Sciences Occultes et Physiologie Psychique

Deleuze, aide-naturaliste au Muséum, fut surtout un thérapeute magnétiseur, comme Puységur, attribuant à la volonté un rôle considérable, renforcé d'ailleurs par certains procédés provoquant l'état de somnambulisme et d'extase.

Les sciences transcendantes alors n'étaient pas, il est vrai, divulguées au peuple. On n'initiait aux Grands Mystères que certains individus appartenant aux hautes classes sociales. « Divines et humaines », ces sciences devaient rester cachées, au vulgaire trop ignorant et trop peu intelligent, d'ailleurs, pour comprendre les lois de la.physique, delà chimie, de la médecine, de la mécanique, de l'astronomie, et les enseignements de la psychologie, de la métaphysique, de la cosmogonie, etc. Les princes/ les magistrats, les prêtres, les philosophes et les poètes étaient les seuls pouvant recevoir la grande Initiation, après le serment solennel de ne pas révéler ses secrets.

On fait avec raison commencer l'histoire des Sciences occultes aux temps les plus anciens, avec les brahmes, avec Zoroastre, l'auteur du Zend-Avesta, et ses disciples, les Mages, c'est-à-dire les savants, avec les Chaldéens, célèbres par leurs connaissances astronomiques, auxquelles ils initièrent les Égyptiens.

Les doctrines des Mages chaldéens furent importées, en même temps qu'en Grèce, chez les premières peuplades do la Gaule. Et c'est ainsi que les Druides furent, comme les Mages, astrologues, physiciens, médecins, prêtres et législateurs.