Un garçon charmant

Enfant, Peter Doherty était un garçon charmant, le fils respectueux et aimant d'un père militaire qui faisait voyager sa famille au gré de ses mutations.
Aujourd'hui, c'est un charmant quadragénaire qui a trouvé la paix en Normandie.
Entre les deux, il a été Pete Doherty, ‘'l'enfant terrible du rock anglais''.
Derrière cette formule journalistique, se cachent un poète, un musicien, un chanteur, un rêveur, un rebelle, un punk, un idéaliste, un libertaire, un passionné, un dandy, une icône de la mode, un paumé, un débauché, un drogué. Car le leader des Libertines et des Babyshambles est tout cela à la fois. Si sa musique a ensorcelé les jeunes de sa génération, il a surtout été célèbre pour ses frasques qui ont fait la une des tabloïds. Et pourtant…qui a cherché à comprendre cet écorché vif qui voulait juste faire de la musique, être célèbre, être libre ?
Apaisé et abstinent, il a livré sa vérité au journaliste Simon Spence. Sans rien cacher de ses turpitudes, l'homme raconte son enfance d'enfant de militaire, ses études trop vite abandonnées, sa rencontre avec Carl Barât, son complice, son meilleur ami, son frère, son ennemi parfois aussi, mais aussi son premier joint, sa première dose, sa première pipe de crack, sa longue descente aux enfers. Il évoque le milieu du rock anglais des années 90-2000, la galère pour accéder à la notoriété tant convoitée, ses conflits avec les maisons de disque, ses errances, ses amis, les fidèles, les hypocrites, ceux partis trop tôt comme Amy Winehouse, les femmes de sa vie, dont la célèbre Kate Moss.
Malgré un style plat et factuel, cette biographie de Peter Doherty se lit comme un roman. le roman d'un garçon charmant, très lucide sur lui-même, qui s'est certes assagi, mais ne renie rien de ce passé pas toujours glorieux. A réserver tout de même aux fans de l'artiste.

Merci à Babelio et aux éditions le Cherche midi.

Que dire après le beau résumé initial de cette biographie en présentation.
Que ce livre m a mis une claque, c'est sûre.
Pete Doherty je l ai vu 2 fois dans ma vie. La première fois avec les babyshambles dans un festival à côté de chez moi à montendre (Charente).
Il m avait déçu et pourtant j adorais ces morceaux et notamment Deliviry. Cela avait ête concert haché avec un mauvais son , ils étaient plus ou moins défoncés. Je me rappelle même la réflexion que je m étais faite après l'avoir hué. Est ce ça le rock n roll que j aime? Est ce ça la relève ?comment peut-on les présenter, et Pete en particulier, comme les successeurs de l esprit punk moi qui avait vu notamment Joe strummer bien longtemps avant s'évertue à communier avec le public a toujours le respecter même à la fin des Clashs.
Puis je l ai revu la deuxième fois il y a 2 ans,assagi sorti de ses démons , dans un concert magnifique en collaboration avec Frédéric Lo ,sa femme et d'autres musiciens.
On avait même fété même son anniversaire avec lui et pesté contre l invasion de l Ukraine. La grosse caisse était tatouée d un "Fuck the Putin" bien approprié.
Il nous avait enchanté avec ces balades dont lui seul à le secret tel un charmant garçon qu il est au fond de lui, il avait été très proche du public.rien a voir avec la première expérience .
Ce livre sur lui me l a confirmé.
Il se livre dans celui avec une honnêteté, sincérité touchante. Lui l enfant irlandais de père militaire, élevé strictement,qui allait devenir l enfant terrible du rock anglais, comme un morrison en son temps et tant d autres.
Il y retrace son enfance , sa passion pour le foot et les Queens Park rangers, pour les poètes maudits, mais aussi cette soif de vouloir devenir célèbre tout comme son compère Carl barat. On découvre que les deux en fait, ont une relation passionnelle,braque, destructive, mais celle ci les amène à créer à arriver à leur but . C'est à dire créer leur groupe "les libertines", mais dans un autre sens a les amener dans un monde où ils ne contrôlent plus tout. Cet univers business des années 2000 ou les médias par le numérique, l image ont vidé le sens de l art.
Plus vendable de sortir une photo compromettante que de faire une critique sur la musique proposée
A ce jeu là notre troubadour va se noyer. de defonce en defonce, d article à scandale d arrestations, de bagarres, notre Dandy va toucher le fond.
C'est tout cela qui nous conte sans filtre,,et je pense que certains passages ont du être tres difficiles à mettre sur papier comme il évoque à un moment.
Parler de ses amours , de ses amitiés, d art,les 3 avec un grand A, alors que sa route n a été que semé de chaos,de drogue, de cure de desintox, de morts, d accident,de prison tout au long de ses années, nous rends le personnage très attachant ,et qu'il fait parti de la famille de grands artistes qui ont marqué leur époque, tout comme Amy Winhouse sa tendre amie qu il a tant pleuré.
C'est dans son nouveau refuge à Etretat,qu il cloture ce livre , sevré de ses addictions et amoureux d une fille aux yeux magnifiquement bleus comme il dit.

