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Un bonheur si fragile tome 4 sur 4
EAN : 9782896472628
530 pages
Éditions Hurtubise (30/10/2010)
4.41/5   48 notes
Résumé :
1921. Son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l'adversité avec le caractère qu'on lui connaît. Heureusement, Philippe et Norbert s'investissent davantage ; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa mère en devenant institutrice alors qu'Élise est attirée par la vie au couvent. De leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables. Si le premier est de plus en plus bourru avec l'â... >Voir plus
Que lire après Un bonheur si fragile, tome 4 : Les amoursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Voilà ! Les aventures de Corinne Boisvert se terminent avec ce dernier tome.
Ce fut un réel plaisir de lecture que cette saga québécoise qui m'a fait découvrir la vie de ce petit village et de ses habitants au tout début du XXième siècle.
Mine de rien, au delà de l'histoire et des péripéties familiales qui se déroulent tout au long de ces quatre tomes, l'auteur met en scène, sans avoir l'air d'y toucher, certaines problématiques de cette époque :
- l'émancipation des femmes qui s'amorce avec la nouvelle génération (Germaine et Alexandra, deux jeunes femmes dynamiques qui ne s'en laisseront pas conter).
- la situation de leurs ainées qui n'ont pu avoir d'indépendance qu'au prix d'un célibat ou d'un veuvage, vite problématiques dans une société où ce n'est pas la norme, quand il n'est déjà pas facile de s'en sortir à deux...
- La charge imposante de travail qui pèse sur les épaules féminines (dans et en dehors de la maisonnée), en plus de celle de la maternité « Autant d'enfants que Dieu voudra bien vous en donnez » vaste programme... et grande famille, à nourrir et à gérer !
- le décalage qui se creuse entre les populations « de la ville » et celles qui « en campagne » vivent en interdépendance, attentifs au temps, celui qu'il fait, celui qui passe : à chaque heure suffisant sa peine...
- cette prégnance de la religion qui accompagne chaque jour, chaque événement de la vie personnelle et sociale : le cour des journées, rythmées par les prières et les messes.

Si vous aimez Québec, les sagas familiales et les romans du terroir, je ne pense pas que vous puissiez être déçu par Un bonheur si fragile.
En tout cas, pour moi, qui ne m'attardais jamais sur ce genre de romans, ce fut une très belle découverte.
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1921, nous retrouvons Corinne Boisvert, veuve depuis maintenant un peu plus de 2 ans. Elle peut désormais compter sur l'aide de Phillipe et Norbert, ses garçons, pour le dur travail de la ferme. de plus, grâce à l'héritage du grand père de son mari, elle peut financer les études de sa fille Madeleine afin qu'elle devienne institutrice.
Lorsque son beau-père Gonzague Boisvert meurt accidentellement, Philippe se retrouve propriétaire des camions de son grand-père, ce qui va lui permettre de reprendre les contrats de ce dernier avec la voirie et ainsi avoir une nouvelle source de revenu.
Corinne voit ses enfants devenir adultes et petit à petit elle envisage de refaire sa vie, d'avoir une épaule sur laquelle s'appuyer, mais qui pourrait remplir ce rôle sans être effrayé par sa famille nombreuse ? le beau Ian Sullivan fraichement arrivé à Saint-Paul-des prés mais qui a un peu trop d'assurance ? Jocelyn Jutras le voisin amical ? Ou peut être Rosaire le jeune orphelin que Corine a gardé à ses cotés pendant plus de 7 ans il y a bien longtemps, et qui semble porter à la jeune femme une véritable adoration ?
Ce dernier volet de la saga est à la hauteur des trois premiers, Corinne est une femme de caractère à qui la vie n'a pas fait de cadeau mais qui reste toujours positive et qui va de l'avant, une femme de caractère, une mère de famille respectable, une fille aimante, un personnage tellement attachant que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire les quatre tomes de cette série "un bonheur si fragile"
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Vous cherchez un bon gros livre à lire pendant les vacances ? Vous aimez les belles histoires de famille et le parler du Québec ? La série des 4 tomes d'" Un bonheur si fragile" est particulièrement adaptée !

Dans le tome 4, on retrouve avec grand plaisir Corinne et toute sa famille (voir les billets sur les lectures des tomes 1, 2 & 3), l'organisation de la vie quotidienne à la ferme en ce début de XXème siècle - faire le "train" matin et soir, fabriquer son savon, changer régulièrement la paille des matelas, se déplacer à boghei... et celle de la vie sociale, le marguillier qui préside le conseil de fabrique de la paroisse, les veillées du soir en famille ou avec les voisins, l'obéissance totale au clergé...

