Seule en sa demeure

Le précédent roman de Cécile Coulon « Une bête au paradis » donnait la tonalité de sa plume (je n'ai pas lu ses écrits antérieurs) : sombre et réaliste disséquant avec justesse le coeur des Hommes. Sans avoir eu un coup de coeur, j'avais apprécié la lecture et c'est avec impatience que j'attendais son nouveau roman. le voici donc en cette rentrée littéraire 2021 avec sa superbe couverture et sa quatrième de couverture intrigante.
Je l'ai lu avec intérêt cette histoire retrouvant parfois l'ambiance tendue du roman « Rebecca » de Daphné du Maurier dans lequel l'intrigue se tient dans une maison aux multiples secrets. Je me suis laissée prendre par le suspens tournant avidement les pages pour connaitre le dénouement. Les personnages sont croqués avec finesse notamment l'héroïne pour laquelle je me suis émue imaginant le pire. J'ai dévoré ce livre ! Je dois dire néanmoins que la fin m'a surprise me laissant un peu sur ma faim tant je pensais à une issue plus féministe. J'avais oublié que nous étions au XIXe siècle !
Une lecture captivante.

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Dans une ambiance plutôt noire, l'auteur nous raconte
l'histoire de ce nouveau couple Aimée et Candre, le personnage principal étant Aimée.
Candre est difficile à cerner, il paraît à la fois doux et compréhensif, et à la fois avec une noirceur en lui.
Un secret règne dans la demeure où ils habitent...
Ce roman, c'est presque un policier, mais pas vraiment.
L'ambiance rend le livre inquiétant et du coup attrayant.
Le style du roman est original, mais c'est la caractéristique de l'auteur, dont j'apprécie les romans et changent de mes lectures habituelles.

Au coeur d'une forêt Jurassienne, une demeure du XIX siècle se cache envahie de secrets et de mystères. la voix de Rachel Arditi nous enveloppe et nous présente les moindres recoins du lieu.
Aimée, jeune fille, a quitté le foyer familial pour se marier avec Candre Marchère, un riche propriétaire dont elle ne sait absolument rien, sauf qu'il fut marié et que son épouse est décédée peu de temps après d'une tuberculose foudroyante . le fantôme de la défunte règne dans la maison. Aimée ne se sent pas à l'aise dans cette vaste demeure. Elle ne trouve aucun réconfort même auprès de la servante qui est là depuis longtemps. Celle-ci a un fils muet qu'on aperçoit furtivement dans le parc, pourquoi se cache -t-il ? Un mystère de plus. Aimée trouvera un peu de réconfort auprès de sa professeur de musique, Émeline. Elle éveille Aimée à la musique mais aussi à la sensualité. Elle va se confier, et lui dire ses peurs à propos de cette famille.
Tous ces personnages ont une part d'ombres et de mensonges et sèment le trouble jusqu'à la fin.
C'est le premier roman que j'écoute de Cécile Coulon, j'ai trouvé que la voix se prêtait bien à l'ambiance. Ce livre m'a rappelé un classique » Rebecca » de Daphné du Maurier.
Cécile Coulon évolue avec beaucoup de facilité dans ce récit aux allures gothiques.
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Un autrice que j'aborde avec ce livre, alors que c'est son huitième déjà et qu'elle a obtenu des récompenses pour des ouvrages précédents.

L'écriture est soignée et sert une ambiance un peu étrange. Nous avons affaire à peu de personnages, créant ainsi une ambiance bien vite angoissante. Aimée se marie. Nous sommes au dix-neuvième siècle, à la campagne en Montagne. le mariage est un repli sur soi, pour Aimée. Et ce repli est traité comme dans un thriller.
Une grande importance est donnée aux liens entre les personnages, à leur caractère. Je ne dévoilerai pas l'histoire ici, ce serait dommage, mais disons que la fin m'a paru tout à la fois trop et pas assez. Finalement c'est peut-être une volonté de l'autrice de revenir à la réalité dans un certain contexte (je ne précise pas par souci de discrétion).
J'aurais peut-être plus accroché et mieux apprécié l'histoire si j'avais eu plus d'affinités avec le personnage principal, Aimée. Ou peut-être aurais-je mieux aimé Aimée si j'avais plus apprécié ce livre, qui sait ?

