Comme le tome précédent finissait sur un cliffhanger, je m'attendais à ouvrir cet ultime tome sur la suite directe...j'ai donc été plutôt surprise (et même un peu perdue) par l'histoire qui est résumée dans les premières pages. Puis le récit prend une tournure étonnante, avec de nouveaux personnages et un propos qui s'éloigne de la trame des deux premiers opus.
L'histoire évolue de façon (trop) rapide. A tel point que jai eu l'impression que l'auteur a résumé en une centaine de pages une fable écologique et moralisatrice qui aurait du être beaucoup plus longue et plus approfondie. Certains rebondissements auraient amplement mérité d'être plus approfondis.
Si le dessin ne brille pas par sa finesse et sa régularité, j'ai vraiment apprécié le dessin des géants et des élémentaires.
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Ce troisième tome est une vraie surprise. Si le lecteur pensait suivre la poursuite des affrontements entre humains et Epiphanians, ceux-ci deviennent insignifiants lorsque surgissent des entrailles de la terre de nouvelles espèces de créatures autrement plus dévastatrices. Ces géants de la nature ravagent les villes et écrasent toute production humaine, plongeant Mixbodies et humains dans le chaos.
On ressent dans cette conclusion de la trilogie une sensibilité écologiste qui interroge, via l'imaginaire et un trait tout à fait singulier, sur la place et l'impact de l'homme sur cette planète.
Étonnant et puissant.
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Cette conclusion permet de jeter un regard plus nuancé sur l'ensemble des trois volumes, une série SF très profonde et passionnante dans ses interrogations sur notre devenir et sur les véritables enjeux qui se dessinent pour l'humanité !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Ils sont apparus dans le sol, quand les eaux se sont retirées. Enfoncés dans la surface comme des bulbes de plantes, ils sont sortis de terre et les humains ont fini par les en extirper. Qui ? Les épihanians qui donnent le titre à cette extraordinaire série, aussi étrange que stimulante. Un projet dont le troisième et dernier volet vient confirmer la fabuleuse vitalité.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Ludovic Debeurme ne veut pas plaire au plus grand nombre. Il se positionne clairement contre l'idéologie capitaliste et exprime ses craintes liées à l'impact de l'humanité sur l'environnement. Mais il le fait au sein d'un récit extrêmement bien pensé et construit, d'une grande cohérence narrative et visuelle.
Lire la critique sur le site : BDGest
Ce n'est pas la fin du monde. C'est la fin d'un monde.
Conférence animée par François AngelierUn cycle de conférences invite à une plongée dans les «mauvais genres» littéraires – polars, littérature érotique, science-fiction. Cette séance se penche sur le rêve, qui des textes antiques et médiévaux au cinéma hollywoodien, demeure un ingrédient fort de la culture de genre.Avec Anne Besson, professeure de littérature générale et comparée à l'université d'Artois, Jacqueline Carroy, spécialiste de l'histoire intellectuelle et culturelle des sciences et des savoirs portant sur les psychismes, et Ludovic Debeurme, auteur de bandes dessinées.Rencontre animée par François Angelier, producteur sur France Culture, et Monique Calinon, chargée de collections en littérature française à la BnF.Séance enregistrée le 12 décembre 2023 à la BnF I François-Mitterrand.
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