Moi, boy

Je n'avais pas lu la quatrième de couverture je ne savais donc pas qu'il s'agissait d'un livre autobiographique. Il faut savoir que je ne suis pas fan tout simplement parce que la vie privée des gens ne m'intéresse pas le moins du monde. Malgré à j'ai apprécié ce livre. Roald Dahl nous raconte ses souvenirs d'enfance (avec plusieurs photos et illustrations au passage.) Sa vie de famille, l'école, ses petites aventures avec ses camarades, etc...Le plus intéressant pour moi a surtout était de découvrir un peu comment était la vie de l'époque. (Je suis bien contente d'être née a la fin du 20e siècle!) Mais même si j'ai apprécié ce livre, je ne change pas d'avis sur les autobiographies. Il se laisse lire, il est parfois même amusant mais rien d'extraordinaire ou de vraiment intéressant.
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enfant, j'ai dédaigné les oeuvres de Roald Dahl, pressée de quitter la littérature jeunesse pour me plonger dans LA littérature tout court ! la bibliothèque de mes parents recelait des trésors tellement tentants ! je me souviens du dédain que j'éprouvais pour mes camarades s'enthousiasmant pour Charlie et la Chocolaterie…
et puis je suis devenue mère et j'ai lu Roald Dahl à mon fils très tôt, probablement aussi par snobisme (« pendant que vous lisez oui-Oui à votre bambin, nous en sommes déjà au
niveau « supérieur »). et ce fut un coup de coeur pour moi.
c'est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans l'enfance de l'auteur. une lecture émouvante qui retrace une enfance baignée d'amour mais non exempte de pertes et d'injustices.
une époque disparue renaît avec vivacité sous la plume de Roald Dahl.
un très beau voyage qui a, cependant été dur lors des épisodes relatant les punitions corporelles particulièrement injustes et violentes.

Je dois avouer ne découvrir Roald DAHL que grâce à la lecture scolaire de mon fils. J'ai pu donc passer une vie entière à ignorer cet auteur anglais de la littérature jeunesse. À aimer sa création, sa manière de décrire, je remonte le filon : partant de Mathilde, poursuivant bien sûr par Charlie et la chocolaterie, passant par Fantastique Maître Renard, je découvre désormais son récit autobiographique.

Roald DAHL réfute cette idée d'autobiographie pour « Moi Boy » car il ne regorgerait pas suffisamment de détails que nécessite ce genre littéraire. Néanmoins, nous suivons chronologiquement sa vie depuis la rencontre entre ses parents.

Nous pouvons regretter que ce livre soit classé dans la littérature jeunesse quand on voit la gravité de certains événements de sa vie (perte de sa soeur aînée a l'âge de 4 ans, puis de son père, le courage de sa mère à vouloir leur faire suivre le destin fixe). D'ailleurs, à regarder le classement BABELIO des livres similaires, nous y trouvons Jean-Paul SARTRE, Cavanna, Virginia WOOLF, Stendhalien… Je n'ai pas vu beaucoup de ces souvenirs d'enfance aux éditions Folio Junior !

Comme nous voulons nous l'étiqueter en roman jeunesse, cet univers n'a rien à envier à la plume d'un Goscinny pour le petit Nicolas (les illustrations de Quentin BLAKE pour moi ne valant pas le charme des croquis de Sempe) ou d'un Pagnol dans son cycle du temps retrouvé.

La myriade de personnages hauts en couleur qu'il fréquente (Thwaites - son camarade fils de médecins, Mme PRETCHETT - la marchande de bonbons, M. COOMBES - le principal) ; les petites expériences qui font sa vie (avec par exemple : la confiserie sur le chemin de son école, la violence des adultes envers les enfants au nom de l'éducation, les vacances d'été en Norvège, son pays natal, son début d'internat) laissent poindre la naissance de son oeuvre.

J'adore les histoires racontées par Roald Dahl et pourtant, bizarrement, je ne m'étais jamais intéressée à sa vie. C'est surprenant en faite, parce qu'en règle général, j'aime beaucoup me renseigner sur la vie des auteurs que j'apprécie. Ce livre est la première partie de son histoire. Il nous livre des anecdotes de sa naissance, jusqu'à son départ en Égypte. Je lirai sans hésiter la suite que l'on peut trouver dans le livre Escadrille 80.

