Guillaume a d'autres compères de libation qu'il n'a pas eu de mal à trouver dans le milieu bohème qui est devenu le sien. Si la plupart des artistes sont pauvres, le vin n'est pas cher. De Jarry à Paul Fort, en passnt par Salmon, Mollet, Billy, Carco ou Dalize, Guillaume n'est pas en peine de trouver des zélateurs de Bacchus. Il faut dire aussi que tous ces minets qui n'ont pas vingt-cinq ans, aiment à s'enivrer presque par obligation ou dandysme; pour s'associer à des aînés, morts ou vifs, qu'ils admirent et dont ils espèrent, en partageant les excès, partager le génie. Comment choisir la sinistre sobriété quand un Villon, un Verlaine, un Modigliani ou un Toulet, pour ne citer qu'eux, auront passé leur vie à tituber ?
Bien manger est une telle obscessio que la cuisine non seulement se fait et se déguste partout, mais encore se célèbre en poésie et se chante. Après Monselet qui, sous le Second Empire, glorifiait l'andouillette en vers :
"...crépite sur le grill
O ma fine andouillette
Certes ta peau douillette
Court un grave péril..."
après Edmond Rostand qui, en 1897, a glissé la recette des "tartelettes amandines" dans Cyrano..., les recettes de cuisine vont gagner le music-hall. En novembre 1902, Mayol fait un tabac à l"Eldorado" avec une chanson complètement idiote dont le refrain est : "Ah, les p'tits pois, les p'tits pois, les p'tits pois, c'est un légume bien tendre..."
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