Nevada, tome 5 : Viva Las Vegas

Ce cinquième volume, tant attendu, des aventures de Nevada marque (en théorie) le dénouement de la série. Et quel dénouement !

La série nous avait habitué à flirter entre le monde du western, du cinéma et de la littérature… cette fois-ci, c'est clairement le cinéma qui est au coeur de l'intrigue.

L'histoire en elle-même n'est pas franchement une surprise, vu qu'elle a été annoncée à la fin du tome précédent. de fait, il ne s'agit ici que d'un prétexte pour plonger dans la grande aventure du cinéma.

Malgré un nombre suffisant de personnages secondaires, ce sont ici Nevada et Louise qui tiendront le haut du pavé. Certains personnages secondaires seront intéressants à suivre, mais chut ! Quelques regrets peuvent être notés : la fin peut être un peu trop facile du grand méchant et des secrets qui ne seront pas expliqués, mais qu'importe. le plus important est ailleurs…

Ce volume est en fait un hommage à des très grands films et acteurs. Une solide culture cinématographique sera nécessaire pour un apprécier toute la saveur et quelle saveur ! La série s'achève ici sur un chef d'oeuvre qui justifie à lui seul la lecture des albums précédents.

Clap de fin donc sur une série qui mérite d'être sortie de l'ombre et qui nous réserver quelques heures de plaisir.

Un épilogue plein de rebondissements pour une série qui a tenu toutes ses promesses au long de ces cinq albums.

Le procès de Carlsen est attendu non seulement par Louise et Nevada, mais bien par le tout Los Angeles, si pas la Californie et l'ensemble des États-Unis.
Mais à l'heure du verdict, un nouveau rebondissement, et de taille, cette crapule s'évade juste devant les marches du tribunal.

Louise est inquiète et terrorisée, savoir Carlsen en liberté ne présage rien de bon. Mais ce n'est pas là son seul souci, où est donc passé Nevada ?

Très belle série donc, qui nous en apprend un peu plus à chaque album sur le milieu du cinéma, ses coulisses, et l'émergence d'Hollywood dans un univers jusque-là occupé et dirigé par l'omnipotente New York.

Carlsen, l'ennemi de Louise et Nevada, a été arrété et va être condamné à mort. Ce qui contrarie Louise qui est contre la peine de mort. Mais ce n'est pas la raison pour laquelle Nevada va devoir le faire évader. Une fois encore c'est pour Louise dont l'entreprise est menacée de faillite par un de ses associés. Il force Nevada a l'aider. Arrivé à destination, il apprend qu'il a une nouvelle mission : aider Douglas Fairbanks à tourner dans un western en décors naturels. Et Carlsen? En fait Butch, le commanditaire avait une idée derriere la tête et cela ne va pas forcément plaire à l'évadé...
Une fin de série très réussie qui cloture cette histoire sous fond de des années folles à Hollywood. Un graphisme très réussi, des décors splendides. Une vraie bonne série d'action.

le crépuscule du western

Complices depuis de longues années, Jean-Pierre Pécau et Fred Duval nous entraînent à la suite de deux personnages envoûtants qui, après avoir vécu sans attache comme des hobos sont devenus productrice pour l'une et cascadeur pour l'autre, accompagnant l'essor du cinéma tandis que les Etats-Unis s'avançaient péniblement mais inexorablement vers les temps modernes…

Mêlant western et films de gangsters et faisant la part belle à l'action, le scénario s'avère captivant et s'inscrit dans l'histoire d'un pays et d'un art en pleine mutation. Truffé de références savoureuses au septième art et porté par des dialogues ciselés et percutants, l'histoire est mise en scène par l'inénarrable Colin Wilson qui fait comme de coutume montre de ses talents de dessinateur et de metteur en scène.

Nevada est une série à grand spectacle passionnante et entraînante qui ravira les amateurs de western, de polar et de scénarios bien ficelés en les immergeant dans l'Hollywood d'avant l'âge d'or…

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