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EAN : 9782917718278
Griffe d'Encre (30/11/-1)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Alwaïd, petite fille de bonne famille, désobéissante, crache du feu sur une plage et aperçoit au fond des flammes une vision fugace... Sous le regard implacable de sa mère, protégée comme un bibelot, Alwaïd grandira, s'échappant en rêve de sa prison bourgeoise.
Aphélie, étoile errante volée à la nuit, rencontre Vincent, le peintre. Séduit par le mystère de son silence, il l'invite à devenir son modèle. Elle posera pour lui, assaillie par ses souvenirs, tourme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Trouvé tout à fait par hasard, ce sont les avis positifs de Babelio qui m'ont décidé à le prendre. Au premier regard, j'ai reconnu la défunte maison d'édition Griffe d'encre, que je connais mal, mais célèbre pour leurs magnifiques illustrations. J'ai un peu craqué pour cette sublime couverture signée Magali Villeneuve, dont l'éditeur a bien gentiment accordé une page en fin de l'ouvrage.

Tout est déroutant dans cette novella, très courte. L'écriture d'Élisabeth Ebory est très intimiste. Toutefois, ce qui m'a le plus gêné, c'est cette combinaison entre la narration à la première personne, que je hais, et la troisième personne. J'ai trouvé très confus. de ce fait, j'avoue n'avoir pas compris grand-chose au premier chapitre.
Le style de l'auteure est particulier. Comme je l'ai indiqué plus haut, c'est très intime. Elle nous décrit sans pudeur et y développe toutes les émotions. J'ai trouvé cela à la fois délectable et détestable. J'ai même décelé quelques répétitions de mots, un comportement voulu, mais que j'ai pas trop aimées.

Et puis, il y a l'histoire, ou devrais-je dire l'univers. Il est agrémenté de bons passages, mais l'ensemble est déroutant. J'ai été largué dès le premier chapitre, bien que j'aie tenté de me raccrocher par la suite. Je suis peut-être passé complètement à côté et je devrais le relire pour mieux le comprendre. Cela dit, je n'ai pas détesté.
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Une lecture déroutante mais tellement envoutante et poétique...Je suis tombée sous le charme de l'écriture d'Elisabeth Ebory et malgré le peu de pages de ce roman, l'histoire qu'elle y développe y est aussi dense et prenante que dans un roman de plusieurs centaines de pages...
C'est un livre très étrange qui vous plonge dans un univers vraiment onirique, où les rêves n'en sont pas, les apparences sont trompeuses et on s'émerveille aussi vite que l'on prend peur...
Alwaïd est une petite fille qui a un don. Confinée dans sa tour d'ivoire pas ses parents, elle ne connaît pas le monde, elle ne connait que ce qu'on lui raconte, ce qu'elle s'imagine et ce qu'elle voit en rêve...mais est-ce vraiment des rêves? Aphélie est une jeune femme perdue et craintive qui ne parle pas. Son aura mystérieuse lui fera faire une rencontre salvatrice et vivre un moment de quiétude...mais pour combien de temps? Rien ne semble lier ces deux personnes et pourtant...
C'est très compliqué d'écrire une critique sur ce roman car on ne sait pas très bien ce que l'on lit, si c'est un conte, une légende, un roman contemporain ou un roman d'anticipation...L'auteur a un univers bien à elle et je pense qu'il ne peut pas y avoir de demi-mesure, on aime ou on déteste. Pour ma part, j'ai aimé, je me suis pris au jeu et je me suis laissée guider jusqu'au dénouement sans réfléchir, sans me poser de questions, j'ai savouré ma lecture, tout simplement...
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Je ne vais pas vous raconter l'histoire, mais…
Une fillette étrange, au regard trop clair, que l'on tient à l'écart du monde et qui pourtant s'échappe dans des rêveries colorées, une jeune femme qui se tait par choix, mystérieuse et solitaire, un peintre charmeur, clairvoyant, perspicace. Et d'autres encore qui marchent sur des fils au-dessus du vide, sans savoir que ceux-ci forment une toile sous le firmament…
Des fils d'argent, sortilèges et destins entrecroisés, des étoiles filantes et des éclats de rêve… Des personnages qui peuvent tomber à tout moment ou s'empêtrer dans le piège de la toile… Une vision fugace ou l'incertaine esquisse de rêves que l'aube a chassés… C'est cela Novae et c'est bien plus encore. C'est impossible à raconter, si difficile à partager…. Il faut la lire, tout simplement.
L'écriture est délicate, ciselée, poétique, c'est un vrai bijou. Et le récit l'est plus encore.
J'ai été happée par cette histoire que j'ai lue si vite, trop vite, tournant fébrilement les pages pour savoir enfin ce qu'il allait advenir de ces personnages auxquels je me suis tant attachée. J'ai marché avec eux au-dessus du vide en oubliant jusqu'à mon effroi et quand j'ai refermé ce livre lu trop vite, il m'en est restée une grande nostalgie qui a mis du temps à s'évaporer pour ne plus laissé que l'éclat du rêve. Un éclat que j'aimerais partager avec vous en vous incitant à lire Novae.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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D'entrée, je l'avoue : Elisabeth Ebory fait partie de mon panthéon d'écrivains favoris. Elle y est entrée à pas feutrés d'abord, au fil des nouvelles égrenées en anthologies, avant d'y asseoir sa place avec un recueil. Novae ne fait pas exception, comme les autres parutions ce court roman conforte la position d'Elisabeth Ebory dans ce petit panthéon personnel.

Car parler d'Elisabeth Ebory, c'est évoquer d'abord son écriture. Elle lui est propre et se retrouve ainsi dans chacun de ses textes. C'est une écriture qui ensorcelle, une écriture qui happe le lecteur, tout entier, et ne le relâche qu'une fois arrivé à la dernière ligne de l'histoire. Et encore… car les mots d'encre lus tournent encore quelque temps dans la tête, murmures de poésie et de magie qui ne nous quittent plus. Et lorsqu'on tente de les garder à tout jamais en mémoire, ils s'envolent, évanescents. Nous voilà condamnés à relire l'histoire, pour entendre de nouveau leurs chuchotis. [Lire la suite de la critique sur le site de la Lune Mauve]
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ma mère me punit toujours de la même façon : elle demande à la bonne de fermer à clé le piano du salon. Pauvre piano, qu’elle muselle. Pauvre de moi qu’elle fait taire – petite prisonnière silencieuse, dans notre belle villa.
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