Un troisième tome dont la trame principale, de nouveau basée sur une histoire d'amour sur fond de guerre à Pavlos, s'aligne parfaitement avec les deux tomes précédents. On recroise les scènes des deux premier tomes, mais cette fois ci à travers le regard d'Elias Cohen et sous le dessin de
Cuzor.
Un dessin plus accessible, plus chaud et plus rond qui, personnellement, m'a bien plus. La rondeur du dessin se répercute également dans les cadres et le caractère de la voix-off, également plus arrondis.
Le fait de changer à chaque fois de dessinateur donne parfois (et peut-être plus dans ce tome) du mal au lecteur pour reconnaître les différents personnages. D'un autre côté, le fait de revoir des scènes identiques aux tomes précédents, mais du pinceau d'un autre dessinateur évite le copier-coller trop facilement utilisé dans d'autres séries. Ici, on retrouve juste une sensation de déjà-vu, mais déjà vu sous un autre angle, avec des sentiments différents et d'autres couleurs. de plus l'alternance des dessinateurs permet une parution plus rapide des albums.
Et si ce tome est de nouveau dédié à l'histoire d'un des personnages, on a déjà compris qu'il ne faut pas commettre l'erreur de se focaliser sur cette personne, car c'est bien dans l'arrière-plan qu'il faut chercher les détails qui donnent toute la dimension de cette série. C'est là que se situent les interactions avec les autres tomes et les subtilités que l'on découvre en relisant les tomes dans le désordre.
Ce sont ces détails qui donnent toute l'épaisseur à cette série, dont la façade pourrait injustement être interprétée comme trois histoires d'amour à l'eau de rose.