Lorsqu'on entame le tome 4 d'une série, le lecteur ne se fait pas de souci ! Il sait ce qu'il vient y trouver... Meurtres dans la campagne anglaise, un ton enjoué, un certain amusement, et des personnages sympathiques.
Kat Stanford - ex animatrice d'une émission de télévision consacrée à l'estimation d'objets anciens - habite toujours le comté de Honeychurch. Coincé entre son domaine , une église , un salon de thé et un cimetière, on ne peut pas dire qu'il s'y passe grand chose, excepté quelques meurtres qui - il faut le souligner - , sont concentrés sur une période d'un an environ, - date de l'aménagement de Kat, qui au départ ne devait pas rester - elle était juste venue voir sa mère , laquelle venait d'aménager dans une dépendance du château, une lubie . Depuis, Kat essaie de faire démarrer son affaire d'antiquité entre deux meurtres et trois ballades à cheval.
Dans ce quatrième tome , une reconstitution d'une bataille historique monopolise toute l'attention et la mère de Kat doit coudre les costumes. Sa maison d'édition n'a jamais reçu son manuscrit qui évidemment n'existe qu'en un seul exemplaire. Serait-ce la postière qui - c'est un secret de polichinelle - lit tout le courrier passant entre ses mains? le secret entourant l'identité de cette écrivain célèbre ( qui n'est autre que la mère de Kat), risque d'être découverte et avec lui, le fait que la mère de Kat truande les impôt et planque tout l'argent que lui rapporte ses livres dans des paradis fiscaux. Très vite, le petit village découvre que de des tas d'objets disparaissent en même temps qu'un premier cadavre apparaît ...
Encore une fois, je suis prise par le charme de cette série so british , très distrayante et agréable. Pas de suspens de folie mais un authentique fantôme, qui lui, n'a aucun souci à se faire, Kat veille à ce que ses dernières volontés soient satisfaites...
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Dans ce 4ème volume des Mystères de Honeychurch pas de balade à cheval dans la campagne, pas de découverte dans le Manoir mais l'organisation d'une reconstitution des Échauffourées entre les Royalistes, partisans du roi Charles I et les « Têtes-Rondes », dirigées par Oliver Cromwell lors de la Première Révolution anglaise (milieu du 17è siècle).
La reconstitution se passe comme tous les ans sur le domaine Honeychurch mais tout ne va pas simplement : la famille du propriétaire de Honeychurch fait partie historiquement de la faction royaliste, sa femme de celle des partisans de Cromwell !
Bien que 4 siècles soient passés, les choses n'en sont pas moins difficiles entre propriétaires terriens voisins !
Cette fois-ci l'enquête démarre illico, un cadavre de femme avec une dague plantée dans le corps, portant les armoiries des Honeychurch est découvert lors de travaux près du Logis du palefrenier !
La grande et la petite histoires sont en marche et ça ne va pas aller sans meurtres, trahisons, vols et mensonges !
Encore un bon volume de cette saga qui donne beaucoup de place à l'histoire mouvementée du sud-ouest de l'Angleterre ! Les enquêtes n'en sont pas moins bien menées.
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4ème incursion dans les aventures de Kat Stanford au très british manoir de Honeychurh, j'ai retrouvé avec un très grand plaisir tous les personnages et leurs interactions. La lecture est toujours aussi agréable mais j'ai trouvé la mise en place de l'intrigue un peu longue. Les personnages ambivalents apportent un petit plus, on ne sait plus si on doit aimer ou détester certains d'entre eux. Les travers des villageois sont grossis et apportent une touche d'humour légèrement différente des autres volumes qui avait plus mis l'accent sur les aristocrates. J'ai trouvé que l'influence de l'au-delà était parfois un brin étrange dans le genre policier même si il s'agit de cosy mystery, mais pourquoi pas.
L'utilisation de l'histoire locale comme trame était intéressante et m'a permis de découvrir le conflit "têtes rondes contre cavaliers". le fait que ce soit le troisième livre de ce type qui l'utilise montre bien d'ailleurs l'importance de cet épisode au yeux des anglais.
