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3,6

sur 1813 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si la forêt semble étouffer toute forme de vie dans ta vaste demeure, lecteur, méfie-toi. Si t'es l'objet d'un mariage arrangé et que la vie de ton nouveau compagnon a été parsemée de deuils tristes à pleurer, lecteur, reste prudent. Et si tu crois qu'en quelques chapitres t'as percé à jour le secret de ce manoir, sache qu'ici, en réalité personne n'est au courant de rien…
Désormais, tu troques tes robes de petite fille parce que les compagnons de jeu qui graviteront autour de toi se réduiront aux fantômes de quelques êtres triés sur le volet : un mari dégoulinant de bondieuserie, une bonne qu'a des allures de Barracuda, un gamin beau comme un dieu qu'a perdu sa langue et une pétasse Suisse qui te joue de la flute une fois la semaine…
Entre, lecteur, dans le manoir de maître Marchère, tu ne seras plus jamais le même après ce huis-clos passionnant où la question de la liberté de la femme est au coeur de toutes les préoccupations. Ainsi, fille, puis mère et maîtresse, au mieux finit-elle bonne, au pire n'est-elle plus qu'une sorcière dont on ne se méfie plus… Mona Cholet a encore bien des choses à nous écrire au vu de ce roman mystérieux, qui se situe à mi-chemin entre le polar et roman social.
Car il a des allures de Barbe Bleue, le dernier Cécile Coulon, je trouve. A moins que tu n'y voies un reste de Né d'aucune femme, ou du Bal des folles… les références sont multiples et délicieuses dans ce roman dont la construction permet à l'intensité dramatique d'aller crescendo et rappelle les meilleurs romans gothiques.
Décidément, je n'ai pas fini de croiser la route de cette auteure, dont les multiples cordes semblent lui faire un arc gigantesque.
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Cécile Coulon choisit ses mots avec soin. Elle utilise un paragraphe distinct pour chaque scène, tandis que ses phrases sont courtes.
Ce travail permet à la lecture d'être fluide et agréable.

Mais l'histoire peut paraître un peu simpliste. le mystère qui entoure la maison laisse une impression de déjà-vu. La protagoniste est effacée du récit et elle ne s'affirme pas. Heureusement son mari est bien plus intéressant. Mais ce n'est pas à l'avantage du récit que d'offrir une héroïne en retrait.

Dans l'ensemble, l'histoire n'est pas mauvaise et la plume est soignée. C'est un livre qui m'a diverti mais dont je ne garderais pas beaucoup de souvenirs.
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Cécile Coulon a le chic pour créer des ambiances, brosser des portraits saisissants, faire naître la gêne, l'empathie, chez le lecteur.
Cette histoire de mariage, puis de huis clos inquiétant d'une épouse qui peu à peu soupçonne des aspects sombres chez son mari, n'est pas sans rappeler Daphné du Maurier notamment. Une ambiance très XIXème, un magnifique portrait de femme, et toujours un style qui subjugue !
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J'avais quelques appréhensions avant d'attaquer Seule en sa demeure de Cécile Coulon, échaudée par les avis mitigés voire négatifs que j'avais parcouru, mais heureusement pour moi, je ressors agréablement surprise de cette lecture.

L'histoire n'est pas sans rappeler Rebecca, sans le brio de Daphne du Maurier, avec cette jeune héroïne naïve qui épouse un veuf dont elle ne sait rien, à la tête d'un domaine, personnage à part entière du récit, doté d'une gouvernante qui veille farouchement sur la famille.

Je vous rassure la ressemblance s'arrête là, Cécile Coulon développe une intrigue tout à fait différente, à la manière d'un conte de fées cruel.

Au fil des pages, nous suivons le destin d'Aimée, jeune femme intrépide et timide à la fois, déterminée à découvrir les secrets que son mari lui cache. Peu à peu, elle explore ce domaine qui l'ensorcelle et l'intrigue.