A voir avec un autre livre de Cécile Coulon alors !

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Je partage avec vous une lecture d'un roman relativement sombre qui fut agréable. J'ai été vite absorbée dans la nouvelle demeure d'Aimée, ce manoir perdu au milieu de la forêt, vite absorbée par cette nouvelle vie auprès d'un mari austère pour qui on arrive aussi à éprouver une certaine sympathie...laissez vous porter !

Très récemment j'ai lu Une bête au paradis que j'avais beaucoup aimé. Il me tardait de découvrir le dernier roman de Cécile Coulon. L'avantage d'être inscrite dans deux bibliothèques, c'est que l'attente pour lire une nouveauté est bien réduite.

Ici, l'histoire se situe au XIXe siècle. Aimée Deville se voit marier avec Candre Marchère. C'est un mariage arrangé entre son père et Candre. Elle n'a pas son mot à dire. Elle quitte sa vie et sa maison pour suivre son jeune mari dans son grand et riche domaine.

Le récit nous plonge d'une atmosphère oppressante, lourde et angoissante. J'y ai retrouvé une ressemblance avec Rebecca de Daphné du Maurier dans son univers et dans ce que provoque l'histoire sur moi. Un mariage arrangé et soudain des secrets, une mort inexpliquée ou inexplicable, des ombres qui traînent, des personnages suspects. Ce n'est pas un thriller ni un roman policier, mais l'ambiance est tout aussi prenante et sombre.

L'écriture vive et simple de Cécile Coulon rend la lecture facile. Comme pour Une bête au paradis, l'histoire commence doucement, lentement avant de s'accélérer soudain. Je n'ai pu ensuite décrocher, il me fallait terminer le roman. Les mots, les phrases et les pages se sont mises à défiler. Il me fallait avoir le fin mot de la fin avant que je ne referme le livre.
La lenteur de démarrage du récit doit être sa signature.

J'ai passé un très bon moment de lecture.

Un livre qui se lit très facilement. L'édition, comme l'écriture rendent cette lecture sans efforts, et c'est très agréable.
"Seule en sa demeure" est un roman tout simple, empreint de naïveté et de solitude, celle du personnage principale, Aimée.
L'histoire commence réellement lorsque Aimée, jeune fille de bonne famille, épouse Candre, riche propriétaire des environs. Aimée est la deuxième épouse, la première est décédée.

Tout le début de cette histoire m'a fait penser au Rebecca d'Hitchcock (que j'adore). Elle ne presente pourtant pas autant de suspense et sa fin n'est vraiment pas similaire.

Ce roman est une lecture agréable pour laquelle on tourne les pages en attendant le moment où les événements vont s'accélérer, ou on va comprendre les secrets de la demeure des Marchère. La revelation n'a pourtant pas été aussi marquante que je l'espérais, tant elle s'est révélé prévisible au fur et à mesure de la lecture.

La fin est aussi un peu particulière. Elle ressemble plus à un mileu de roman qu'à une fin. Rien n'est résolu, et les personnages sont toujours dans la même situation. Dommage.

Les critiques dithyrambiques concernant le dernier roman de Cécile Coulon ne m'ont pas laissé de marbre. Je me suis lancée moi aussi d'autant plus que j'ai aimé '' une bête au paradis ''
En gros sans trop divulgâcher ça raconte l'histoire de ''Aimée'' mariée à un riche de la région ''Candre Marchère'' propriétaire d'un vaste domaine et d'exploitation d'arbres.
Aimée ne connait rien à la vie conjugale, elle partagera sa vie avec cet homme de dieu, torturé par la vie, les déceptions et ravagé par la tristesse.
Un mari taciturne, une bonne efficace, des murs gris, du silence... un silence qui pèse énormément sur Aimée. Elle se sentira seule, perdue.
Pour elle, quelques chose ne va pas, un secret étouffe l'air... quelques événements surviennent ici et là mais comment dirais-je ? Rien qui puisse stresser, dans sa candeur surfaite j'ai trouvé qu'Aimée exagérait un tantinet.

