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sur 6120 notes
A priori, Skerlock Holmes ne fait pas dans le paranormal. Aussi, quand le Docteur Mortimer vient lui raconter la mort étrange de son ami et voisin Charles Baskerville, et la légende du chien de l'enfer qui poursuit cette famille depuis l'affreux Hugo, on ne voit pas bien ce que notre fameux détective va bien pouvoir y faire...

Sauf que la visite de Mortimer ne concerne pas la mort de Charles, ni la légende du chien, enfin, pas directement. L'héritier du domaine, le dernier des Baskerville, Sir Henry, arrive le lendemain entrer en possession de son domaine, et Mortimer sollicite l'avis de Holmes pour savoir s'il doit parler ou non de ces événements étranges au jeune Henry.

Sherlock Holmes, aussitôt convaincu que cette affaire n'est pas aussi ésotérique qu'elle en a l'air, décide de faire escorter Sir Henry par le Dr Watson, lui-même étant occupé sur une autre affaire.

Watson s'en va donc passer quelques jours chez Sir Henry, ne manquant pas de faire parvenir ses rapports à Holmes, jusqu'au jour où il découvre qu'un homme étrange les observe, depuis la lande, et décide de le prendre en embuscade...

Au menu donc, de l'étrange, autant de surnaturel que dans un épisode de Scoubidou, un entomologiste, un forçat évadé, des domestiques qui cachent quelque chose, une demoiselle pas très à cheval sur son statut matrimonial, et... toute l'intelligence de Sherlock Holmes, bien décidé à éviter le pire à son client.

Avec Arthur Conan Doyle, on se sent comme avec Agatha Christie. Et j'ai été agréablement surprise par le personnage de Sherlock, bien moins bizarre, au fond, que l'espèce d'énergumène dépeint par les séries télé et les films. Un bon moment.
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Quelle est la nature de ce chien gigantesque ayant causé la mort subite de plusieurs descendants des Baskervilles?

Holmes ne sachant se libérer, c'est Watson qui se rend au manoir, sur la piste du forçat évadé et du chien qui hantent la lande. Il y côtoie le docteur Mortimer, la jolie Mlle Stapleton et son frére naturaliste demi-fou, l'énigmatique maître d'hotel Barrymore, le vieux Frankland espionnant la lande avec son télescope...

Conan Doyle fait fort pour nous surprendre, créer une ambiance. Un régal!
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Classique de la littérature jeunesse, ma première lecture date d'il y a environ 30 ans. Aïe, ça ne me rajeunit pas ! J'en gardais un super souvenir, Sir Arthur Conan Doyle étant, avec Agatha Christie, l'auteur qui marqua ma découverte des romans policiers et surtout mon addiction au genre !
Certes cette troisième lecture ne m'a pas tant impressionnée ni fait frissonner que la première, j'ai beaucoup lu entre temps, je me suis endurcie, j'ai grandi, mais quel bon moment ! Outre les souvenirs et réminiscences, il est toujours agréable de lire ce genre de classique, d'apprécier cette belle écriture châtiée, et même si le dénouement est connu cela n'enlève rien au charme de passer quelques heures avec le grand Sherlock Holmes.
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Nouvelle relecture de ce classique policier, cette fois éclairée de l'analyse très intéressante à laquelle Pierre Bayard s'est livré dans "L'affaire du chien des Baskerville".

A la lumière de cette critique policière, toutes les invraisemblances et incohérences du récit sautent aux yeux et l'on se demande comment on a pu se laisser abuser à ce point. Pire encore, comment Sherlock Holmes lui-même a pu se fourvoyer et se faire manipuler par le véritable assassin ? Sans rien dévoiler et pour ne prendre que deux exemples de ces incohérences, comment peut-on admettre que l'assassin désigné par Holmes à la fin du livre soit venu "narguer" Holmes à Londres au début de l'intrigue, attirant l'attention sur ses agissements criminels alors qu'il aurait été plus logique de ne pas le faire ? Et pourquoi cet assassin a choisi de voler la chaussure de Henry Baskerville à Londres, attirant encore une fois l'attention de Holmes alors qu'il aurait pu le faire beaucoup plus discrètement plus tard une fois que Henry Baskerville se serait rendu au manoir ? Cela ressemble fort aux agissements d'un assassin extrêmement maladroit !