Entre la gouvernante, le fils qui ne parle pas, son époux taciturne, les ouvriers et Emeline, sa professeure de flûte qui éveille ses sens, Aimée aura fort à faire pour trouver sa place, sa raison et ses envies, mais aussi pour percer tous les secrets de ce domaine décidément bien secret.

Cécile Coulon nous propose ici un roman historique à l'ambiance gothique plutôt réussi, porté par une plume poétique et travaillée. le mystère s'installe peu à peu, la tension monte crescendo au fur et à mesure que l'intrigue avance, l'ambiance oppressante imprime le récit et, au final, je l'ai dévoré tant j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire.

C'est clairement un roman d'ambiance, l'action est peu présente et l'autrice prend son temps pour dérouler son intrigue, le rythme est donc assez lent, alors si vous aimez les histoires qui vont à cent à l'heure, ce roman n'est clairement pas pour vous, d'autant qu'il recèle de longues pages de descriptions et que les dialogues sont peu présents.

J'ai aimé les personnages intrigants et déroutants, bien dessinés et les descriptions de tout l'environnement : les paysages, la forêt, le domaine aux allures féroces… qui concourent à donner une ambiance gothique au récit.

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Seule en sa demeure est une histoire de domination, de passions et d'amours empêchés. Cécile Coulon mélange les styles et les références littéraires. Les premiers chapitres font référence au classicisme des romans du XIXème. Dès les premiers chapitres, on a l'impression d'avoir ouvert un livre d'Honoré de Balzac ou de Jane Austen. Puis, le mariage célébré, nous voici spectateur d'un huis clos pour le moins fantastique. le fantôme de l'ancienne épouse vient troubler la tranquillité des lieux, sans compter l'énigmatique servante et son démoniaque descendant. Dès lors, on bascule dans l'univers merveilleux qui caractérise les contes. À l'innocence et à la légèreté du début, succède l'angoisse et le mystère. Et parce que l'auteure prend un malin plaisir à planter le décor, à décrire les lieux, la forêt et les atmosphères, le tout est vraiment intrigant. Si l'on y ajoute son écriture toujours aussi acérée, puissante et poétique, Seule en sa demeure devient un roman vraiment prenant.

Néanmoins et même si les différentes ambiances sont parfaitement rendues, l'environnement magistralement dépeint, il n'en demeure pas moins que j'aurais aimé que les personnages soient un peu plus incarnés, leur psychologie et leur histoire plus déflorées. À l'exception d'Aimée, j'ai eu le sentiment que les autres protagonistes étaient relayés au second plan. J'aurais aimé en savoir plus sur le silencieux Candre, sur l'envoûtante Aleth, la précédente épouse, sur l'énigmatique gouvernante, Henria, et la stricte Émeline. J'aurais aimé un peu plus de puissance et d'incarnation.

En dépit de ces quelques regrets et même s'il est en-deçà de Une bête au paradis, Seule en sa demeure reste un roman très agréable à lire et Cécile Coulon une valeur sûre.
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Comme le précédent, j'ai découvert le nouveau roman de Cécile Coulon dans sa version audio et une multitude d'impressions m'ont traversé l'esprit lors de cette écoute riche en enseignements.

« Tu verras, le dernier Cécile Coulon a un faux air de Rebecca de Daphné du Maurier ». Plusieurs lecteurs qui connaissent mon attachement à ce classique de la littérature anglaise m'ont fait la même réflexion. Il n'en fallait pas plus pour me donner envie de découvrir Seule en sa demeure. Déjà, le titre n'est pas sans rappeler la place centrale occupée par Manderley dans Rebecca. Et le titre complété par la couverture de l'Iconoclaste sont à eux seuls une promesse de huis-clos angoissant comme dans cette oeuvre aux allures hitchcockiennes. Mais pour moi la comparaison s'arrêtera là.

En réalité, je me suis sentie transportée dans un tout autre univers : celui des livres audio d'Amélie Nothomb. Cela peut paraître certainement étrange mais le timbre de voix et la tonalité légèrement guillerette empruntée par Rachel Arditi associés aux prénoms désuets des personnages m'ont plongée dans les mêmes impressions de lecture que lorsque j'écoute les romans aux allures de contes modernes de l'auteure belge. Impression plutôt agréable mais somme toute très éloignée du récit angoissant que je me figurais.