Les personnages sont toujours aussi attachants, l'écriture savoureuse et l'histoire très prenante ! Un régal !

Premières phrases : " Va moins vite, Norbert ! On va arriver tout crottés à Saint-François. L'adolescent de seize ans jeta un bref coup d'oeil à sa mère, assise à l'arrière de la voiture avec Elise et Lionel avant de répondre sur un ton un peu agacé : ça me fait rien M'man, mais si on va plus lentement, on risque de rester pris au milieu du chemin. C'est pas roulable. La petite femme au chignon blond ne dit rien, se contentant de regarder d'un air distrait le paysage gris qui défilait sous ses yeux en ce début d'après-midi du mois d'avril. C'est de valeur que Pâques soit aussi de bonne heure cette année, fit remarquer sa fille Madeleine, assise près de son frère, sur la banquette avant du boghei. Si ç'avait été plus tard, on aurait peut-être pu étrenner un nouveau chapeau."

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Quatrième et dernier tome d'un bonheur si fragile.

Veuve depuis trois ans, Corinne s'organise une nouvelle vie seule avec ses enfants. Elle songe maintenant à refaire sa vie car ses enfants vont bientôt quitter le nid. Un tome bien plus léger que le précédent. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Corinne Boisvert. Elle trouve enfin le bonheur à la fin du roman.

C'est avec regret que je quitte la si attachante famille Boisvert.
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Et voilà le 4ème et dernier volume de la saga québecoise. C'est une bonne lecture d'été, sans prise de tête, avec une héroïne bien vaillante et attachante.

Ce roman m'a souvent fait penser à la série « Magasin général« , et pas seulement parce que les couvertures sont dessinées par Loisel, mais les BD mettent beaucoup plus en valeur la vie sociale du village alors que ces romans sont des collections d'anecdotes.
Ici, la vie économique est à peine effleurée, à part la rapacité du vieux Boisvert, et si l'argent est souvent un sujet, on n'a aucune idée des ressources de la ferme ; le roman célèbre beaucoup l'autosuffisance et évoque quelques surplus mais en va pas plus loin..

Ce dernier tome se déroule deux ans après la mort de Laurent. Philippe a toujours mauvais caractère mais il a trouvé une « blonde » qui va le dompter ; Madeleine est devenue institutrice au village et Léopold va se déclarer ; Norbert, toujours espiègle, devient un « bon habitant » ; Elise va a son tour au couvent et y prend goût tandis que Lionel se partage entre l'école et les travaux de la ferme.
Lucienne, la mère de Corinne, finit par acheter une maison et vend sa ferme a Anatole, au plus grand plaisir de sa belle fille Thérèse, et quand le grand-père Boisvert meurt, Henri et Charles attendent l'héritage avec impatience…

Heureusement, il y a un peu d'inattendu, avec une bonne surprise pour Léopold, et une autre pour Philippe ; de nouveaux arrivants au village, dont le séduisant Ian Sullivan qui va faire la cour à Corinne…

Je ne vais pas plus dévoiler l'intrigue mais tout finit bien après de gentilles péripéties.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
— Toi, t'es trop jeune pour comprendre, la rembarra sèchement le grand-père de son mari.
— Je veux pas être impolie, grand-père, reprit la jeune femme toujours aussi frondeuse, mais le monde change. C'est pas parce que je porte une robe que je suis stupide. Le temps où les femmes pouvaient parler seulement quand leur mari leur permettait de le faire est fini depuis longtemps.
À cette heure, on a le droit de voter aux élections, au cas où vous le sauriez pas.
— Seulement au fédéral, ma fille, intervint Henri, réprobateur et gêné de voir sa bru manquer autant de tenue.
— Ayez pas peur, beau-père, on va finir par avoir le droit de vote au Québec aussi, affirma la jeune femme avec aplomb. J'ai lu dans ha Presse que madame Gérin-Lajoie a créé un comité le mois passé pour nous avoir ce droit-là.
— C'est une bonne nouvelle, l'encouragea Corinne en lui adressant un clin d'oeil.
— Ah ! Ça va être beau à voir, une affaire comme ça, se contenta de dire Gonzague en tournant son attention vers Corinne.
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_ En tout cas,moi, cette petite veuve là ferait ben mon affaire. Maudit que c'est un beau brin de femme ! Elle a un ben beau visage et tout ce qui faut ...