Pour finir, je dirai que j'aime beaucoup cette série et ses personnages, toutefois ce tome est loin d'être mon préféré, notamment à cause de l'intrigue qui met trop longtemps à s'installer et l'intervention du surnaturel qui m'a profondément surprise. Cependant ça n'est pas non plus rédhibitoire, au contraire, et ça ne m'empêchera pas de continuer cette série.
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les morts ont du souci à se. faire est le titre de ce cosy mystery qui m'a fait craque en librairie. La couverture est plutôt attrayante mais finalement le contenu est décevant. Je m'attendais à un petit roman de détente assez drôle mais je me suis retrouvée face à un contenu relativement brouillon.
Dans le domaine d'Honeychurch, la reconstitution d'une célèbre bataille doit avoir lieu quand est retrouve le squelette d'une femme une dague plantée dans son os. de là, le lecteur s'attend à rentrer dans une enquête menée par kat Standort mais au final cela est long à venir L'auteur se perd dans des descriptions des préparatifs de la reconstitution, création des costumes, des mystérieux vols etc plus de la moitié du livre y est consacré
Pour ma part ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais
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Sur les conseils de ma meilleure amie, je me suis lancée dans la lecture de ce roman. Commencer au quatrième tome, quelle idée me direz-vous !
J'avoue avoir été un peu perdue, au début, par la multitude de personnages, personnages dont je ne connaissais rien.
Rarement un roman ne m'a paru si"british" de par son ambiance. En fermant les yeux je pouvais nettement voir les paysages, les cottages, le manoir, les champs et les moutons.
Une ambiance britannique très détendue et joyeuse. A tel point que les événements ne m'ont pas semblé très inquiétants. Un squelette poignardé ? C'est ancien. Des objets disparus ou volés ? Pas très grave. Une vraie mort récente ? Allez, là cela devient sérieux. du moins, cela le devrait car le manque de dramaturgie, le recours à un fantôme, m'ont rendu le drame difficile à intégrer à mon nuage britannique.
Une agréable lecture, qu'il faut prendre avec un certain second degré et un flegme de bon aloi car il ne s'agit en rien d'un roman policier ou d'un thriller psychologique.
Je vais lire les trois premiers tomes, dans l'ordre croissant cette fois, histoire d'en savoir plus sur cette communauté un rien décalée.
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(...) , j'avais noté une augmentation du nombre de fermiers qui vendaient des troupeaux parce qu'ils ne gagnaient pas suffisamment assez d'argent.
Les étables et les granges vides étaient alors récupérées par des gens de la ville - tels que moi - qui en faisaient leur résidence secondaire ou des gîtes de vacances. En conséquence de quoi, le prix du logement montait au point qu'il devenait presque impossible pour des néo-acquéreurs de se payer une maison dans le village où ils avaient grandi. Pire encore, ces mêmes villages perdaient leur âme, car la moitié de l'année, les résidences secondaires et les gîtes de vacances restaient vides.
- Va t'asseoir. Laisse moi te préparer un petit déjeuner. Je la laissais s'occuper de moi. C' était une des nombreuses choses que j'adorais chez ma mère. Certes, elle m'agaçait terriblement la plupart du temps, et vice versa d'ailleurs, mais dans les moments vraiment importants, elle savait être la meilleure maman du monde. Et c'était la mienne.
Les informations étaient empreintes de sensationnalisme : " Terribles bombardements au Moyen-Orient", "Cyber-attaques", "Corruption politique", "Violences domestiques", " Un prisonnier en cavale qui dirigeait un réseau complexe de vol de voitures", une publicité pour un site de rencontres entre adultes, Ashley Madison proclamant " La vie est courte ! Ayez une aventure ! " Toute la laideur et le côté sordide de la vie se retrouvait dans ces pages.
Ad perseverate est ad triumphum. " Persévérer, c'est triompher."
Mystery author Hannah Dennison chats about how her mom helped inspire her latest book, MURDER AT HONEYCHURCH HALL.