La relecture du texte de A. Conan Doyle "augmentée" de l'analyse critique, policière, psychanalytique et littéraire de Pierre Bayard m'a cette fois offert de nouveaux points de vue et surtout de nouvelles solutions alternatives à celle proposée par le célèbre détective, qui sont d'autant plus crédibles qu'elles permettent d'expliquer logiquement les incohérences de l'intrigue.

Pour autant, le roman reste d'une lecture très agréable et l'ambiance inquiétante de la lande de Dartmoor est délicieusement rendue.

Challenge multi-défis 2020
Challenge solidaire 2020
Challenge XIXème siècle 2020
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L'histoire et tellement connue que je pensais l'avoir déjà lu. Mais je n'en suis plus certaine. Maintenant c'est chose faite et Arthur Conan Doyle a réussi à me tenir en haleine avec "Le Chien des Baskerville".
C'est, bien sûr, une des enquêtes de Sherlock Holmes dont le narrateur est le docteur Watson. Ce binôme qui souffre d'un complexe d'infériorité vis-à-vis du détective est un peu le double de l'auteur puisque Arthur Conan Doyle était lui-même médecin. Mais c'est surtout le roi du suspense, puisqu'il sait nous terrifier comme le fait Alfred Hitchcock au cinéma.
Il y a plus d'un siècle, la superstition va entraîner le docteur Watson dans la région du Devonshire au Sud-Ouest de l'Angleterre. Sherlock Holmes souhaite qu'il accompagne Henry Baskerville héritier de Sir Charles Baskerville qui vient de mourir de terreur. Il veut protéger Sir Henry car la légende court qu'un énorme chien serait à l'origine de cette mort. Il faut dire que ce chien qui ressemble à un monstre aurait tué un de ses ancêtres, Sir Hugo Baskerville, meurtrier d'une jeune paysanne.
Mais qui va croire à ces balivernes ? En attendant, de drôles de bruits venant de la Lande marécageuse donnent des frissons.
C'est un peu la bête du Gévaudan revisité sur fond de manoir gothique et lugubre. Brrr…


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Je savais que je lirai cet épisode un jour, alors j'ai toujours évité de le voir à la télé pour ne pas me gâcher le plaisir. Je me suis toujours demandé si ce chien était réel ou pure invention. J'avais vraiment hâte de connaître le fin mot de l'histoire… enfin !!!

J'avais peur du langage, de l'introduction qui aurait pu être longue, mais ce ne fut pas le cas. J'ai même beaucoup apprécié l'emploi rigoureux du passé simple, chose perdue depuis tant d'années dans les écrits… Je ne saurais pas moi-même écrire aussi bien. Quand je parle d'introduction, je veux dire du blabla qui aurait pu traîner en longueur. Finalement on entre d'emblée dans notre histoire de mort et de chien énorme et monstrueux, et notre curiosité est très vite aiguisée. Suffisamment pour pousser la lecture plus loin, encore plus loin.

Petite chose, et pas des moindres, qui m'a encore plus donné envie de poursuivre : pourquoi Holmes ne se charge pas de l'enquête et laisse Watson seul face au drame ? J'ai été agréablement surprise par cette voie prise et cela m'a vraiment donné envie de comprendre pourquoi. Et là Holmes m'a bien eue, et cela m'a franchement plu ! Mais pauvre docteur livré à lui-même… Il saura quand même bien gérer les choses et tenir au courant son ami.

