M.O.R.I.A.R.T.Y, tome 1 : Empire mécanique 1/2

Une nouvelle série dans l'univers de Sherlock Holmes ! Fred Duval et Jean-Pierre Pécau signent une intrigue complexe et intègrent le célèbre détective londonien dans un univers steampunk. Au programme, Dr Jekyll et Mr Hyde, Winston Churchill et la maitresse de Nobel. Les dessins sont travaillés mais souvent sombres et confus. Une première partie pas tout à fait convaincante.

Mitigée...

Il faut que j'arrête de lire tout ce qui porte pour titre "Moriarty". le truc c'est que j'espère toujours qu'un auteur aura dans l'idée de créer une saga sur ce personnage fascinant et sans Sherlock et évidemment, ce n'est jamais vraiment le cas...

Du coup oui cette BD est sympa, c'est une enquête de Sherlock avec des nouveautés et des bases, avec des idées novatrices et des classiques. Avec des personnages jamais vus et d'autres familiers.

Mais je n'ai pas accroché avec les graphismes, il manquait de Moriarty à mon gout et je ne sais pas vraiment si j'adore ou si j'aurai du passer mon chemin !

A suivre.

Bonne lecture à tous.

Londres, 1899, un bien étrange automate joueur de poker lance l'intrigue, en parallèle Mr Hyde se déchaînent. Sherlock et Watson partent à la poursuite du mystère avec cet éternel flegme anglais. Cette première partie me convainc de lire la suite jusqu'à ce que d'autre affaires et romans classique se joignent à ces deux ci. Si celle de Hyde/Jekyll est vite résolue, les autres traînent sur la seconde partie. L'automate, le trafic de drogue, le chien des Baskerville, Hyde et Jekyll, tout cela devient vite confus, trop d'intrigues en même temps casse le rythme, ou plutôt en donne trop. le lecteur n'a pas le temps de réfléchir à l'intrigue par lui-même comme dans l'excellent Dans la tête de Sherlock Holmes. Sans être déçu, j'ai lâché vers le milieu, ce qui ne m'a pas empêché de finir la BD. Cette découverte des 48h de la BD est quand même une réussite, les illustrations sont magnifiques, et en dehors d'un trop plein d'intrigue, l'écriture est bonne.

Londres, septembre 1899.

Quand le docteur Jekyll se rend dans un état quasi second dans un fumoir d'opium, les "employés" chinois qui en assurent la gestion flairent les ennuis et préviennent la police.
À leur arrivée, le Dr Jekyll n'est plus là, mais bien... Mr. Hyde et tout part en vrille.

De son côté, Sherlock Holmes répond à l'invitation de son ami, le Dr Watson, pour le rejoindre dans le club de Mayfair, où un certain Gibbs gagne toutes les parties de poker depuis quelques jours, ruinant un par un tous les notables londoniens.

Pendant ce temps là, Mr Hyde, qui a eu quelques soucis avec les forces de l'ordre, est emmené, dans un état critique, criblé de 7 balles à l'hôpital.... d'où il s'échappera quelques minutes plus tard à la surprise générale.

Holmes de son côté a découvert le secret du mystérieux Mr. Gibbs et a décidé de se joindre à la table de jeu...

Repérée à l'occasion d'une offre promotionnelle, voilà une bande dessinée vers laquelle je ne me serai sans doute jamais tournée en dehors de cela tant je n'ai pas apprécié le style graphique, sombre, très sombre, et à cause duquel les personnages sont peu identifiables tant ils ont l'air de tous souffrir de la lèpre.

Pour autant, le scénario présente une histoire plutôt agréable à suivre, mélangeant enquête de Sherlock Holmes, steampunk et références littéraires dans tous les sens.
C'est un peu fouillis, un peu too much, toujours à la limite de virer dans le grotesque mais ça se tient en fait plutôt bien et il est assez agréable de suivre Sherlock Holmes dans ses réflexions. Comme j'aime également le steampunk, j'ai apprécié l'inclusion des automates et des incontournables dirigeables.
Mais j'ai également trouvé intéressant que l'intrigue soit très ancrée dans son époque avec la mort d'Alfred Nobel et de l'opium à tous les coins de rue.
Quant à l'inclusion du Docteur Jekyll et Mister Hyde, si j'ai tout d'abord été sceptique, je trouve qu'ils s'intègrent plutôt bien au récit et offrent un très bon potentiel pour lancer l'intrigue dans une direction plutôt surprenante.

Je sors assez divisée de ma lecture de ce premier tome. Graphiquement, j'ai détesté. En revanche, malgré le fouillis apparent, le scénario offre une progression plutôt logique qui m'a assez séduite.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Je suis fan de Sherlock Holmes et j'adore le Steam Punk alors j'ai foncé. J'aime beaucoup la couverture malheureusement cela s'arrête là. Quelle déception de voir que la bd n'a rien à voir avec la couverture. C'est à rien n'y comprendre. La couverture est travaillée, recherchée dans les détails avec des couleurs nuancées. Pour le reste c'est plat, les personnages sont difficiles à reconnaitre et très brouillons. Sur une même planche, les visages peuvent même être complétement différents. Je n'ai pas eu une lecture fluide.A plusieurs reprises, je suis revenue en arrière pour essayer de comprendre et je passais tellement de temps à observer les cases pour essayer d'identifier les personnages que je me suis lassée. La seule chose qui m'a retenue est l'histoire (bien que peu originale) et les inventions fantastiques croisées tout le long de ce tome. Et pourquoi donc ce titre M.O.R.I.A.R.T.Y. ????