Il n a pas rejoint la liste des"partis trop tot",et l'on ne peut que s en réjouir.

Longue vie à toi mister Doherty

Un garçon charmant. Comme son père qui écrivait des poèmes sur un quai de gare, emmitouflé dans son duffle-coat. Un garçon qui aime la poésie, le rock'n'roll et un peu trop la célébrité. Une célébrité mâtinée parfois d'un manque de confiance qui le mènera aux drogues.
Malgré tout ce qu'on a pu lire sur lui, Peter Doherty reste un garçon charmant, humain en recherche d'un mode de vie qui lui convient sans avoir à en découdre.
Le récit de son parcours est écrit dans un style brut mais juste. Certes, le livre est plutôt destiné à ceux qui apprécient la musique mais il permet aussi de (re)découvrir un homme rimbaldien qui s'est fait voyant, avec toutes les (més)aventures que cela pouvait provoquer.

Merci tout d'abord à Babelio pour cette masse critique qui m'a permis de recevoir ce beau livre autobiographique sur l'enfant terrible du rock qu'est Pete Doherty.
Le choix ne pouvait pas être meilleur car j'aime énormément son travail que ce soit en solo ou avec son groupe des Libertines, Babyshambels ou le travail qu'il a pu réaliser avec Frédéric Lo dernièrement.

Un artiste qui est passé par l'alcool et la drogue à outrance. Certains de ses concerts ont été avortés à cause de ces déviances et j'en ai été témoin à l'un d'eux. Carl avait beau nous dire que Pete était malade, nous n'étions tous pas dupes et avons bien remarqué qu'il était ivre et drogué. Il avait abandonné le concert au bout de la 3e chanson et j'étais repartie furieuse en me disant que c'était un manque de respect pour ses fans et que plus jamais je n'irai assister à ses concerts.
Ne dit on pas qu'il ne faut jamais dire jamais ? Et bien oui, tout comme Pete Doherty s'est réconcilié avec lui même, je me suis réconciliée avec cet immense artiste grâce à son travail magnifique.
Assagi et apaisé, nous retrouvons un Pete Doherty non moins virtuose des mots et des notes. Un grand grand artiste.

Cette autobiographie nous permet de connaître en détail la vie de ce chanteur dès son enfance et elle est bourrée d'anecdotes diverses.
Une autobiographie sans filtre et sans langue de bois : tout en franchise, lucidité, introspection et sincérité. Parfois avec des mots et un regard durs envers lui même et qui montrent le long chemin parcouru depuis toutes ces années.
Dès l'origine, on découvre son penchant très marqué pour la littérature et la poésie. On comprend alors mieux la qualité des textes des chansons de cet artiste écorché et mélancolique.

Ingérable, insoumis, indépendant, anticonformiste, sur la corde raide toujours, tout le temps, « explosif et hautement inflammable » voilà ce qui représentait ce jeune artiste à ses débuts. Il aurait pu figurer dans la liste des 27 et fort heureusement pour lui et pour nous, il a survécu à ses démons.

Vous connaissez déjà mon goût pour les biographies d'artistes, donc j'avais très envie de découvrir celle de Pete Doherty, leader des groupes de rock britanniques The Libertines et Babyshambles, poète et artiste aux frasques multiples. J'aurais dû assister à deux de ses concerts mais malheureusement c'était la période agitée du chanteur et ils ont été annulés (l'un lorsque nous étions dans la salle) ce qui fut assez décevant. Ensuite, lorsque je me suis installée à Londres, dans un quartier qu'il cite à plusieurs reprises, je suis tombée nez à nez avec lui sortant des toilettes d'un pub… Me voici aujourd'hui à lire sa biographie et force est de constater qu'en dehors de sa musique je ne connaissais rien à sa vie.

 

Si le slogan « sex, drugs & rock'n'roll » semble lui coller à la peau, il n'en était rien dans sa jeunesse de garçon charmant. Fils de militaire, il a connu une éducation très stricte qui ne le prédestinait pas à cette carrière. Assez naïf, fan de foot, avec des difficultés à sociabiliser à force de déménagements et d'interdictions en tout genre, enfant proche de sa famille, le livre prend des airs d'enquête policière à force de se demander à quel moment sa vie a pu basculer à ce point.

 

Parfois persuadé à l'excès de son charme et ses talents, parfois avec des mots durs envers lui-même, Peter se livre sans fard, sur ses excès, la drogue, la musique, le sexe. Mais aussi sur sa passion pour les poètes, la musique, l'art. Il narre sa rencontre avec Carl Barat, une relation intense, et l'ascension de son groupe. Il parle aussi de sa descente aux enfers, et des femmes qui ont marqué sa vie. La biographie est intéressante, rock et musicale. Aujourd'hui installé à Etretat, on lui souhaite de l'apaisement et pour nous de bons morceaux et des concerts (maintenus)