"Meurtres en miniature "est le 8° tome des "Mystères de Honeychurch".
Si vous n'avez jamais lu un seul roman de cette série du genre cosy mystery, je vous conseille vivement de commencer par le premier " Meurtres en héritage", sous peine de ne pas comprendre ou apprécier toutes les références et les détails de la vie privée ou du décor des personnages.
Et quand on arrive au huitième tome, d'une série, c'est forcément qu'on aime l'univers de l'auteur, qui est ici, typiquement anglais. On n'est dans la campagne, Kat et sa mère habitent des annexes d'une immense propriété chargée d'histoire, où vit encore l'aristocratique famille du comte de Grenville, anobli par Henri v en 1414... (ça calme).
Kat est antiquaire, et ancienne présentatrice télé, d'un émission cosacrée à ce métier. Et sa mère, veuve n'est autre qu'une auteure de romances à succés, vivant ce "métier" dans le secret le plus total , y compris vis à vis du fisc...
Une fois encore la quiétude de ce petit coin de paradis sera gachée par la découverte d'un cadavre, une fois encore Kat et sa mère, chercheront, fouineront au péril de leurs vies, une fois encore l'auteure nous régalera de ses connaissances en matière d'antiquités typiquement anglaises, une fois encore on "tremblera" à l'idée que l'identité de Krystalle Storm soit révélée au monde, une fois encore on a peur qu'elles soient cambriolées, une fois encore on se dit que leurs habitations sont vraiment isolées, une fois encore...
Non ! Shawn, l'inspecteur de police du village, a été muté à Londres, et ce ne devrait pas être lui qui viendra au secours de nos deux détectives amateures, à moins que...
Dans cet épisode, aucun ennui, l'auteure en introduisant un nouvel inspecteur , arrive à pimenter son histoire .
C'est léger , rythmé, sympathique, et intéressant.
Vivement le 9 ° tome ...
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Une série de cosy mystery que j'aime beaucoup même si, comme pour toute série, les tomes ne sont pas de qualité égale mais j'ai trouvé que celui-ci était bien meilleur que le précédent qui donnait à penser que l'histoire s'essoufflait.
J'adore l'ambiance de ce petit village et du Manoir de Honeychurch où toutes les vies sont intriquées avec des générations de villageois qui ont travaillé pour des générations de Honeychurch. Kat et sa mère ont trouvé leur place parmi eux pour notre plus grand plaisir ! Meurtre, mensonges, trafics d'antiquités, amours contrariés ou presque, tout est là pour faire une bonne histoire. L'anonymat de Krystalle Storm, auteure de romances à succès, a failli voler en éclats.
J'apprécie tout particulièrement les parties sur les antiquités de Kat, en grosse partie des jouets anciens et cette fois-ci ce sont les “Frozen Charlotte” ou Charlotte transie, petites poupées de porcelaine, souvent glissées dans le pudding de Noël !
Pas de supers héroïnes dans cette série mais des femmes qui n'ont pas leur langue dans leur poche ni les deux pieds dans le même sabot !
A suivre...
Challenge Mauvais Genre 2022
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Pour ce 8ème tome nous retrouvons Kat et sa mère face à meurtre dès les premières pages.
Un ancien habitant du village est retrouvé mort par Éric Pugsley, le voisin peu apprécié par Iris.
En même temps, une pseudo écrivaine arrive et tout le monde pense qu'elle est Krystalle Storm, la célèbre auteure de romans romantico-érotiques, ce qui ne va pas du tout réjouir Iris et on sait pourquoi…
Kat va mener l'enquête un peu malgré elle au départ en trouvant des miniatures qui seraient bien plus des originales que des copies et qui seront justement liées au cadavre trouvé récemment.
En même temps, elle doit gérer le départ de Shawn pour Londres et leur histoire qui devient bien compliquée et en même temps l'arrivée d'un nouvel inspecteur très très rigoureux va la troubler plus qu'elle ne le pensait.
C'est une enquête sympathique et sans temps morts, une lecture agréable et sans prise de tête avec de l'humour ce qui ne gâche rien !
J'ai hâte de lire le 9ème tome en espérant voir les amours de Kat évoluer un peu.
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Un tome un peu plus sérieux que les précédents. Kat Standford est dans son élément. Ce nouveau meurtre à Honeychurch l'emmène dans le monde du trafic d'antiquités et des faussaires. Sa romance avec Sean (il s'est installé à Londres) est compromise sans ce douter qu'ils travaillent sur la même intrigue. Quant aux amours de sa mère et son secret d'auteure, kat doit jongler avec les nombreuses rumeurs du village.
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Je me demandai si elle le voyait [ le manoir ] avec les mêmes yeux que moi. Une moquette élimée portait les traces laissées par de gros meubles qu'on avait vendus, les appliques n'éclairaient plus que des carrés vides à la place de magnifiques tableaux disparus. Il était facile de ne pas voir la réalité quand le processus était si lent : la perte d'un tableau par ci , et d'un fauteuil par là. C'était à peine visible au départ, jusqu'au jour où on ouvrirait les rideaux sur des pièces entiérement nues. C'était déprimant.
Et comme j'allais le dire, seuls dix manoirs avaient l'autorisation d'avoir leur propre potence.
(...). Honeychurch Hall était l'un de ces manoirs, dit Edith. Le Murder Act, promulgué en 1751, octroyait aux juges, le pouvoir de condamner les criminels, en particulier ceux qui avaient commis un meurtre, volé des moutons, attaqué et volé des diligences, et, bien sûr, braconné des lapins. Comme vous le savez, Honeychurch avait sa propre garenne ; le braconnage était donc une vraie tentation.
Les gens font toutes sortes de choses insensées quand ils sont amoureux, (...).
Les gens s’inventent une vérité qui correspond au récit qu’ils veulent donner de leur vie.
Comme La Chronique des Bridgerton ? (...). Kat et moi avons adoré la série télé. Et ce beau duc de Hartings... Ne me lancez surtout pas sur ses nombreux attributs...
Mystery author Hannah Dennison chats about how her mom helped inspire her latest book, MURDER AT HONEYCHURCH HALL.