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sur 6118 notes
Peu importe l'histoire, peu importe l'intrigue,…c'est …
Le Chien des Baskerville,…une histoire que j'ai reculé le plus longtemps possible, parceque tout le monde dans mon entourage disait que c'était une histoire particulière, une histoire effrayante, que ce n'était pas une aventure de Sherlock.
Certains y voient un parallélisme avec une version de la Bête du Gévaudan…en y réfléchissant, c'est lumineux d'une certaine manière et plusieurs liaisons sont possibles.
La logique pure froide face à non pas un assassin mais avec une légende familiale, une sorte de malédiction touchant la famille Baskerville!
Un défi proposé à son intelligence supérieure, à ses capacités hors norme d'observation et de déduction. Les faits, rien que les faits : tel est son credo, et ce ne sont pas quelques rumeurs et de vieilles superstitions issues de la crédulité d' hommes banaux
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J'avais vu plusieurs cette histoire en film, série, BD, théâtre, bref! .. toutes les formes possibles et imaginables, mais je n'avais pas lu ce livre de Conan Doyle, bien qu'ayant eu ma période Sherlock Holmes, à une époque de ma vie de lecteur.. C'est désormais chose faite. Rien de tel que de lire un bon classique de temps en temps pour remettre un peu toute cette littérature policière en perspective. J'ai trouvé cette lecture très agréable, on passe au-delà des invraisemblances de scénario pour savourer allègrement cette ambiance pesante, lugubre à souhait.
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Prise d'une envie subite de lire un Sherlock Holmes (mon premier pourtant), j'ai décidé d'entamer un des titres les plus connus de la série mettant en scène le célèbre détective.
Le baronnet des Baskerville vient de mourir dans de troubles circonstances et son jeune héritier doit lui succéder. Sherlock et Watson sont engagés pour enquêter sur cette mort étrange, crise cardiaque ou attaque de chien des enfers au milieu de la lande.
L'atmosphère est particulièrement réussie dans ce roman. J'ai beaucoup aimé le rendu des deux détectives : le côté réflexion pointilleuse et de haute volée de Sherlock, à tel point que la plupart du temps les explications ne viennent qu'à posteriori de la résolution et le côté "veut bien faire" de Watson qui malgré son fin esprit de déduction paraît toujours avoir un train de retard, ce qui rend le duo assez comique en un sens et très attachant. Quant au panel de personnages qui gravitent autour du manoir des Baskerville, voisins, serviteurs, parents éloignés, tous ont quelque chose de louche et c'est ce me plait dans ce genre d'intrigue policière, le pendant "gris" de l'humain.
J'ai pris un grand plaisir à découvrir Conan Doyle dont le style est très abordable. Je me plongerai avec joie à nouveau dans une nouvelle enquête de Sherlock pour un intermède distrayant.
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C'est la deuxième aventure de Sherlock que je lis et c'est un second coup de coeur. Je suis fan de ce personnage, d'une intelligence folle et d'un flegme tellement british. J'ai beaucoup aimé le cadre de l'aventure, Conan Doyle a bien réussi à nous transmettre la froideur, l'obscurité du lieu. On tremble avec nos héros à chaque hurlement mystérieux. J'ai aimé l'intrigue très original et je ne me doutais pas du dénouement. Vivement la prochaine aventure!
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En 1901, Sir Arthur Conan Doyle attend raconter une légende mettant en scène un chien diabolique, c'est à ce moment-là que va germer la célèbre histoire du Chien des Baskerville.
Sir Charles Baskerville est retrouvé mort près de son manoir ; tous les habitants du Devonshire sont convaincus que c'est l'énorme chien qui l'a tué. Son neveu, Henry, hérite du domaine et il va demander à Sherlock Holmes de résoudre le mystère qui plane sur la mort de son oncle Charles.
Doyle nous plonge dans une atmosphère lugubre et brumeuse et nous fait découvrir la lande anglaise. On remonte le temps et on s'imagine à l'époque victorienne. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout et on suit avec plaisir les déductions de Holmes.
Un classique à lire et à relire !
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Eh bien voilà. C'est enfin fait : J'ai lu le Chien des Baskerville.

Ma grand'mère – fervente admiratrice de Conan Doyle – m'a demandée si j'avais le sentiment que je pouvais mourir tranquille. J'ai regardé successivement ma guitare que je dois réaccorder, mon chien qui pleurait pour sortir et mon immense bibliothèque remplie d'une multitude de livres que je n'aurai jamais le temps de lire. Et j'ai répondu que non.

