Une aventure de Jacques Gipar, Tome 8 : L'écho de la taïga

Paris, 1955.

Depuis la révolution d'octobre en 1917, la diaspora russe, les "Blancs" s'est principalement installée à Paris.

Mais les communistes, les "Rouges", veillent toujours et utilisent tous les moyens pour surveiller leurs vieux ennemis.
Que ce soit via le KGB, les services secrets russes, ou... le parti communiste français, indépendant mais... recevant aussi des instructions de Moscou.

Mais parfois, il se trouvent également des personnes qui rêvent encore d'une réconciliation nationale, comme Vladimir Ouliakoff, rédacteur en chef du journal "L'Echo de la Taïga".
Staline avait déjà offert un pardon, en 1945, à tous les émigrés russes, mais tous ceux qui avaient accepté, et étaient retournés en Russie, avaient été arrêtés ou même... fusillés.

Mais voilà, Irina, la fille de Vladimir a été enlevée.
N'osant prévenu la police, Vladimir s'adresse à Pierre, le supérieur de Jacques Gipar, qui confie l'enquête pour retrouver Irina à ce dernier.

Mais dans un contexte aussi particulier que celui qui touche l'Histoire de la Russie, bien malin qui sait encore à qui se fier...

La partie s'annonce serrée pour Jacques et son fidèle ami Petit-Breton...

Le 8° opus le de l' excellente série Jacques Gipar . Tout un monde bien disparu maintenant , une fin ( ou presque) de IV° République .Une histoire bien construite et dans le ton de l époque .Le dessin net ,simple mais agréable de jolis croquis de voitures de ces années là et depuis 2 albums les fiches techniques de modèles des années 50 .Une B d'd action en pente douce a ne pas rater