Winshluss m'avait habitué à un graphisme plus cartoonesque, détournant les style Disney des premiers temps pour le pervertir dans une noirceur, un cynisme grandguignolesque, dans des petits bijoux d'humour plus noir que noir. J'avoue qu'en tant que fan de cet auteur, j'ai été perturbé par le début de cette histoire. le style est assez réaliste, le trait est brut, comme des crobards rapides et pris sur le vif, avec des contrastes de noir et blanc, des coups de pinceaux presque brouillon, mait qui tombent juste, des hâchures agressives, qet quelques pauvres couleurs délavées. C'est un récit survivaliste : Il y a eu une épidémie, il fallait porter des masques, se confiner… et c'est parti en cacahouète… une énième aventure post-apocalyptique, peuplée de cadavres desséchés, de chiens enragés, et quelques rares survivants complètement cinglés. Qu'est-ce que
Winshluss va nous trouver à raconter de plus que les autres sur un sujet déjà si surexploité. Ben voilà, c'est
Winshluss, alors il fallait s'y attendre, il nous fait une démonstration du cynisme le plus profond, de la noirceur la plus noire, avec un délire toujours aussi jubilatoire.