Au fil de la lecture, le parallèle avec Rebecca m'a semblé de plus en plus ténu alors qu'une histoire bien différente se dessinait. A l'arrivée pour moi les deux romans n'ont rien de commun si ce n'est deux épouses de secondes noces qui débarquent dans une riche demeure encore habitée par l'aura de la défunte. Tout le reste, de la personnalité des principaux protagonistes à la place occupée par la demeure en passant par l'intrigue et son dénouement, rien ne peut souffrir la comparaison. Surtout, la tension si présente dans le premier est totalement absente dans le second. Daphné du Maurier nous livre une atmosphère quand Cécile Coulon nous raconte une histoire. Une belle histoire, une histoire qui tient la route, qui livre son lot de secrets, mais une histoire qui peut tout aussi vite s'oublier quand l'atmosphère de Rebecca, elle, est faite pour vous imprègner à jamais.
Voilà finalement ce qui fait que les romans de Cécile Coulon ne me touchent pas outre mesure : la plume de l'auteure, aussi belle soit-elle, ne suffit pas à me marquer au fer rouge. Tout glisse, tout est servi de manière assez monotone dans une sorte de politesse élégante qui rend la lecture un peu terne. Ca ne monte pas en tension, ça ne pique pas la curiosité outre mesure, ça ne s'enflamme pas, ça ne virevolte pas. C'est posé là, avec délicatesse mais sans beaucoup d'âme. J'avais lu deux fois Une bête au paradis, d'abord en audio puis en format papier et j'avais ressenti à peu près la même chose sans pouvoir vraiment me l'expliquer. Or cette fois les choses m'apparaissent clairement, tout simplement parce que j'ai relu Rebecca en version audio juste avant de me lancer dans Seule en sa demeure. Et c'est parce que j'ai enchaîné l'écoute des deux que je peux me montrer aussi sûre de mon ressenti cette fois : non, Seule en sa demeure n'a rien à voir avec Rebecca parce que la plume de Cécile Coulon, son univers, sa façon d'amener ses intrigues et de faire vivre ses personnages n'ont rien à voir avec la manière dont Daphné du Maurier fait jaillir les émotions, les angoisses, les colères et les peurs. L'un est un volcan en éruption quand l'autre présente tous les aspects d'un lac paisible. A chacun son crédo après tout.