Le point positif: Cécile Coulon excelle dans la description des lieux, des personnages. L'immersion est totale dans une ambiance froide et grisâtre dans cette grande demeure perdue au milieu de la forêt d'or.
Coulon nous transmet son amour pour le terroir, le labeur et la nature.
Le récit est quand même bien rythmé je n'ai pas lâché le roman, y a du suspens, on s'affole, on se demande ce que cache ce domaine, la mayonnaise monte , monte puis splashhhh tout tombe d'un coup. Finalement ce n'est que ça, toute l'histoire repose sur ça !!!
Une histoire de trahison avec le fils de la bonne.
Trop classique.
Je croyais que ce roman allait me bousculer dans l'horreur mais non !

J'insiste: ça reste une bonne lecture mais avec une pointe de déception à la fin.

Au XIXe siècle, au temps des mariages arrangés, Aimée, fille unique de bonne famille épouse Candre Marchère, jeune et riche propriétaire terrien, exploitant forestier. Au coeur de cet imposant domaine jurassien, riche de cette forêt d'Or étouffante et oppressante, Aimée va devoir trouver sa place au côté d'un mari gentil, attentionné mais malgré tout distant, solitaire et triste. 
Entre une mère partie trop tôt, aux cinq ans de Candre ; une première épouse décédée subitement six mois après leur mariage ; Henria, domestique dévouée ayant élevé Candre comme son propre enfant et Angelin, fils biologique d'Henria, jeune garçon muet, craintif, au comportement parfois bizarre ; tout devient pesant, angoissant, menaçant pour Aimée qui commence à perdre pied.  
L'arrivée providentielle d'Emeline, jeune professeure de musique, va sortir Aimée de sa torpeur, lui redonner confiance et faire voler en éclat tous ces non-dits, ces mystères qui hantent le domaine des Marchères. 
 
🅼🅾🅽 🅰🆅🅸🆂 
💥 J'ai découvert Cécile Coulon en mai dernier, dans le cadre du Prix des lecteurs Livre de Poche, où son roman, une bête au Paradis, faisait parti des sélectionnés.  Très gros coup de coeur pour ma part, qui a d'ailleurs remporté mon vote final. 
J'attendais avec impatience la sortie de ce nouveau titre « Seule en sa demeure » annoncé pour cette rentrée aux Editions Iconoclaste. 
Tout dans cette sublime couverture m'a de suite attirée et intriguée. Les deux premières pages de prologue m'ont immédiatement séduite et je ne l'ai plus lâché. 
J'ai retrouvé avec infiniment de plaisir le style de Cécile que j'aime tant. Chaque mot, chaque verbe, chaque adjectif est soigneusement choisi, pensé, agencé pour éveiller nos cinq sens, visualiser les lieux, ressentir l'ambiance, vivre les personnages, sentir, goûter. 
Ce roman a comme un petit air de conte à la mode Charles Perrault avec un début à la « Il était une fois » et une fin étonnante à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. 
Avec cette seconde lecture, Cecile Coulon rejoint, sans hésitation aucune, le cercle fermé de mes autrices et auteurs de coeur 💝. 

Un style riche, foisonnant, élaboré, imagé, qui s'adresse aux sens, et d'une grande puissance évocatrice. Une atmosphère envoûtante et mystérieuse, avec l'inquiétude qui croît jusqu'au dénouement final, plutôt inattendu. Un livre où la nature, végétale ou animale, est très présente et semble faire écho aux émotions successives de l'héroïne