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EAN : 9782070445271
128 pages
Gallimard (05/01/2012)
3.89/5   42 notes
Résumé :
Un inconnu – sa malle de voyage indique «Barbox Frères» – descend sur un coup de tête du train à 3 heures du matin sur le quai de Mugby, nœud ferroviaire au sud de Birmingham. Ayant fait la connaissance de M. Lalampe, préposé à la signalisation, et de sa fille Phébé, il s’arrête quelques jours dans cette petite ville pour faire le point sur sa vie et décider d’un nouveau chemin qui le rendra enfin heureux. Quelle meilleure idée que d’essayer chacune des sept destina... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est seulement le deuxième écrit de Dickens que je lis (le premier était Oliver Twist). Et c'est la deuxième fois que je m'éclate! Cet auteur est fait pour moi. Il faut vraiment que j'en lise plus.

Ici nous avons un petit groupe d'histoires courtes ayant pour décor un noeud ferroviaire en Angleterre: l'embranchement de Mugby. Dans l'histoire principale, un homme décide de fuir le train-train de sa vie en descendant à Mugby et de trouver parmi les sept chemins qui partent de l'embranchement celui qui le mènera vers le bonheur. La deuxième histoire décrit par le menu les méthodes de travail des préposés au buffet de Mugby et leur slogan: « rendre le voyageur insatisfait est notre métier ». La troisième histoire conte l'aventure d'un préposé aux signaux ferroviaires qui régulièrement se trouve confronté à un spectre qui l'avertit de dangers à venir.

Cela n'a l'air de rien n'est-ce pas? C'est là qu'entre en jeu le génie de l'écrivain qui, que la situation décrite soit dangereuse, pathétique, triste ou désopilante, parvient grâce à son style à nous rafraichir et à nous baigner d'ondes positives. Cela rappelle l'approche du film « Intouchables ». On sort de là content. On en redemande.

Au passage un remerciement aux éditions Folio pour la collection « 2€ ». Ces petits livres permettent pour un prix modique de découvrir un vaste panel d'auteurs et d'explorer ainsi des pans de la littérature vers lesquels on ne se sent pas spécialement attiré a priori.
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Le livre dont je vais vous parler est en réalité une adaptation de la nouvelle de Charles Dickens par Rodolphe & Estelle Meyrand et je suis littéralement tombée sous le charme : d'une part, par le texte de Dickens en lui-même et d'autre part, par les dessins et couleurs (propres à la superbe collection L'école des loisirs) qui ont contribué au fait que cet ouvrage m'ait à ce point bouleversé. En effet, les couleurs ont beau être gaies, il n'en reste pas moins que, comme dans tous les ouvrages de Charles Dickens que j'ai pu découvrir jusqu'à présent, il y a toujours une part sombre dans l'histoire.

Ici, nous découvrons homme qui cherche désespéramment un sens à sa vie. Jeune, il était ambitieux et réussissait bien dans les affaires donc il était riche pour ne pas dire très riche mais est-ce que cela peut contribuer à faire la joie d'un homme ? Après que sa femme l'ai laissé pour partir avec son meilleur ami et avoir laissé un peu de temps, il décide de tout plaquer et de prendre le train vers une destination inconnue : Mugby. Il y fera la connaissance d'un autre homme surnommé "Les lampes" et de sa fille Phoebe, paralysée des jambes. Et si le bonheur n'était pas sans arrêt plus loin que le pas de sa porte, toujours plus loin, peu-être dans la prochaine ville mais réellement sous ses yeux sans que l'on ne s'en rendre compte ?