_ Whow, le père ! Excitez-vous pas comme ça, s'exclama Alcide Duquette avec un sourire moqueur. A votre âge, le cœur peut vous lâcher rien qu'à avoir des idées.

_ Surtout, mon Anselme, que t'es marié et que si ta Lucinda t'entendait dire ça, tu passerais un mauvais quart d'heure, intervint Magloire Côté, sérieux.

_ A part ça, qu'est-ce que tu veux qu'une jeunesse comme elle fasse d'un vieux trognon comme toi qui a même plus une dent dans la bouche ? demanda Lupien, sarcastique.
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_ T'oublies, la belle-sœur, que j'ai cinq enfants.

_ Cinq enfants qui, bientôt, auront plus besoin de toi. Ouvre les yeux, Corinne. Madeleine va se marier le printemps prochain. Ton Philippe cherche à se caser. Déjà, Elise et Norbert vieillissent vite ...
Dans quelques années, tu vas te ramasser comme moi, tu vas être toute seule comme une dinde à te demander quoi faire de ta peau.
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_ Ma seule consolation, c'est de me dire que j'aurai pas à revenir dans cette maison parce que je risque pas d'être invitée de sitôt par ces gratte-la-cenne.

_ Voyons, Juliette !

_ Je pense que Charles est le pire de la bande, ajouta la matrone avec un mépris évident.
Cette espèce de chenille à poils s'imagine déjà riche sans avoir à travailler !
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Norbert, tu vas faire l’homme de la maison et servir un peu de boisson à nos invités. Je m’occupe du vin de cerise. S’il y en a qui exagèrent, tu viens m’avertir tout de suite, dit-elle en riant. Il manquerait plus qu’ils se soûlent dans la maison d une veuve respectable le soir de noël.
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Videos de Michel David (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel David
Un bonheur si fragile T04: Les amours de Michel David aux éditions Kennes
1921. Son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l'adversité avec le caractère qu'on lui connaît. Heureusement, Philippe et Norbert s'investissent davantage ; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa mère en devenant institutrice alors qu'Elise est attirée par la vie au couvent. de leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables. Si le premier est de plus en plus bourru avec l'âge, le second rêve d'un bel héritage. Il y a aussi les amours : Philippe s'entiche de la petite Cécile Melançon, tandis que Madeleine reçoit la grande demande de Léopold. Voyant les projets de ses enfants prendre forme, Corinne se sent de plus en plus seule. Les voisins célibataires sauteront-ils sur l'occasion pour se rapprocher de la jeune veuve ? Corinne trouvera-t-elle enfin le bonheur tant espéré ?
http://www.lagriffenoire.com/1681-romans-un-bonheur-si-fragile-les-amours-vol4.html
Un bonheur si fragile Tome 1: L?Engagement de David Michel aux éditions
Alors que fidélité, piété et esprit de travail sont des vertus encouragées par le clergé tout-puissant, Corinne Joyal, issue d'une famille dont les membres sont liés par l'amour et l'esprit d'entraide, n'aurait jamais cru qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille où l'argent et l'égoïsme sont rois. Dès les premiers mois de vie commune, Corinne découvrira rapidement que le fils de Gonzague Boisvert est un homme irresponsable et un coureur de jupons. Pendant cette première année de vie commune, elle fera néanmoins des rencontres avec des personnages colorés et attachants comme Rosaire, un adolescent orphelin, Juliette, la soeur de Laurent, et Wilfrid Boucher, le grand-père de son mari. Au fil des mois, la jeune femme, d'abord considérée comme une étrangère dans son nouveau village d'adoption, apprendra à se défendre autant des excès de son mari, qui aime bien prendre un verre, que de l'avarice de son beau-père, un homme rongé par l'ambition et en lutte ouverte avec le curé de la paroisse. À l'automne 1900, Laurent quitte le village plusieurs mois pour le chantier. Il apprendra alors que sa femme est enceinte et, pas prêt à affronter les responsabilités paternelles, il ne reviendra pas à la maison à la fin de cette première partie. Reviendra-t-il dans le tome 2 qui se déroulera en 1901 ou a-t-il fui à jamais?
http://www.lagriffenoire.com/52196-divers-litterature-un-bonheur-si-fragile-t01---poche.html
Vous pouvez commander Un bonheur si fragile T04 sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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