Nous découvrons donc le jeune Roald, petit garçon espiègle qui ressemble incroyablement aux personnages de fiction qu'il nous a fait découvrir dans ses livres. D'ailleurs, j'ai plusieurs fois oublié que je lisais une "autobiographie" car il ne se concentre que sur les faits qui l'on marqué en tant qu'enfant.
L'enfance de Roald n'est pas toujours facile. Il perd son père jeune et est élevé par sa mère qui délèguera plus tard son éducation à un pensionnat anglaise, comme cela se faisait beaucoup à l'époque. On découvre alors avec lui ses premières bêtises, les premiers coups de canne, ses premiers trésors.

J'étais surprise de ne pas en apprendre plus sur ses soeurs, il faut dire qu'il a vécu une grande partie de sa vie en internant, mais je pense que si je devais vous raconter mon enfance, je vous parlerais énormément de mes parents et de mes frères. Peut-être est-ce aussi du à un peu de pudeur de sa part?
J'ai en tout cas beaucoup aimé les petits extraits de lettres tirés de sa correspondance avec sa mère. J'aurais aimé que le fait d'écrire des lettres ne se perde pas, ça me rend nostalgique.

J'ai beaucoup aimé le passage qui fait référence au futur et célèbre Charlie la chocolaterie, qui doit être mon livre préféré de cet auteur et pour lequel j'ai une affection toute particulière.

On se retrouve dans un mois, pour parler d'un autre livre de l'auteur, une histoire de sorcières. Je ne vous en dis pas plus...
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Il y a quelques semaines, le magazine LIRE a sorti un hors-série sur Roald Dahl. Présentant l'oeuvre de l'auteur et sa vie, ce magazine m'a fait ajouter à ma liste les deux livres concernant l'autobiographie de Dahl, Moi, Boy et Escadrille 80. En ouvrant Moi, Boy, je n'imaginais plus que j'avais déjà eu ce livre entre mes mains il y a probablement plus de 20 ans. Et pourtant... Tandis que je tournais les pages au gré des mots, ceux-ci sont revenus à ma mémoire et je me suis revue frissonner à la lecture de l'un des souvenirs de Roald Dahl. Car oui, j'ai déjà lu Moi, Boy, forcément. Sinon comment aurai-je pu me souvenir de cet extrait ?!

A la réflexion, si j'ai lu ce livre pendant mon enfance, il est clair que je ne l'avais pas forcément autant apprécié qu'aujourd'hui. Avec quelques années de recul, après quelques (re)lectures de cet auteur, Moi, Boy m'a permis d'avoir une réponse à plusieurs des questions que j'ai pu voir émerger au fil de mes lectures, notamment l'origine de ce rapport visiblement compliqué avec les adultes qu'il met en scène.

Avec la même absurdité, le même grain de folie et le même humour que ceux déployés dans ses romans, Roald Dahl se raconte et se met en scène à travers plusieurs souvenirs marquants. Les enfants les plus sages du monde ne manqueront pas de trouver de quoi faire tourner en bourrique leurs parents ou enseignants, mais s'effrayeront peut-être devant les châtiments racontés par un Roald Dahl peut-être âgé lors de la rédaction de ces mémoires, mais très certainement encore traumatisé !

Une lecture agréable par la surprise du souvenir qu'elle a ramené à ma mémoire, et intéressante pour qui s'intéresse à l'oeuvre de cet écrivain britannique.
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Titre du livre: Moi, Boy Source: images.google.fr
Auteur: Roald Dahl booknode.com