Déprimée, la galette ? Ni plus ni moins que d'habitude. Après tout, on ne peut pas vraiment dire qu'on peut mourir tranquille. C'est comme quand tu dois quitter ta maison avant de partir en vacances. Tu as à peine bouclé ta ceinture que tu te demandes si tu as bien éteint la lumière de la salle de bain, si tu as bien pensé à fermer le gaz et si le vasistas de la chambre bleue est bien ouvert, histoire que ce connard de chat puisse sortir un peu.

En bref, dans la vie, tu auras toujours des trucs à faire qui t'empêcheront de tirer ta révérence l'esprit tranquille.

Oui, il m'aura fallu une carte VIP au Joyeux Club des Insomniaques et un débat avec un vieux cureton – et non pas un vieux croûton, hein, je vois la blague venir – pour conclure que la mort, c'est frustrant.

Je suis une galette-saucisse très perspicace, je sais.

Perspicace comme l'ami Sherlock ?

N'exagérons rien. Mais admire plutôt cette transition de qualité qui me permet de passer de mes conclusions nocturnes à la critique d'un bouquin de le sieur Conan. Ou Arthur. Ou Arthur Conan, je n'ai jamais compris comment il s'appelait.

Bon, comme à notre habitude, rapide rappel de l'histoire.

C'est un mec, Sir Charles Baskerville, qui meurt. On raconte qu'un soir, alors qu'il se promenait tranquillou dans son jardin en fumant un joint (l'histoire dit un cigare, mais je pense que c'est plus #BobMarleyFriendly), Charles a vu un gros chien, et que paf ! son petit coeur a lâché.
Que c'est triste.
le détail emmerdant, c'est que ça rappelle une bonne malédiction qui plane sur la famille Baskerville depuis quelques générations déjà.
Alors, créature infernale ? Gros rottweiler habitué des landes du Devonshire ? Ou bien juste un petit poney tout mignon qui passait par là ?
Ne t'attends pas à ce que je te dise la réponse. Si tu veux savoir, fais comme tout le monde et va lire ce livre.

Parce que le lire, ça en vaut le coup. Pourtant, je n'aime pas lire la littérature étrangère. Mais là, franchement, c'est pas mal. Je me demande qui était le fournisseur de Arthur/Conan/Arthur-Conan, parce que, pour inventer et résoudre des enquêtes pareilles, il faut être sous quelque chose de pas très licite.

Bah, pas grave, j'aime bien les transgressions. Ça doit être mon côté anar' du dimanche.

J'aimerais juste parler d'un truc, parce que j'y pense comme ça et que j'aime bien divaguer, et aussi parce que c'est ma critique et que je fais ce que je veux.

le Chien des Baskerville, qui aime hurler la nuit mais je pense que c'est parce qu'il s'est cogné le petit coussinet contre la table basse, me paraît quand même vachement plus con que mon chien.

Dis-je ça parce que de toutes façons, j'ai toujours préféré les chats, et que le seul chien qui trouve grâce à mes yeux, c'est le mien ? Possible. Mais en même temps, mon chien Philippe – officiellement un hommage à Delerm, officieusement à mon syndicaliste moustachu préféré – est un chien très intelligent qui a su développer, en ma charmante compagnie, un esprit artistique dont, tu en conviendras, la majeure partie des autres chiens sont dénués.

Exemple pas piqué des hannetons : Quand ronronne en fond sonore la voix suave d'un troubadour sétois ou bien celle d'un communiste moustachu adepte des arrangements très 80's et que si tu l'écoutes un dimanche soir pluvieux, tu pleures, Philippe se couche et ferme les yeux paisiblement. Quand l'on coupe la musique, Philippe se réveille et me foudroie d'un regard mélangeant ahurissement et déception, et ne se rassérène que lorsque la guitare ou les synthés dégueulasses ont repris. Sinon il me fait la gueule pendant vingt minutes.
Par contre, quand passe la voix d'un certain adepte des mots bleus, ou bien celle d'un mec qui, à ses heures perdues, aime donner du soleil dans la nuit, Philippe se lève, se secoue, et se tire dans une autre pièce.

En conclusion, Philippe est plus sensible que le Chien des Baskerville, qui ne fait que sauter sur les gens dans le but de leur faire peur.

le Chien des Baskerville, c'est un chien qui préfère écouter Motörhead à Anne Sylvestre. Il accorde plus d'importance à la guitare qui sature plutôt qu'à la poésie des textes. Pfff, quel ignare...

(en vrai j'dis ça, mais j'aime beaucoup le metal. Bisou sur le front de tous les métalleux.)

Cependant, c'est vrai, Philippe – mon chien, toujours – n'a pas la force du Chien des Baskerville. Philippe ressemble plus à un gros nounours, donc quand il court à ta rencontre, tu ne te liquéfies pas.

