Perplexité à la lecture de ce recueil car aucun d'entre eux n'éveille en moi les sensations suscitées par "Le poudroiement des conclusions".
"
D'un puits" a été édité en 2001 aux éditions
Fata Morgana, "Le poudroiement des conclusions en 2020.
Que dire en effet de :
"Mes avortons miraculés
Ils me singent, m'anticipent
et me laissent chantier suspendu.
Ils se mendient entre eux
les miettes de mes limites"
ou de :
"L'assaut musicien
finit dans le puits
tout un égout de bouche
y verse des sosies
tout à la ressemblance
va, porte son eau
noyée, porte cela
dont rien ne sauve
ni la main machinale
ni la nuit mise à sac".
?
Rien, je ne dis rien. Il y a des images, du désenchantement mais je ne perçois pas grand chose d'autre à part la concision habituelle à ce poète.
Peut-être ces textes doivent-ils être dits et redits, lus à haute voix pour la sonorité des mots ?
J'essaie...
Ah oui les mots claquent, les sons se percutent, c'est sonore.
Poésie difficile.