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Dans ce huitième roman, Cécile Coulon nous conte une histoire empreinte de la littérature qui traverse les siècles mais elle l'habille d'accent chabrolien, et la nimbe de sa poésie.
Fin XIXe siècle Aimée Deville, 18 ans, passe une jeunesse insouciante avec ses parents et son cousin. Mais les parents vieillissants souhaitent la voir épouser un bon parti.
Candre Marchère a un vaste domaine au coeur de la forêt d'Or dans le Jura à une trentaine de kilomètres des Deville. Il est jeune environ 25 ans, mais déjà veuf. Sa femme meurt quelques mois après leurs noces.
Lorsque Candre fait la cour à Aimée, celle-ci remarque bien qu'il parle peu et ne la regarde pas franchement.
Elle sait que ce mariage rassurerait son père, elle accepte donc.
Elle est « livrée » à son mari sans mode d'emploi de ce qu'est la vie conjugale. Elle n'a comme image de l'accouplement que celle de l'étalon montant la jument, et cela lui a laissé une image effroyable.
Candre se montre patient voire respectueux, il essaie de faire comprendre à son épouse qu'elle est chez elle dans cette vaste demeure, dirigée par Henria, la domestique de ses parents qui a élevé Candre lorsque sa mère est morte brutalement. Henria a eu la tendresse maternelle comme celle qu'elle a pour son propre enfant Angelin.
Aimée peine à trouver ses marques, Candre est un solitaire et un homme pieu, il n'a visiblement pas besoin d'autre chose que d'une femme et d'une future descendance.
Toujours désireux de plaire à son épouse il va lui octroyer un professeur de flûte Emeline qui viendra de Suisse tous les jeudis pour une cours particulier.
Mais Aimée par divers avertissements que lui envoient son corps et son esprit, prend conscience que le domaine Marchère et sa luxuriante nature se referme sur elle, telle une pieuvre sur sa proie.
Le domaine Marchère étend ses tentacules, elle y suffoque, tout lui paraît mystère. Elle a besoin de savoir qui était la première femme de son époux et pourquoi il n'en parle jamais. Il finit par lui faire quelques confidences mais cela n'éclaircit rien.
La vie pèse, oppresse et enferme.
Qui est son mari ? Que cache ce domaine ? Et pourquoi ne désire-t-elle pas son mari ?
Naïvement elle avait pensé que cela viendrait naturellement…
« La jeune femme se maintint au bras de son mari comme à la rambarde d'un navire : la forêt l'étouffait, les fleurs l'agressaient. Tout l'oppressait. Sa peau sous sa robe gonflait. Il lui semblait que la vie humaine avait déserté ces terres, que les larges étendus de son enfance au clos Deville s'éloignaient. de là où elle se trouvait Aimée ne voyait que des bois, serrés, du vert et du noir jusqu'à l'horizon, même la route engloutie à grands sabots paraissait invisible. »
Je n'en dirais pas plus.
J'ai aimé le décor somptueux et venimeux car le lecteur ressent combien l'auteur est attachée à la Terre et à la France profonde.
Chaque prénom répond à une personnalité bien dessinée, j'ai eu beaucoup plus d'empathie pour Candre que pour Ailée, je crois que je ne suis pas politiquement correcte.
J'ai aimé que l'auteur joue avec toutes les nuances de noir ce qui renforce l'effet sur nos nerfs. Elle distille les indices jusqu'au final.
Lisez et découvrez si Candre est le cousin de Barbe bleue.
J'aime tout particulièrement ses métaphores, notamment celle-ci qui m'a beaucoup fait rire tellement j'imaginais ce fossoyeur :
« […] son ventre faisait un comptoir à ses coudes et sa tête tenait sur ses épaules sans qu'on discerne le début d'une nuque. »
©Chantal Lafon

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L'écriture de Cécile Coulon.
Cela pourrait être le début et la fin de cette chronique : quel style ! quelle poésie ! C'est aérien, c'est léger, c'est dense, c'est cru, c'est tout à la fois. Je pourrais m'arrêter là mais je développe tout de même.

Cécile Coulon était très attendue pour cette rentrée littéraire, après le succès amplement mérité d'« Une bête au Paradis ». Après la terre, elle nous offre un ouvrage différent, aux allures de conte, un « il était une fois » inquiétant et tordu, mystérieux et hanté. Aimée est jeune, belle et vive. Nous sommes au XIXè siècle, et elle a grandi dans une famille en étant entourée de l'affection de son père et de son cousin. Un jour, un jeune veuf pieux et respecté dans la région vient demander sa main à ses parents et Aimée quitte le confort de l'enfance pour le domaine de Candre. Ce domaine ! Un personnage à lui tout seul : peuplé d'arbres aux ombres inquiétantes et aux branches griffues, il abrite en son sein une demeure mystérieuse dans lequel officie Henria, la domestique présente depuis toujours. Peu à peu, Aimée se perd, perd goût à la vie… Alors Candre fait venir une jeune professeure qui remet du rose aux joues d'Aimée et qui va la faire douter : qu'est-il arrivé dans ce domaine ? Quels sont tous les mystères autour de la mort de la première femme de Candre ? Et le fils de la domestique qui a perdu sa langue, que cache-t ‘il ?

« Seule en sa demeure » est un très bon roman. J'ai cherché depuis plusieurs jours ce que je pouvais lui reprocher. J'ai enfin trouvé : ce n'est pas « une bête au paradis » ! Alors certes, j'ai été un peu moins emballée, mais cette comparaison est injuste tant ce livre est bon. Alors je vous invite à suivre Aimée afin qu'elle ne soit plus seule en « sa » demeure.
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Dans ce nouveau roman de Cécile Coulon, nous suivons la jeune Aimée qui devient la femme d'un riche propriétaire du Jura. Cependant ce mariage sera baigné de mystère de secret qui pourrait mettre en péril cet amour naissant.

