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Daniel Cunin (Traducteur)
EAN : 9782841567539
58 pages
Editions du Rouergue (28/04/2006)
2.79/5   7 notes
Résumé :

C'est à cette fête de famille que j'ai compris pourquoi ma cousine Stina avait l'air niais : elle ne mange jamais de viande. Mais j'ai pas su pourquoi ce repas s'est terminé par une grande dispute et pourquoi Stina et ses parents ont disparu de nos vies pendant tout un temps.
Nous, les enfants, on était installés à part, à une grande table ronde. Je m'ennuyais vraiment ce jour-là et mon cousin Nisse aussi.
On a commencé à ricaner ensemble ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Mon regard est retombé dans ma bibliothèque pour ados sur cet ouvrage que j'ai relu avec plaisir. L'auteur épingle avec une méchanceté assumée, la violence familiale. Tous les coups sont permis, surtout les plus bas sur les plus faibles. Les grands vivent leurs vies de grands et les petits se débrouillent entre eux. Ça grince, ça coince, ça ripe et pourtant ça cogne juste. Pour ceux qui se diront que cela n'arrive que chez les pauvres, qu'ils se penchent sur la violence des riches, certes plus masquée, mais tout aussi rude, voire plus. Les personnages sont attachants malgré le malaise qui ressort de l'histoire. le décor est très bien planté. Il sait y faire, ce cher Bart.
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Voilà un court texte qui met en scène la méchanceté et la violence ordinaire à l'oeuvre dans les familles.
Dans une ambiance plombée que l'on découvre lors de repas , trois enfants, cousins /cousines, se retrouvent ensemble. Deux s'uniront contre l'autre, bouc émissaire rêvé qui leur permettra de rejouer à leur tour ce qu'ils voient de leurs parents et qu'ils ne comprennent pas.
Les moqueries basées sur la différence, et renforcées parce qu'ils ont pu entendre des parents, finiront par devenir un jeu cruel et violent où les enfants deviendront bourreau, victime et spectateur impuissant.
"Oreille d'homme ou comment on a failli tuer Stina"se finira sans drame, mais aura justement relaté comment des enfants dans leur jeu de "papa et maman", mettent en scène des violences et des humiliations qui sont liées à leur expérience... La victime joue le rôle de l'enfant...
http://sylvie-lectures.blogspot.com/2007/06/oreille-dhomme-bart-moeyaert.html
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Voilà un court texte qui met en scène la méchanceté et la violence ordinaire à l'oeuvre dans les familles.
Dans une ambiance plombée que l'on découvre lors de repas , trois enfants, cousins /cousines, se retrouvent ensemble. Deux s'uniront contre l'autre, bouc émissaire rêvé qui leur permettra de rejouer à leur tour ce qu'ils voient de leurs parents et qu'ils ne comprennent pas.
Les moqueries basées sur la différence, et renforcées parce qu'ils ont pu entendre des parents, finiront par devenir un jeu cruel et violent où les enfants deviendront bourreau, victime et spectateur impuissant.
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Parfois, on ne sait pas bien pourquoi les adultes se disputent. En tout cas, Nisse et sa cousine n'ont pas compris pour quelle raison oncle Jan, tante Altje et leur fille Stina ont quitté si brusquement la fête de famille. En même temps, cela n'est pas une grosse perte, parce que Stina a vraiment l'air trop bête ! D'ailleurs, c'est simple : quand toute la famille s'est réconciliée après le décès de la mère de tante Altje, Nisse a eu envie de rigoler un coup aux dépens de Stina. C'était une très mauvaise idée, et d'ailleurs, cela n'a fait rire personne…

L'avis de Catherine, 13 ans : Sous des abords légers de jeux d'enfants, ce récit est assez violent. Mais il est très agréable à lire.

L'avis de la rédaction : D'où vient ce goût amer qui reste après la lecture de ce roman ? Sans doute du fait que Bart Moeyaert y développe un thème peu habituel : la perversité enfantine, racontée avec des mots d'enfant. Troublant et fascinant.
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C'est un tout petit livre (une soixantaine de pages) que nous offre l'écrivain Bart Moeyaert avec Oreille d'homme. Un auteur que j'ai découvert récemment et dont je vous ai parlé ici.

Dans ce roman destiné aux jeunes, on retrouve des enfants qui, à cause d'une dispute familiale, deviennent inséparables. En fait, cousin et cousine se suffisent à eux-mêmes et deviennent l'un pour l'autre cette part manquante qui leur était nécessaire pour exister. Enfin, c'est ce qu'ils croyaient jusqu'à ce que la famille se trouve à nouveau réunie à cause d'un enterrement et que Nisse montre son vrai visage. Un visage dur, voire monstrueux et même cruel. Un visage qui changera la donne du tout au tout et qui donnera aux lecteurs matière à réfléchir. Il est parfois des jeux qui vont trop loin et Bart Moeyaert nous le montre ici sans détour mais avec juste assez de subtilité.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 décembre 2006
Lecture jeune, n°120 - Les éditions du Rouergue publient un troisième texte de Bart Moeyaert, auteur encore trop peu connu en France. Au fils des parutions, la singularité de son univers et la force de son écriture s’imposent. Ce récit, d’une extrême densité et tension, est une nouvelle plongée au coeur des relations familiales. La scène d’ouverture est une fête à l’occasion d’une naissance. Oncles et tantes, cousins et cousines sont réunis, mais très vite les relations dégénèrent « à cause du passé ». Les portes claquent, les remarques perfides fusent. Même les jeux les plus anodins tournent mal. « Jouer à la famille » devient l’occasion pour les enfants de brutaliser une cousine, et de la soumettre à leurs propres modèles. Dans ce récit d’enfance, les adultes semblent hors champ. Leurs paroles et leurs gestes sont rapportés, leurs mains frappent et leurs voix ordonnent. La narratrice ne comprend pas leur monde, complexe, triste, étroit. Mais elle saisit parfaitement le caractère inéluctable de la reproduction des situations : « On avait aussi envie de se disputer, histoire de pouvoir se réconcilier comme nos parents le faisaient ». Le style est concis, direct et vif, il ne s’embarrasse pas de détours, à l’image des constats des enfants. Cette écriture très visuelle sert un propos parfaitement maîtrisé qui peut glacer ! Nous posons néanmoins une limite, celle de l’âge des protagonistes qui sont de très jeunes enfants. L’identification sera difficile pour le lecteur adolescent. Gageons alors qu’il puisse prendre le recul nécessaire et entendre la voix de l’enfance. Hélène Sagnet
Lire la critique sur le site : Lecturejeune

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