à L.A. dans son quart de nuit, la façon magistrale de l'auteur de réunir Bosch avec Ballard est géniale toute américaine, vont ensemble enquêter sur une affaire sordide d'un vieux meurtre qui a eu lieux neuf ans auparavant. Comme tous les romans de Michael Connelly la ligne qui conduit à la résolution de l'histoire est sans faille, une fois de plus l'énigme est à la hauteur du talent de ce grand auteur, bravo.

Michael Connelly est un auteur prolifique. Je venais juste de terminer " une vérité à deux visages " quand j'ai appris la parution de ce nouveau roman. Les deux volumes se suivent. En effet on y retrouve Elizabeth qui habite provisoirement chez Bosch et, celui-ci, comme il le lui a promis, enquête sur la mort de sa fille de 15 ans Daisy Clayton, un cas qui date de 9 ans. Il sera aidée dans son enquête par la jeune inspectrice qui travaille la nuit Renee Balland. La rencontre entre ces deux héros se passe très bien, les deux personnages se complètent et se comprennent. Parallèlement à la résolution du cold case, les deux personnages ont aussi leurs enquêtes quotidiennes à gérer. C'est donc un roman très riche, pas de temps mort, du suspense, de l'action car les héros prennent des risques et se mettent parfois en danger. Une équipe qui fonctionne bien et J'espère lire d'autres enquêtes de ce duo. Une valeur sûre !

LA rencontre entre Bosch et Ballard !
Moi qui avait trouvé que Ballard était la version féminine de Bosch, j'appréhendai cette fusion. Pas très envie qu'elle n'empiète sur l'indétrônable, l'intouchable Bosch, la petite Renée.

Finalement, c'est un duo qui fonctionne extrêmement bien. Ils ont la même relation avec leur boulot. Ce même côté, je ne lâche rien même avec un genou à terre, et même si ce fameux genou me fait un mal de chien.
Hargneux l'équipe des 2 B !

Encore une fois, Michaël Connelly nous balance plusieurs intrigues. Malheureusement pour moi, pour l'une d'entre elles, j'avais vu la série "Bosch" et bien que légèrement différente sur la forme, le fond ne m'était pas inconnu.
Il y a quand même de quoi faire avec les autres enquêtes et voir évoluer ce tandem.

Je vous recommande quand même de ne pas lire celui-ci avant d'avoir lu "En attendant le jour" où l'on fait la connaissance de Ballard et "Une vérité à deux visages" qui annonce le début d'une des intrigues de ce roman.

Hormis cette recommandation, vous pouvez ouvrir ce roman et vous lancer dans cette nouvelle aventure écrite par le maître du genre Michaël Connelly.
Je lirai bientôt la prochaine rencontre de Fred et Daphné dans la Mystery Machine, enfin des 2 B dans le van à Scooby Doo comme dit Bosch.

Cela faisait un bail que j'avais perdu de vue Harry Bosh. J'avoue être un peu déçue par ces retrouvailles, qui n'ont pas le charme du souvenir de mes anciennes rencontres.
Il n'est pas le seul protagoniste de Nuit sombre et sacrée, roman à double voix : celle de Harry, donc, historique policier que l'on ne présente plus, et Renée Ballard, dont je n'ai pas lu la première aventure.
Renée, une ex-enquêtrice des homicides « promue » au service de nuit après avoir accusé un supérieur de harcèlement, va croiser la route d'Harry qui cherche à résoudre un cold case. En plus de leurs affaires courantes, tous deux vont se lancer sur les traces d'un tueur de jeunes femmes. Ils vont être bien occupés à la fois par des membres d'un gang peu recommandable qui arrivera à kidnapper Harry , et ce mystérieux tueur qui laisse très peu de traces.
Le personnage de Harry m'a semblé éculé. Sans doute a-t-il été pas mal plagié, ou peut-être ai-je changé : son caractère a perdu en originalité. Son attitude parfois borderline et ses relations compliquées avec sa progéniture ne m'ont pas semblé d'une grande profondeur. Renée, quant à elle, a plus de relief ; vivant dans un VAN et adepte du paddle, elle dévoile quelques fêlures qui en font un personnage attachant.
L'enquête est très descriptive. le côté positif est que l'auteur rend réaliste le métier de policier. Telles de laborieuses fourmis, les deux enquêteurs vont devoir écluser de vieilles fiches papier… nostalgie d'un temps où la numérisation ne régnait pas en maître. Là où Connelly est très fort, c'est qu'il arrive à insuffler de la poésie dans cette tâche rébarbative : les anciennes notes manuscrites recèlent des perles qui abritent les personnalités de policiers aujourd'hui disparus. le côté négatif, ce sont les abréviations qui alourdissent la lecture. LAPD, c'est bon, je maîtrise après plusieurs années de lecture de polars américains. Mais alors quand on y rajoute SFPD, SIS et autres SGS la lecture devient peut-être réaliste (il n'y a qu'à voir combien d'acronymes dans ma vie professionnelle) mais parfois indigeste.
L'auteur est habile, certes. Mais il a cette tendance tenace à proposer des personnages adeptes d'une justice expéditive quand les procédures semblent avoir pour seul objectif les freiner dans leurs enquêtes.
On apprécie ou pas…

Grande fan de Michael Connelly depuis ses débuts, j'attendais beaucoup de la rencontre promise, entre son héros fétiche Harry Bosch et la nouvelle inspectrice du LAPD Renée Ballard découverte pour la première fois dans "En attendant le jour". Malheureusement, ma déconvenue a été à la hauteur de mon impatience.