Moriarty, c'est le titre, donc il doit y avoir Sherlock par très loin.... et en effet il y a bien sherlock et surtout lui d'ailleurs et pas beaucoup Moriarty.... Mais pourquoi pas.
J'ai bien aimé cet exercice de mêler les personnages célèbres et romanesques avec les personnages célèbres et réels... J'ai crains un moment que ça ne tienne pas la route, mais si... c'est tout à fait cohérent.
Par contre je n'aime pas du tout le dessin. Tout est sombre, dans le noir... et j'ai un mal fou à reconnaître les personnages: je n'arrive pas à distinguer leurs visages.
Une lecture bien agréable
A suivre...

Le ciel de Londres en 1899 est plein de ces nouveaux aéronefs qu'on appelle zeppelins. La fin du XIXème siècle connaît de grandes avancées révolutionnaires dans toutes les technologies, industrielles et scientifiques.

Dans une fumerie d'opium, on attend le Dr Jekyll et c'est Mr. Hyde qui apparaît en saccageant tout sur son passage. Ne pouvant le maitriser, la police lui tire dessus et mène le corps à l'hôpital de Whitechapel, non pas pour l'autopsier, mais pour le soigner car le monstre est toujours vivant.
Au même moment dans un salon de Mayfair, des lords jouent au poker. L'ambiance est mauvaise car lord Salisbury a perdu sa fortune aux cartes contre Mr Gibbs, un homme particulièrement chanceux qui dépouille depuis une semaine la fine fleur du royaume. Présent sur les lieux, Sherlock Holmes se doute qu'il y a tricherie et devant la belle assemblée, dévoile l'entourloupe… Mr Gibbs n'est en fait qu'un automate autoguidé.

L'incroyable machine a été faite par un orfèvre et Sherlock Holmes a hâte de découvrir qui se cache derrière tout cela car le seul homme à qui il pense est mort en Suisse dans les chutes du Reichenbach.
L'histoire du Dr Jekyll et celle de l'automate vont se regrouper et ce sera à Sherlock Holmes de mener l'enquête… Toujours assisté de son ami le Dr John Watson, il va orienter ses recherches auprès de la veuve du chimiste Alfred Nobel, décédé trois ans auparavant. Sous couvert d'une entreprise philanthropique, elle a monté un laboratoire sur le domaine de Baskerville Hill pour faire des expériences sur la fleur de pavot suivant les formules du Dr Jekyll.
Une ombre se profile auprès de cette femme, celle du plus redoutable des ennemis de Sherlock Holmes, le professeur Moriarty…

L'histoire est très intéressante avec sa trame fantastique et son ambiance steampunk. Les scénaristes invitent aux côté du détective des personnages connus, réels ou fictifs, de la fin de ce siècle. Wilson Churchill est très présent tout au long de l'histoire, on parle d'Alfred Nobel et de l'héritage qu'il laisse, et on rencontre le Dr Jekyll et son double démoniaque Mr. Hyde.
Dès le début de l'album, un nom sort du chapeau : Moriarty. On le guette avec une petite appréhension car on connaît sa réputation. Au club Diogène à Pall Mall Street, on voit également Mycroft, le frère de Sherlock, qui est comme à son habitude au service de sa Majesté… L'intrigue continue avec un deuxième opus car ce volume n'est que le premier tome d'un dyptique.
Quant aux dessins, ils relaient bien la noirceur de l'histoire, mais un trait trop prononcé, surtout pour les visages, donne quelques lourdeurs à l'ensemble. J'ai aimé la colorisation, les décors, le dynamisme, le macabre et tout ce qui caractérise le genre fantastique-steampunk.

Ce ne sera pas la meilleure BD que j'aurais eu la chance de lire. Néanmoins, elle m'aura fait passer un moment agréable et donné l'envie de lire la suite.
Dans cette bande dessinée portant le nom de meilleur ennemi de Sherlock Holmes, les créateurs nous emmènent dans un univers steampunk où nous croiseront Churchill, Dr Jekyll et Mister Hyde entre autres et des automates, des dirigeables.. Premier tome de la série, la mise en place est parfois un peu longue mais je ne doute pas que les prochains seront bien plus rythmés.

En général ravie de découvrir de nouveaux ouvrages issus de l'univers de Sherlock Holmes, j'ai été un peu refroidie par celui-ci. L'histoire m'a semblé plus que prometteuse dès le début:
Sherlock et Watson sont en train de démasquer un escroc utilisant un automate joueur de cartes pendant que le Dr Jekyll déboule dans une fumerie d'opium l'air pressé et paniqué car il devient urgent qu'il fume pour une raison que personne ne comprend. Inquiet, le propriétaire demande à la police d'intervenir mais Jekyll devient un autre homme (monstre) démesuré qui finit par faire un désastre dans la fumerie et s'en prend à tous ceux qui croisent sa route. Il parvient tout de même à sortir du bâtiment mais se fait capturer par l'armée arrivée en renfort.

Avec ce petit résumé annonçant la série vous aurez vite compris que le récit mélange deux oeuvres très connues Sherlock Holmes de Conan Doyle et Docteur Jekyll et Mister Hyde de Stevenson, dans un style auquel je n'ai pas trop adhérer: le steampunk.
Nous avons donc nos deux détectives Holmes et Watson enquêtant sur un mystérieux automate en lien avec la veuve (asiatique) d'Alfred Nobel avant de se pencher sur la disparition du Docteur Jekyll apparemment en proie à son ami Hyde. Difficile de se plonger dans cette intrigue étant donné qu'il n'y a pas vraiment de nouveauté, nous savons d'ores et déjà que Jekyll et Hyde ne forment qu'une seule et même personne. Par contre le personnage de la veuve Nobel est assez intriguant et pourrait apporter un peu de piment dans le second tome.
Niveau graphisme, j'ai trouvé l'album un peu sombre. A voir si la suite en vaut la peine.
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