Cela nous vient de l'école primaire : volontiers, nous nous représentons l'Histoire comme une succession de tiroirs dont on ne tire l'un qu'après avoir fermé l'autre.
Gardons-nous, pourtant, de trop céder à la tentation de la généralisation. Dans la pire des époques, sous la condition la plus vile, la femme a vu chaque année naître le printemps.
La gloire du Gaulois, ce sont ses armes. L'orgueil de la Gauloise, ce sont ses bijoux.
Sous les chaînes, l'amour, en tous lieux, en tout temps, a tempéré la souffrance.
Le sort de la femme serve, c'est celui de la paysanne. De la paysanne de tous les temps. Travailler. Travailler durement.
Alain Decaux Raconte - L'histoire vraie du diable au corps (l'Histoire racontée)