J'ai très fortement aimé les deux personnages principaux, mais aussi le mythe autour de ce chien si invraisemblable et la lande ! Les descriptions sont fortes, on se l'imagine tellement bien… Cette lande qui apporte beaucoup d'importance à l'atmosphère du récit, du début à la fin… Ce fut des moments que j'ai réellement apprécié durant ma lecture. Je me suis sentie totalement happée, dès le début, et je n'ai plus décroché.
J'ai lu ce livre en 3 heures. On est constamment dans le vif du sujet, rien ne vient s'interposer pour déstabiliser le lecteur. C'est fluide, bien écrit, et vraiment digne d'un grand intérêt envers l'oeuvre de Mr Doyle.

J'ai hâte de m'essayer aux autres romans !
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Sherlock Holmes est peu présent dans ce roman, c'est le docteur Watson qui essaye de démêler l'histoire. Il a du travail car en plus de l'intrigue principale, des machinations s'ajoutent. Nous ne sommes jamais perdus, tous les personnages sont bien définis, le style est fluide. L'ambiance est lourde, on s'imagine des paysages hostiles qui ajoute du fantastique, du surnaturel à cette histoire. À découvrir ou à relire.
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Ma première découverte de Sherlock Holmes, ce fut dans le livre de poche: deux textes de Conan Doyle: "Etude en rouge" et "Le chien des Barkerville".
Le premier, publié en 1887, est la première occurrence du célèbre détective et de son (futur) ami le docteur Watson: les lecteurs font ainsi leur connaissance. Les deux héros décident de louer ensemble un logement au 221 B, Baker Street, une adresse qui deviendra célèbre. L'auteur prend le temps de décrire toutes les particularités de Sherlock Holmes, avant de le lancer dans une première enquête sur un meurtre mystérieux commis à Londres. La piste suivie nous conduit vers la communauté de Mormons (aux Etats-Unis) et met en lumière une sombre affaire de vengeance.
Le second, publié tardivement (en 1901-1902), correspond au contraire à la fin des aventures du célèbre détective. La présentation des héros est donc parfaitement inutile. A Dartmoor, un chien terrifiant - sorti tout droit d'une ancienne légende - hante la lande brumeuse et menace Sir Henry, l'héritier du domaine familial des Baskerville. Sherlock Holmes, en homme rationnel, ne croit évidemment pas au surnaturel. Il fait mine de se désintéresser de cette affaire et de placer Sir Henry sous la protection de Watson. Mais c'est le détective qui aura le dernier mot ! Ce récit a l'ampleur d'un roman à part entière et l'auteur a soigné l'atmosphère étrange dans lequel baigne le récit.
Les aventures de Sherlock Holmes, quoique "datées", sont indémodables et font partie du patrimoine littéraire de l'humanité. On les lit et les relit donc toujours avec plaisir.
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Adapté de nombreuses fois (j'adore la version avec James Kirk pardon William Shatner assez comique), une seule fois avec la qualité requise à mon goût (Peter Cushing était l'un de mes acteurs fétiches), le chien est LE roman le plus célèbre sans aucun doute de Conan Doyle et de Sherlock ... une aventure somme toute ordinaire si on enlève le coté "fantastique" instillé dès le départ ... et c'est du grand art que de tourner volontairement ce récit policier en une trame légendaire ... Conan Doyle peut enfin donner plus d'importance à Watson puisque Holmes reste une partie du temps en retrait, ce qui n'enlève rien au suspense qui est étonnant la première lecture et devient classique dès la suivante ... car c'est un classique, un grand livre bien écrit avec des chapitres durs et secs, des personnages croqués sur le vif, des moments d'intense réflexion et une finale très bien menée ! A relire !
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Une fois n'est pas coutume, cette aventure de Sherlock Holmes est sous forme de court roman. L'assassin? Une bête féroce qui semble venir tout droit des enfers. Au court de cette histoire devenue un classique, Conan Doyle entraîne ses personnages dans la lande anglaise qui est le théâtre d'étrange phénomènes... Un livre qui se dévore !
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