Myrmidon, tome 6 : Myrmidon et la bête de la montagne

En dernière page : À partir de 2 ans. de case en case, d'image en image, les jeunes enfants découvrent la lecture avec plaisir et autonomie !
Déjà le processus de lecture de la bande dessinée n'est pas acquis à cet âge, mais dans cette histoire sans parole, la lecture se fait dans plusieurs sens, mais il faut parfois tourner l'album à 90° dans un sens ou dans l'autre, même pour moi, ça n'était pas très clair. C'est inutilement compliqué, il faut trouver la petite flèche qui indique dans quel sens il faut lire dans le bord de la feuille; le personnage peut apparaître plusieurs fois dans la même vignette, et il faut suivre les traits de mouvements pour comprendre les déplacement de Myrmidon
Les illustrations de m'ont pas non plus emballé, la colorisation est froide et sans vie, les animaux sont représentés sans couleur, au trait avec une grande surface blanche, le style graphique est conventionnel et pas vraiment dynamique, les paysages de montagne auraient pu apporter plus de grandeur à l'ascension, on a juste une paroi d'un aplat brun sur le bord de l'image.
Tout cela ne serait pas si grave si l‘histoire se tenait, mais ça n'est pas le cas. Myrmidon glisse et se retrouve projeté dans la montagne où il va affronter le Yéti et le condor. Je ne sais pas si la volonté est burlesque, humoristique ou tragique et dramatique, mais le fait qu'il y ait un doute, cela montre bien que l'objectif est raté, j'ai même trouvé ça inutilement violent. Je pense que pour explorer le monde merveilleux de la bande dessinée avec les enfants, il y a bien mieux.