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Janine Hérisson (Autre)
EAN : 9782070460472
247 pages
Gallimard (02/09/1976)
3.83/5   12 notes
Résumé :
La pleine nuit, la pluie, un chantier de démolition, et deux jeunes filles qu'un satyre assaille et attaque à coups de couteaux. L'une en meurt, l'autre s'en tire et court, éperdue, se réfugier au célèbre commissariat du 87e. Navrant, et banal, sans doute. Quoique... Existe-t-il vraiment, ce satyre ? C'est la question délirante que va se poser l'Inspecteur Carella.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Deux cousines sont de sortie. Ce soir, y a boum chez trucmuche.
Sur le chemin du retour, l'une se présentera aux portes du commissariat, le corps lardé de profondes entailles tandis que l'autre n'en réchappera pas. Sur le coup, on a bien pensé à l'attaque d'une chauve-souris géante également en goguette, ce qui aurait grandement facilité l'enquête. Problème, Batman possède un alibi en béton, il avait poney à roulettes aux heures concordantes. L'inspecteur Carella est bien embêté mais non moins résolu à faire toute la lumière sur cette étrange affaire...

Patricia a miraculeusement survécu, Muriel n'est plus. Voilà ce à quoi l'on s'expose en séchant de façon éhontée les judicieux conseils du Père Fouras un brin décati mais toujours prolixe.Car le samedi soir, c'est fort boyard ou crime barbare, c'est vous qui voyez. Patricia et Muriel ont choisi, tant pis...

Carella va évoluer en milieu hostile. Toujours délicat d'enquêter sur la famille mais les aveux quelques peu confus de Patricia l'y pousseront définitivement.
L'investigation en kouasi temps réel, sous nos yeux hé Bobby!, tient la route mais déçoit de par son étonnante et récurrente capacité à mettre la main sur de cruciaux indices révélateurs à même de faire passer l'inspecteur la Bavure pour une épée dans son domaine.

Le final est emballé en deux coups de cuiller à pot de chambre, dommage.
Si la déception est de taille, le plaisir de lecture n'en reste pas moins évident. McBain, ingénieusement, usera de procédés narratifs divers et variés ( lecture d'un journal, prospection policière journalière, interrogatoires...) assurant ainsi un rythme agréable et constant histoire de pallier à une investigation manquant cruellement de rebondissements.

Le tout reste néanmoins plaisant même si bien loin des meilleurs opus de l'oeuvre foisonnante de l'auteur...



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Patricia, une gamine de 15 ans complètement paniquée arrive une nuit au commissariat du 87 ème district, les vêtements déchirés et les mains lacérées, en affirmant que sa cousine à été tuée dans une rue pas très loin d'ici.
Une nouvelle enquête commence donc pour Steve Carella et ses collègues, que l'on retrouve régulièrement dans cette série policière qui comporte une cinquantaine de titres.
J'ai une fois de plus été ravie de retrouver les personnages récurrents auxquels je suis attachée.
Les histoires se déroulent toutes dans la ville imaginaire d'Isola, qui est en réalité New-York, et celle-ci se passe dans les années 80.
On devine assez rapidement le nom du coupable, malgré quelques fausses pistes, mais ça ne m'a pas dérangé, j'ai pris plaisir à suivre cette enquête criminelle assez dérangeante.
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Une jeune femme est retrouvée morte un soir au pied d'un immeuble en construction. Sa cousine réussit avec peine à rejoindre le commissariat le plus proche, agressée et blessée. Si les deux enquêtes démarrent séparément, très vite Steve Carella et Bert Kling vont mettre en commun leurs informations. Les deux cousines revenaient d'une fête et se sont abritées dans le hall de cet immeuble à cause de la pluie. La principale victime, Muriel, vivait chez sa tante et son oncle depuis la mort accidentelle de ses parents. Et son cousin Andy est sans aucun doute le plus affligé par ce drame. le témoignage de Patricia va emmener les inspecteurs vers de nombreuses pistes. Et son second témoignage accusera, Andy son propre frère. Il faudra bien aux deux policiers l'apport du hasard pour résoudre l'enquête. Sans être son meilleur roman, « Adieu cousine… » se lit agréablement et nous fait passer du bon temps. Mais l'intrigue est classique et McBain ne multiplie pas les énigmes et points de vue comme il savait si bien le faire. Un récit linéaire, sans grandes surprises, mais avec son écriture et son humour habituels pour sauver l'ensemble.
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C'est le trentième épisode de la série du 87è district. Une jeune fille, Patricia Lowery, se précipite au commissariat couverte de sang et annonce que sa cousine a été assassinée. Pour Carella, Kling et les autres inspecteurs, l'enquête commence. Et Carella s'intéresse à la morte: elle s'appelait Muriel Stark et vivait chez son oncle et sa tante depuis la mort accidentelle de ses parents. Elle semblait bien acceptée dans la famille. Qui l'a tuée? Un détraqué sexuel? le portrait de l'assaillant établi par Patricia reste vague. Puis elle accuse son frère. La vérité est autre, bien plus effrayante: c'est l'acte d'une jeune fille qui jalousait sa cousine. Un bon cru. Je vous le recommande. Et figurez-vous que Chabrol lui-même l'a adapté au cinéma (si, si!!) en 1978 sous le titre "Les liens du sang" avec Donald Sutherland dans le rôle de Carella.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il existait, pour les aviateurs de la Seconde Guerre mondiale, et même pour les fantassins de la guerre du Viêt-Nam, une curieuse forme de double pensée qui leur permettait d’être des combattants à un moment et de quasi-civils l’instant d’après. Le matin, vous lâchiez un chapelet de bombes sur des cheminées d’usines, et le soir vous lâchiez un jaune d’œuf dans votre bière blonde. Le vendredi, vous tiriez à la mitrailleuse pour balayer un sentier menant à un hameau suspect, et le lundi vous tiriez un coup avec une putain à Honolulu. Ça vous aidait à garder le moral, qu’ils disaient. De la modération en toute chose, et toute chose avec modération.
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Dans la plupart des homicides dans lesquels on soupçonnait un viol, on recherchait les lésions des organes génitaux, les traces de sang ou de sperme, les poils étrangers ou autres substances étrangères. Lui n’avait trouvé aucune trace de liquide séminal dans le vagin, le rectum ou l’appareil digestif de la morte, et il n’y avait aucune tache de sperme sur ses vêtements. Ce qui n’écartait pas l’éventualité d’un viol ; cela indiquait simplement qu’il n’y avait pas eu d’éjaculation.
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Comme ces équipages de bombardiers de la Seconde Guerre mondiale, ils ne faisaient qu’entretenir leur moral. Ils cherchaient des occasions qui leur donneraient de temps à autre le sentiment d’être de simples civils. Ils maintenaient en vie le vieil aspidistra.
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Le hurlement les prit à l'improviste. Elle ne se leva pas. Elle rejeta seulement la tête en arrière et le hurlement jaillit de ses lèvres, ses yeux s'agrandirent d'épouvante. Ce cri ne semblait ne jamais devoir s'arrêter. Il glaça les deux inspecteurs jusqu'à la moelle des os.
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Videos de Ed McBain (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ed McBain
"À chacun son heure" ("No Time to Die", 1992), Saison 11, Épisode 2 de la série TV Columbo, tiré du roman "N'épousez pas un flic" ("So Long as You Both Shall Live", 1976) d'Ed McBain. Extrait.
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