Je découvrais cet auteur norvégien de romans policiers. Je n'ai pas été totalement conquise, à cause de la barrière de la langue avec des noms de lieux ou de personnages assez difficiles à mémoriser. Dans ce roman, il y a aussi différentes enquêtes et plusieurs histoires qui s'entremêlent, et le lecteur peut se demander dans quelle direction l'auteur veut le conduire, et si les affaires sont liées... J'ai aussi trouvé la fin très inattendue, pas assez explicite, comme un peu bâclée.
Un peu en retrait par rapport à cette lecture, d'où ma note moyenne.
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Un roman noir centré sur Oslo.
Une écriture sans fioritures.
Vous ne trouverez pas dans ce livre de grandes réflexions philosophiques, pas de bons mots juste efficacité et un minimum de psychologie pour des personnages à double ou triple facettes.
Une roman détente, sans prise de tête, une bonne intrigue avec ce qu'il faut de suspense, de surprises et de respirations.
Une belle exploration d'Oslo en 2010, ville en pleine explosion auchitecturale, de nouveaux immeubles vont transformer la ville, de nouveaux quartiers se développent et nous sommes invités à parcourir la ville dans tous ses tours et détours.
Excursion norvégienne agréable.
Le suspens final est bien trouvé, l'équipe de policiers devra t elle accueillir de nouveaux membres devant la disqualification de certains !
Au revoir Frølich, dommage je vous aimais bien !
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Au coeur d'un été torride à Oslo, le cadavre d'une femme atrocement mutilée est découvert dans une benne à ordures. L'inspecteur Frank Frohlich est nommé sur cette enquête et dès l'identification, reconnaît l'inconnue : quelques heures plus tôt, il l'a interpellée pour possession de drogue et relâchée, juste avant d'apprendre qu'elle est la nouvelle fiancée d'un de ses amis d'adolescence. du coup, pour Frank, l'enquête s'annonce difficile. Impliqué comme il l'est, difficile de rester objectif, et encore plus quand son passé refait surface...
Un polar sans grande envergure qui met en scène une équipe de flics d'Oslo très hétéroclite et dont on pressent qu'elle pourrait devenir récurrente dans d'autres romans (certains personnages semblent cacher des secrets dont on n'attend que le dévoilement!). La chaleur torride donne un peu d'épaisseur à l'intrigue, elle pose une ambiance... (en fait, on apprend à un moment qu'il doit faire 25°C, torride en effet... pour un pays scandinave!!!) Mais je n'ai été emballée ni par les personnages, ni par l'intrigue, ni par le style, assez inconsistant.
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Lu en Mai 2019
Un enquête est laissée derrière une autre plus importante. Cependant le policier Frank Frolich n'est pas d'accord car il connait les personnes dans la deuxième enquête. Il devra quand même s'en occuper. Il continuera la première enquête malgré les ordres reçus.
Les enquêtes sont intéressantes. On perçoit l'adolescence de Frolich mais sans réellement la connaitre, on la devine. Je pensais que cela serait plus approfondi comme le suggère la quatrième de couverture.
Pour moi, il ne s'agit que d'une lecture superficielle. Je n'ai ressenti, les sujets ne sont pas assez développés.
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ce livre n'est pas intéressant du tout, ni au niveau de l'intrigue, ni au niveau des personnages. Très plat.
A Oslo, le cadavre d'une femme est retrouvé nu dans une benne à ordures, soigneusement enveloppé dans un film plastique et les parties génitales ébouillantées. L'inspecteur Frank Frolich, chargé de l'enquête, découvre que la victime est celle qu'il a arrêtée la veille en possession de stupéfiants avant de la croiser au bras d'un ancien ami d'enfance. Bientôt, une étudiante ougandaise disparaît.
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Il avait besoin de respirer un peu d'air frais, mais pour baisser les vitres électriques, il devait d'abord mettre le contact. Cela allumerait alors automatiquement les phares et, très probablement, flanquerait tout par terre.
Il leva le bras et posa le dos de sa main contre la vitre. Il distingua vaguement les aiguilles de sa montre. A peine deux heures du matin. Il appuya sa tête contre le verre. Jeta un millième coup d'oeil à la maison au fond de la rue. Lumière jaune aux fenêtres. Aucune activité.
Son portable se mit à vibrer dans sa poche de poitrine.
Ce dimanche s'annonçait étouffant. Le soleil dans le ciel bleu serait brûlant, le bétail somnolerait à l'ombre, sans même se donner la peine de brouter. Le chemin de gravier était déjà poussiéreux. Le silence était tel que l'on entendait littéralement le soleil en train de cuire tout ce qui se trouvait sous ses rayons et la sueur en train de couler ; un silence seulement rompu par des mots isolés qui se faufilaient parmi les arbres, des bribes de conversation entre des gens qui n'avaient envie de rien, si ce n'est de discuter.
Ils veulent me faire croire que le monde est différent de celui d'hier. Mais le monde n'a pas changé. Les gens sont les mêmes. Il y a vingt ans, il n'y avait pas de relais téléphoniques pour enregistrer les portables, il n'y avait pas de péages ni de radars mobiles pour enregistrer où passaient les voitures et il n'y avaient pas non plus de caméras de surveillance à tous les coins de rue. Pourtant, nous arrêtions les meurtriers. Nous faisions notre boulot de policiers.
Était-ce possible ? La social-démocrate de Baerum au pieu avec le chaînon manquant, le primate raciste qui bandait lorsqu'on lui confiait une mission musclée ?
Certaines personnes sont allergiques à certains mots. Gunnarstranda avait eu un professeur de langues qui sautait au plafond lorsqu'il entendait un mauvais usage de la préposition "sur" - par exemple : "vous habitez sur Oslo ?" L'homme prédisait le déclin de la langue et se la culture et semblait prêt à tuer pour cette même raison.