Toutefois, je t'avouerai que, depuis la lecture de ce bouquin de l'ami Arthur/Conan/Arthur-Conan, je ne suis pas tellement rassurée quand Philippe vient s'allonger près de moi.

Je vais donc de ce pas vérifier dans les archives familiales s'il n'y a pas de malédiction mettant en scène une mort violente due à un être appartenant à la gente canine qui planerait sur moi.

Bah quoi, on n'est jamais trop prudent...
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Bien que je connaisse l'histoire, je n'avais jamais pris le temps de lire ce livre. Dans le cadre du challenge solidaire Babelio, j'ai décidé d'y remédier. Et quelle agréable surprise.

Dans ce livre, nous retrouvons le célèbre Sherlock Holmes et le fidèle Watson pour une nouvelle enquête, bien étrange. Mêlant vieille légende et superstition, nous voilà embarqué sur les traces d'un chien venant tout droit des enfers si on en crois les "on-dits" des gens du coin.

Cette lecture a été un vrai plaisir pour moi. Avant de commencer, j'ai eu peur d'avoir à faire à un style d'écriture un peu particulier étant donné la date que cette histoire date du début du XXème siècle. Et pourtant, j'ai tout de suite été sous le charme. Ecrit de manière très fluide, l'auteur m'a totalement envoûté et emporté dans une contrée lointaine en compagnie de personnage à la fois sympathiques et intrigants.

Une histoire passionnante où plane un certains mystère jusqu'au bout. Au final, je m'aperçois que je suis loin d'avoir des talents de détective puisque jusqu'à ce que cela soit dit de manière claire, je ne m'attendais pas à un tel dénouement.

Au final il s'agit d'une très belle découverte pour moi. Je vais me plonger avec grand plaisir dans les autres livres de cet auteur, en espérant être plongé dans l'histoire aussi facilement qu'avec le chien des Baskerville !
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Je n'avais pas encore lu de “Sherlock Holmes”. Voilà chose faite.
Je n'ai pas été surpris par le style. Les phrases sont parfois un peu longues, mais la lecture est aisée.
Les analyses et déductions de Holmes sont celles que j'imaginais, et son pauvre assistant Watson(qui est le narrateur de l'histoire) fait de son mieux pour se hisser au niveau de son maître, sans jamais y parvenir.
Attention pour ceux qui veulent lire le roman, je vais révéler une partie de l'intrigue.
Je me suis mis à la lecture de ce livre, car je suis dans une période où j'ai “besoin” de frissons. le côté “fantastique” n'a, malheureusement pour moi, jamais fonctionné. La faute au célèbre détective et à ses enquêtes très (trop) cartésiennes. Aussi, je n'ai jamais cru au chien des enfers et n'ai ressenti aucune peur, même si les descriptions de la lande sont très réalistes et inquiétantes.
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Une vieille légende raconte qu'un chien effrayant rôde près du manoir des Baskerville et qu'il a tué Sir Hugo Baskerville. Sa descendance, Sir Charles a hérité de la maison et est retrouvé mort, non loin du manoir. Tout porte à croire que le chien a encore frappé mais Sherlock Holmes ne croit pas au surnaturel. Il va mener l'enquête tout en protégeant Sir Henry Baskerville qui a hérité à son tour de la maison.

Enfin, une histoire simple, sans violence, sans complexité. Il n'y a pas beaucoup de personnages dans l'histoire ce qui fait qu'on ne se perd pas dans les détails. Conan Doyle va droit au but tout en nous perdant dans des mystères propres aux histoires policières. de plus, le style d'écriture est agréable à lire. Un roman efficace comme je les aime.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Lu pendant l'adolescence, relu et étudié avec des élèves. J'ai pour ce roman une petite passion, transmise par le cinéma des années 50: c'est mon Sherlock Holmes préféré.
Il y a tous les éléments du roman policier du 19ème siècle, et pour une fois, ça ne se passe pas dans les bas-fonds londoniens mais dans la campagne anglaise, tout aussi angoissante et lugubre.
Chaque description est une entrée dans un monde fascinant, un moyen d'installer l'ambiance stressante et stupéfiante des romans de Conan Doyle et également une belle prouesse d'écriture. L'histoire n'est pas en reste, avec des rebondissements et pas (trop) de longueurs.
On entre dans un monde, on s'y installe et on vit cette histoire de l'intérieur, dans un huis clos qui pourtant se déroule dans les grands espaces, avec cette lande si mystérieuse, domaine de la bête.
Un vrai classique du roman policier, même si mes élèves ont trouvé ça un peu long...
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