Au fil des dernières parutions de ses aventures, on sent bien que le personnage d'Harry commence à s'essouffler et on devine que Renée est censée apporter un peu d'énergie nouvelle aux intrigues futures. C'est en fait sa version au féminin en plus jeune ; comme lui, elle n'est pas toujours dans les clous pour parvenir à la résolution d'une enquête. Tous les amateurs de Michael Connelly savent que sa spécialité, ce sont les procédures policières. Une fois de plus, il s'en donne à coeur joie, mais peut-être un peu trop à mon goût. Trop de détails tue le détail, cela devient répétitif (comme la consultation des fiches). On s'éparpille à suivre plusieurs affaires, notamment des "cold cases", d'où une abondance de personnages difficiles à suivre. Renée sauve Harry des mains d'un gang, Harry aide Renée à échapper à un tueur et les voilà réunis pour faire régner la justice dans le comté de LA. Regrettant le côté "machine de guerre" (mais ils dorment quand ces deux-là ?) j'ai déploré un manque certain d'âme.

Je n'hésiterai pas à me replonger dans la noirceur des nuits californiennes avec Michael Connelly comme guide, ne doutant pas que les prochains aventures du duo auront plus d'ambition, même si je ne donne qu'un 10/20 à cet opus, la pire note jamais accordée à l'auteur.

Comme chaque année, avec le retour de Michael (Connelly), les amateurs de romans policiers sont aux anges, et pas simplement parce que l'auteur explore les bas-fonds de Los Angeles. Cerise sur le polar, dans Nuit sombre et sacrée, ce sont deux de ses héros que Connelly associe, à savoir madame Ballard, relativement nouvelle dans sa galaxie, et l'inoxydable monsieur Bosch. A deux, c'est encore mieux, surtout qu'ils partagent un passé douloureux, un tempérament jusqu'au-boutiste et une hargne de pitbulls qui leur fait parfois franchir la ligne jaune. de manière classique, Connelly alterne les chapitres consacrés à l'une et à l'autre, puisqu'au-delà de l'enquête commune, autour d'un "Cold Case", ils poursuivent leurs propres investigations sur d'autres affaires. Aucun problème pour suivre les multiples rebondissements, l'auteur connait tous les ressorts du suspense et maîtrise le genre avec assurance. Comme d'habitude, le récit est manifestement très documenté et il serait sans doute difficile de le prendre en défaut pour une quelconque incohérence dans l'agencement des faits. Cette première collaboration entre Ballard et Bosch est une réussite. Et l'on se réjouit déjà que le prochain ouvrage de Michael Connelly les réunisse à nouveau dans The Night Fire, qui paraîtra en France l'année prochaine.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..

Nuit sombre et sacrée met en scène la rencontre entre Harry Bosh, héros récurrent dur à cuir de Michael Connelly et la nouvelle héroïne de l'auteur, Renée Ballard, une jeune inspectrice rebelle qui dort sur la plage et partage avec Bosh une forme de persévérance quasi obsessionnelle. Connelly n'a pas perdu la main et parvient à nous emporter dans l'enquête clandestine que vont mener Bosh et Ballard sur le viol et le meurtre d'une jeune fille de quinze ans dont le corps a été retrouvé dans une benne à ordures, un « cold case » atroce tombé dans l'oubli.

Pourtant, la rencontre entre l'inspecteur au bord de la retraite et la jeune femme sans peur et sans reproche a un côté fabriqué, un peu mécanique, les ficelles du théâtre de marionnettes sont parfois un peu grossières. L'auteur multiplie les parallèles entre ses deux héros. le roman revient ainsi sur l'année 69 où un tout jeune Harry Bosh est envoyé semer la mort dans les tunnels creusés par les Viêt-congs, puis sur la disparition en surf au large d'une plage hawaïenne du père de Renée, alors que celle-ci encore enfant l'attendait au bord de l'océan. Ce retour sur le traumatisme fondateur, le creuset de l'intransigeance et de l'opiniâtreté des deux policiers prêts à tout, permet d'appréhender leur psyché tourmentée. En revanche, la digression sur l'absence de vie sentimentale des deux héros, qui trouvent néanmoins le temps de s'offrir, chacun de leur côté, une aventure sans lendemain ne semble pas indispensable au récit. Les deux protagonistes partagent enfin une relation conflictuelle avec le LAPD, la police de Los Angeles : Ballard a été mutée pour protéger un supérieur dont elle a dénoncé le harcèlement sexuel, tandis que Bosh joue le rôle de fusible dans une sombre affaire de meurtre d'un indic.

Bref, si tous les ingrédients du passage de témoin entre un Harry Bosh un peu usé et une Renée Ballard assez épatante sont là, la mayonnaise ne prend pas. On a parfois l'impression de regarder la saison de trop d'une série qu'on a adorée. Nuit sombre et sacrée apparaît surtout trop souvent pour ce qu'il est, à savoir un pur roman de genre, le thriller noir en l'occurrence, à qui il manque ce supplément d'âme qui le sépare de la littérature, la vraie.