Mortelle Adèle, tome 8 : Parents à vendre

Adèle est toujours la reine des pestes, prenant un malin plaisir à martyriser son entourage. Cette fois-ci elle s'attaque plus particulièrement à sa grand-mère et à ses oncles. Ils sont bien à plaindre car la demoiselle n'est certainement pas à court d'imagination ...

Quelques bons gags, mais au final, un album moins drôle que les précédents.

Résumé : Adèle a passé une annonce pour vendre ses parents. du coup, elle va tester la vie chez sa grand-mère et chez son oncle.

Mon avis : Adèle est toujours aussi méchante et désopilante.

Cette fois-ci, elle cherche à se débarrasser de ses parents, mais elle va aussi tester la vie chez les autres. Et ce n'est pas aussi bien qu'elle aurait pu le penser. Sa grand-mère veut lui faire manger des légumes, et se révèle ne pas être une sorcière. Et son oncle n'est pas aussi cool que prévu.

Une série toujours aussi mordante !
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J'ai pris ce tome au hasard dans la BDthèque de ma nièce, pensant que cette série pouvait se lire dans le désordre. En fait, il vaut mieux les lire dans l'ordre: il est question d'éléments et de personnages rencontrés dans les tomes précédents. Certaines choses me sont donc passées un peu au-dessus de la tête, même si j'ai compris globalement de quoi on parlait.

Les dessins sont fidèles à ce dont je me souvenais: c'est plutôt joli et coloré. Les décors sont présents, mais assez succincts, on se concentre plus sur les gags.

C'est toujours aussi drôle, mais j'ai trouvé ce tome plus méchant que drôle, si on le compare aux deux que j'avais déjà lus. du coup j'ai un peu moins aimé, même si j'ai quand même apprécié ma lecture.
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ADELE, une héroïne trop mortelle !

Quand t'as été élevée à coup de trique par la comtesse de Ségur, tu regardes d'un mauvais oeil les opus de Mortelle Adèle envahir les étagères de ta Princesse à paillettes. Et pour cause, l'impertinente Adèle est une peste nombriliste et indisciplinée qui risque de refiler à ta poupée des envies d'enfant-roi qui mettraient en périls l'équilibre fragile instauré par quelques années d'éducation pointilleuse…

C'est la voix ferme et assurée d'Antoine Dole, entendue fortuitement à la radio, qui m'a fait retourner ma veste en louzdé, vite fait bien fait…

Parce que, d'abord, Adèle, c'est l'héroïne de toute une génération, garçons et filles confondus. J'avais pas vu ça comme ça, mais, déjà, ça change la donne.

Et puis, Adèle, c'est l'effronterie et la malice combinées, c'est le résultat d'une « stratégie de survie » improvisée par son auteur alors qu'il subissait un harcèlement scolaire violent. Adèle, c'est celle qui sait dire NON, qui a le courage d'assumer ce qu'elle pense et qui explore le monde qui l'entoure à la manière d'une aventurière des temps modernes. Adèle finalement, désinhibe la transgression, invite à l'empirisme et à la détermination et prône la confiance en soi. Elle fait barrage aux diktats sociétaux, loin des clichés genrés et des idoles caricaturales qui emprisonnent les petits garçons et les petites filles dans des impératifs castrateurs…

Comme je comprends que ma Princesse dépailletée vibre à l'unisson de cette rebelle mortelle, et comme je l'admire, en réalité, lorsqu'elle maintient mon regard pour me tenir tête, là où, moi, je me liquéfiais sous le moindre regard parental accusateur ! J'avoue, depuis peu, ses étagères sont un tantinet plus mortelles qu'avant…
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Des gags en une page, agrémenté de vitriol et de cynisme mettant en scène Mortelle Adèle (et non Morte Adèle). le thème global est -au vu du titre du tome- la famille. le titre est donné par le premier gag où Mortelle Adèle passe une annonce pour vendre ses parents.

Puis on découvre la mamy et surtout le tonton d'Adèle qui vit en couple avec son compagnon, pour lequel Adèle a un sentiment très fort. Ils s'entendent comme larrons en foire et les gags se font plus tendres et moins "cruels". C'est une plaisante découverte, bien que -fondatmentalement- l'ensemble lasse très vite et est d'un niveau assez faiblard. Elle occupe moins souvent le premier plan, et c'est plutôt bienvenu.

Cela reste répétitif et très convenu. Et la plupart du temps les gags sont sans suite. Par exemple, il n'y a qu'un seul gag où Adèle veut vendre ses parents... et elle n'envisage jamais de les perdre dans un bois, de les donner... ce qui pourrait donner une sorte de fil rouge à l'ensemble.

A lire, donc, au compte-gouttes pour ne pas se choper d'overdose.