I- L'autobiographie d'un garçon

Roald Dahl, un garçon comme tous les autres, décide plus tard de faire une autobiographie à partir de ce qu'il se souvient (de l'âge de ses sept ans jusqu'à ses vingt ans). Puisqu'il faut un début à tout, Roald Dahl perd son père (Harold Dahl) à l'âge de trois ans.
Sa mère l'inscrit dans une école à Landaff (près de chez eux à Cardiff), mais il se fera malheureusement renvoyer de celle-ci car il aura mis une souris morte dans un bocal à bonbon d'une boulangerie pas très loin, et se fera dénoncer par le propriétaire de celle-ci. Il fera la fin de son trimestre à St Peter's.
A l'âge de douze ans, sa mère l'inscrira dans le collège de Repton et il deviendra pensionnaire. Beaucoup de bêtises seront faite par ce garçon, comme par exemple ; demander une plume à son voisin durant une rédaction car la sienne est cassée, mais de se faire prendre et être accusé de tricherie et de menteur. Ou autre anecdote, les collégiens se voyaient attribuer une boite grise de chocolat Cadbury, donc Roald Dahl partait dans des rêves, comme trouver le meilleur chocolat au monde et trente-cinq ans plus tard, il se rappela de cela et commença à écrire son deuxième livre pour enfant « Charlie et la Chocolaterie », livre qui deviendra, par la suite très célèbre.
Mais que se passera-t-il après le collège pour Roald Dahl ? Sa mère, sera-t-elle fière de lui ?
À vous de le découvrir...

II- le point fort du livre : Son originalité

L'histoire est donc une autobiographie, le pacte autobiographique (Franchise, Vérité, Sincérité) est mis en place. D'après moi, le message de ce livre est que tout le monde à une jeunesse et qu'on fait souvent des erreurs, mais cela nous en apprend plus sur la vie.
Cette autobiographie était très fluide à lire et allait relativement vite, car les chapitres sont courts ce qui permettait de s'arrêter à n'importe quel moment mais aussi, il capte notre attention facilement, comme exemple ; le moment où Roald à un accident de voiture avec sa famille et que son nez s'était « décoller », s'était répugnant mais vraiment réel.
Le style est plutôt comique parce que les bêtises d'un enfant, c'est toujours drôle.
Ce livre est aussi organisé, j'affirme que cela est important pour ne pas se perdre dans une autobiographie et pour cela il a commencé à faire un chapitre sur ses parents, ensuite une première partie dans lequel était une partie des chapitres de son enfance (de sept à neuf ans), après une autre grande partie qui contenait les autres chapitres de son enfance (de neuf à treize ans), et pour finir une troisième partie dans lequel était mis les chapitres sur son adolescence (de treize à vingt ans).
Mais je pense que le point fort de ce livre est l'originalité, parce que Roald Dahl a inséré de vraies photos de famille, de ses soeurs ou de ses parents, ou encore de faire quelques dessins sur des pages, (ex : canne du principal, pipe du petit ami à sa soeur... ) et aussi d'avoir gardé les lettres de sa mère qu'il lui envoyait quand il était au pensionnat, je trouve cela agréable et j'apprécie beaucoup. Et enfin la couverture, à première vue, il est évident qu'on ne voit rien de spécial, mais après avoir lu le livre, on sait que chacun des objets de la couverture ont une signification ( la boite à nanan, la souris morte, les lettres de sa mère...).

Ce livre parle de l'enfance d'un petit garçon, autrement dit, de l'enfance de Roald Dahl, de ses bêtises et de ses canulars. J'apprécie ce livre car on peut se reconnaitre au travers de certaines bêtises plus ou moins graves qui ont rythmé notre enfance comme par exemple le moment où le garçon fait semblant d'avoir l'appendicite. J'ai vraiment adoré beaucoup de passages mais j'ai moins préféré le moment où j'ai su ce que subissait le petit garçon. Pour résumer, je trouve ce livre intéressant car il nous fait rappeler de bons souvenirs et est idéal pour les longs trajets ou pour les vacances.

C'est un livre qui se lit comme un roman, et dont certains personnages, d'ailleurs, semblent tout droit sortis d'un roman de Charles Dickens (l'auteur, au XIXe siècle, d'Oliver Twist et de David Copperfield). Il y a par exemple la marchande de bonbons de Llandaff, l'horrible Mrs Pratchett, une « vielle sorcière », laide, moustachue, sale et méchante, ou encore le terrifiant capitaine Hardcastle, ce professeur sans cesse agité de tics et de grognements, au visage barré d'une énorme moustache.

Mon tout premier Roald Dahl quand j'étais enfant, un souvenir impérissable...

moyen