Cette allégorie de cette jeune femme qui ne peut pas marcher est extrêmement dure certes, mais on ne peut mieux trouvée de la part de notre auteur à qui je tire ma révérence (encore une fois) même si cet ouvrage m'a (encore une fois) longuement fait réfléchir et m'a fait chatouillé les glandes lacrymales ! Un ouvrage ici adapté à la jeunesse mais attention aux âmes sensibles et aux parents ou adultes qui découvriraient le sens caché !
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L'embranchement de Mugby, c'est un recueil de quatre récits dont les deux premiers ont une complémentarité. le personnage principal est donc cet embranchement qui symbolise les choix sur les directions à prendre mais également la modernité et avec elle, la vitesse et la liberté de mouvement. Certains des thèmes sont ceux de prédilection de Charles Dickens : l'enfance, l'éducation, les voyages, il aborde également la folie avec l'apparition de spectres, tradition apparemment encore vivace dans l'Angleterre victorienne. Ce recueil est pour moi un encouragement à continuer ma découverte de cet auteur dans l'aspect social, car il est peu développé dans ces récits et cela reste sa marque de fabrique.
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Une bonne réflexion sur la vie...Un homme cherche un destin et se retrouve à un embranchement ferroviaire qu'il apprend à connaître avant de reprendre sa quête...et de s'apercevoir que ce qu'il a toujours recherché se trouvait à la croisée des chemins...
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Je retrouve avec joie la plume de Charles Dickens dans ces quatre courts récits. Une écriture qui a une touche comique même lorsqu'elle nous parle de la recherche du bonheur ou de spectre.

Je retrouve aussi avec plaisir les personnages colorés et pittoresques de Dickens. Des personnages qui restent sympathiques, même lorsqu'ils ont l'esprit torturé comme l'ami Barbox.

Dickens savait nous fait apprécier ses vilains ( le garçon du Buffet) aussi bien que ses doux géant (Jackson) et c'est peut-être l'une de ses plus remarquable qualité.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Polly, dans ce magasin magique, une poupée aussi grande qu'elle sous chaque bras et un élégant assortiment de vingt autres exhibé sur le comptoir, offrit bien un spectacle d'indécision qui n'était guère compatible avec le bonheur sans mélange, mais ce léger nuage passa. L'adorable spécimen choisi le plus grand nombre de fois, rejeté le plus grand nombre de fois et finalement retenu, était d'ascendance circassienne, possédait la beauté la plus hardie qui se pût concilier avec une bouche extrêmement molle et associait une pelisse de soie bleue ciel à un pantalon de satin rose et à un chapeau de velours noir, tenue qui semblait avoir été inspirée à cette belle personne étrangère à nos rivages septentrionaux par les portraits de la défunte duchesse de Kent.
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"_Il faut que je vous le dise à vous tous : voilà, Maggie et moi, on va s'installer ici.
_A Mugby ?!!
_Oui, à Mugby, je chercher le bonheur au bout de lignes illusoires...et j'étais incapable de me rendre compte que ce que je cherchais était là !"
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Mais il y avait beaucoup de lignes (de chemin de fer). En les contemplant du haut d'un pont qui surplombait l'Embranchement, on avait l'impression que par leur convergence les compagnies ferroviaires formaient une grande exposition industrielle des produits ouvragés par ces extraordinaires araignées rampantes qui tissent des toiles de fer.
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Je voyage pour fuir mon anniversaire, reprit-il, parce ce que ce fut toujours pour moi un jour lugubre. Mon premier anniversaire de liberté venant dans cinq ou six semaines, je voyage pour rejeter ses prédécesseurs loin de moi et pour essayer de l'anéantir ou, en tout cas, de le dérober à mon égard en accumulant sur lui de nouveaux objets.
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"Ce n'est pas bien grand. Quelques rues, quelques boutiques, quelques maisons...Et puis cet immense embranchement ! C'est vertigineux, toutes ces voies, ces croisements, ces aiguillages ! Ça ressemble un peu à nos vies : tout le temps il faut choisir une voie...C'est dur de choisir ! Tu ne trouves pas, toi, le chien ?"
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Videos de Charles Dickens (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charles Dickens
"Une des plus grandes auteures américaine actuelle qui revient avec un chef d'oeuvre ! Une transposition de David Copperfield dans les Appalaches digne de Charles Dickens ! " - Jean-Edgar Casel.
Demon Copperhead réimagine le roman de Dickens dans une Amérique rurale moderne confrontée à la pauvreté et à la crise des opioïdes ... le roman de Kingsolver vous emporte avec autant de force que l'original.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/on-m-appelle-demon-copperhead.html
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