En lui même ce roman, nous présente une trame plutôt bien ficelée, cependant tout au long de ma lecture je n'ai pu m'empêcher de penser au Rebecca de Daphné du Maurier tant les similitudes sont flagrantes parfois même à la limite du copié collé

C'est dommage mais ça reste tout de même une bonne lecture.
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C'est le second roman de Cécile Coulon que je lis, après "Une bête au paradis", et cela confirme que j'apprécie cette autrice, en plus de ses passages à La grande librairie où je la trouve lumineuse et très intéressante.

Même si dans ce roman-ci, j'ai ressenti quelques longueurs et même quelques langueurs, j'ai apprécié les personnages.

C'est une histoire quasiment hors du temps que nous propose Cécile Coulon. Peut-être parce qu'elle se passe à la campagne, en-dehors des villes, de l'agitation et du bruit.

J'ai eu comme une impression de "dépaysement" à la lire, une histoire en-dehors de tout ce que j'imagine d'un 19ème siècle bouillonnant de technique, d'inventivité, d'avancées modernistes, de sciences, comme de psychanalyse.

Les prénoms des différents protagonistes, paraissent quasiment médiévaux et ne sont plus du tout usités, voire même, pour moi, jamais entendus, ça doit ajouter au "déracinement" ! 😊

L'histoire :

Elle se situe au fond d'une énorme forêt dans le Jura, au sein d'une exploitation de bois, La forêt d'Or, le domaine des Marchère, dans une maison coincée entre tous ces arbres, presque une demeure de contes de fées !

" Une bâtisse de pierre et de bois, aussi large qu'un couvent, aussi haute qu'une église, trônait au coeur du paysage."

Candre, le propriétaire, homme simple, calme, très pieux, approchant des 30 ans, plutôt austère, respectueux de la nature, a déjà connu deux deuils importants dans sa vie, après le décès de sa maman quand il était tout petit, lors d'une messe, et celui de sa jeune femme Aleth, 6 mois après leur mariage.

Il va réussir à retrouver femme, dans le personnage de Aimée, jeune femme qu'il aura à coeur de respecter et d'aimer, et en ça j'ai trouvé cet homme très moderne. Il lui laisse du temps, y compris pour la nuit de noces, et ne la brusque pas lorsqu'il la ramène dans sa très grande maison.

Le roman tournera essentiellement autour de Aimée qui va devoir réussir à trouver sa place dans cette nouvelle vie. C'est peut-être là où j'ai trouvé qu'il y avait trop de "langueur" !

Mais l'autrice nous raconte aussi sa vie antérieure chez ses parents, avec son cousin Claude, qui est pour elle comme un frère.

Elle fera connaissance avec Henria, la gouvernante de la maison qui a servi de nourrice à Candre, avec Angelin son fils muet, et avec Émeline qui viendra spécialement de Genève pour donner des cours de flûte.

La romancière glisse une intrigue dans l'histoire, et j'ai eu une pensée pour des contes d'enfants.
Mais j'ai trouvé que le coeur de l'intrigue arrivait tard, j'avais commencé à légèrement m'ennuyer.😉

L'ambiance pesante, la forêt sombre, l'angoisse de l'héroïne qui monte, le tout accentué par cette maison, par les relations avec son mari aux caractère et intentions indéfinissables, donne une sensation de huis-clos parfois étouffant.

Heureusement les personnages féminins, les plus complexes, à mon avis, m'ont accompagnée jusqu'à la fin.

J'ai aimé les descriptions de nature, et m'en sentir entourée pendant tout le roman. L'odeur des pins est omniprésente.

La langue est fluide, agréable, imagée mais pas trop, on suit facilement Cécile Coulon.
J'aurais la curiosité de découvrir d'autres de ses romans.
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