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La Belgariade tome 2 sur 5

Franck Dacquin (Autre) Lizzie (Autre)
EAN : 978B08ML16L8F
Lizzie (12/11/2020)
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4.14/5   978 notes
Résumé :
Et les Dieux créèrent l'homme, et chaque dieu choisit son peuple. Ah! Que le monde était jeune, que les mystères étaient limpides! Mais Torak, le dieu jaloux, vola l'Orbe d'Aldur, le joyau vivant façonné par l'aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon fut châtié ; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours, d'un long sommeil hanté par la souffrance.

Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages ne par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Comme pour le 1er tome, je me suis ennuyée au début de ce livre. On est dans une quête très classique, un petit groupe de personnages chacun différent mais chacun avec un talent qui va aider le groupe tout entier dans sa progression. Ils cheminent, ils s'arrètent, ils rencontrent un obstacle, le surmontent, et c'est reparti.
Je me suis accrochée car je me souvenais de ma 1ere expérience. Et j'ai bien fait car à la moitié du livre, c'est devenu subitement plus intéressant. Ouf. L'intérêt monte jusqu'à la révélation des pouvoirs de Garion.
Garion est lui même assez énervant. Il se comporte en enfant gâté qui tape du pied. Heureusement que certaines sont là pour lui ouvrir les yeux.
Bref, je lirai la suite mais j'espère que cette fois ci, je n'aurais pas à attendre aussi longtemps pour entrer dans ma lecture.
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Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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Commentaire sur le cycle complet :

Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.

Ce n'est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l'auteur à grandement participé à l'élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).

Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.
Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.

Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l'histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.

Bien que je connaisse évidemment l'histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.
Évidement, ce n'est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.
La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.
A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.
J'ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.

En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.
Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d'humours.
On s'imagine aussi facilement les scènes que si l'on était au coté des personnages et souvent on rit de bon coeur.

Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.
La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.
Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.
Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.
Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.
Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.

D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le coeur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.


Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu'un Gemmell ou un Bottero.

Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n'ai pas lu : le codex de Riva.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Salut les Babelionautes
Je continue ma découverte de l'oeuvre de Leigh et David Eddings avec la suite des Aventures du jeune Garion.
Garion, Belgarath et sa fille Polgara, accompagné de leur compagnons, continuent leur poursuite en traversant les royaumes du Ponant ou vivent les différents peuples qui constitue l'humanité imaginé par le couple Eddings.
le récit devient de plus en plus intéressant, au point que je me suis précipité sur le tome trois, le Gambit du magicien, en oubliant de donner mon avis sur celui ci.
J'en suis déjà a la moitié, mais je l'ai reposé pour écrire ce que je pense de "La Reine des sortilèges".
Donc nous suivons cette troupe hétéroclite dans leur périple ou a chaque tournant ils affrontent différentes créatures.
C'est bien écris et surtout traduit par Dominique Haas.
Bon je vous laisse pour replonger dans La Belgariade.
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Et l'aventure continue ...
De nouveaux personnages apparaissent qui relancent le récit qui parfois donne l'impression d'être une longue suite de péripéties sans rapport avec le développement de l'intrigue. Mais soyons honnêtes, c'est ce qu'on aime dans ce genre d'histoire.
Grace à une jeune princesse capricieuse et un chevalier "arthurien", l'histoire semble se déplacer vers le roman de chevalerie mais très vite on revient sur les fondamentaux de la fantasy avec des créatures légendaires telles que des dryades, des hommes de boue ou une reine serpent.
Si le tome 1 faisait une certaine économie de la magie ou du fantastique, dans ce tome 2, ces ingrédients deviennent beaucoup plus importants.
Les auteurs semblent par ailleurs dépasser le cahier des charges Tolkienien pour développer leur propre univers.
Notre jeune héros découvre ses pouvoirs et passe brutalement de l'enfance à l'adolescence avec ses premiers émois et ses premiers états d'âme.
Même si le ton conserve toujours une certaine légèreté grâce à un humour parfois un peu décalé, l'histoire devient plus grave et les personnages gagnent en épaisseur. Vivement la suite !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le lendemain matin, Silk sortit de la tour revêtu d’un magnifique pourpoint marron, un bonnet pareil à un sac de velours noir incliné d’un air insolent sur une oreille.
— Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ? remarqua tante Pol.
— Je suis tombé sur un vieil ami en fouillant dans mes balluchons, raconta Silk, d’un petit air dégagé. Un dénommé Radek de Boktor.
— Serait-il arrivé quelque chose à Ambar de Kotu ?
— Ambar est un brave garçon, expliqua Silk d’un ton quelque peu dépréciatif, mais un Murgo du nom d’Asharak a déjà entendu parler de lui et a pu prononcer son nom dans certains milieux. A quoi bon chercher les ennuis quand on n’y est pas obligé ?
— Ce n’est pas une mauvaise idée, approuva sire Loup. Un marchand drasnien de plus ou de moins n’attirera pas l’attention sur la Grand-Route de l’Ouest,quel que soit son nom.
— Je vous en prie, objecta Silk, en prenant des airs de grand blessé. Le nom joue un rôle capital. C’est sur lui que repose toute l’identité d’emprunt.
— Je ne vois pas la différence, laissa tomber Barak, avec sa délicatesse coutumière.
— Ça fait toute la différence du monde. Enfin, tu vois tout de même bien qu’Ambar est un nomade qui n’attache guère de considération à l’éthique, alors que Radek est un homme intègre, dont la parole est respectée dans tous les comptoirs du Ponant. D’autant que Radek ne se déplacerait jamais sans sa suite.
— Sa suite ? L’un des sourcils de tante Pol fit un bond vers le haut.
— N’y voyez pas autre chose surtout que le légitime souci de parfaire le déguisement, ajouta Silk, avec empressement. Je stipule qu’en ce qui vous concerne, Dame Polgara, il ne me viendrait même pas à l’idée d’essayer de vous faire passer pour une servante.
— Grand merci.
— Oui, oh ! c’est plutôt que personne ne voudrait jamais y croire. Vous serez ma sœur, venue avec moi pour voir les splendeurs de Tol Honeth.
— Votre sœur ?
— A moins que vous ne préfériez être ma mère, suggéra Silk, toujours conciliant. Vous auriez pu entreprendre un pèlerinage à Mar Terrin dans l’espoir d’obtenir le rachat d’un passé tempétueux.
Tante Pol braqua un moment son regard inflexible sur le petit homme qui lui souriait sans vergogne.
— Un jour, votre sens de l’humour pourrait vous valoir de gros, gros ennuis, prince Kheldar.
— Je passe mon temps à avoir de gros, gros ennuis, Dame Polgara. Je ne saurais pas quoi faire si je n’en avais pas.
— Vous en avez encore pour longtemps, tous les deux ? coupa sire Loup.
— Encore un petit détail, ajouta Silk. Au cas où nous serions amenés à fournir des explications à quelqu’un, vous, Lelldorin et Garion, vous êtes les serviteurs de Polgara. Hettar, Barak et Durnik, vous êtes les miens.
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Le repas leur faisait une impression bizarre, la nourriture de base des Dryades semblant uniquement constituée de fruits, de noix et de champignons, dont aucun n'était cuit. Barak s'assit et braqua un regard lugubre sur les mets offerts.

— Pas de viande, grommela-t-il.
— Ça t'échauffe le sang, n'importe comment, le consola Silk.

Barak plongea les lèvres dans sa tasse d'un air circonspect.
— De l'eau, grimaça-t-il, comme si ses pires craintes se trouvaient confirmées.
— Ca vous changera d'aller vous coucher autrement qu'ivre mort, pour une fois, observa tante Pol en les rejoignant.
— Je suis sûr que ça n'est pas bon pour la santé, rumina Barak.
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- Mais qui est au juste cet Asharak ? s'informa Hettar, en plissant les yeux.
- Un Grolim, sans doute, répondit sire Loup. Son rayon d'action est décidément un peu trop vaste pour qu'il ne s'agisse que d'un simple Murgo.
- quelle est la différence ? s'enquit Durnik.
- Il n'y en a pas justement. Ils se ressemblent énormément. [...] , mais il est impossible de de reconnaître un Murgo d'un Grolim.
- Je n'ai jamais eu aucun problème, rétorqua tante Pol. Ils n'ont pas du tout la même mentalité.
- Ca va beaucoup simplifier les choses, commenta Barak, d'un ton sarcastique. Nous n'aurons qu'à fendre le crâne de tous les Murgos que nous rencontrerons en chemin, comme ça vous pourrez nous apprendre à différencier ce qu'ils ont dans la tête
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Un immense loup gris sortit du brouillard, les coussinets de ses pattes amortissant tout bruit, et s'arrêta au milieu d'un petit espace dégagé entre les arbres. Garion retint son souffle et se figea à côté d'un grand chêne tordu. Le brouillard luminescent éclairait des détails qu'il n'aurait jamais pu voir par une nuit ordinaire. Le loup s'assit sur les feuilles humides comme s'il attendait quelque chose. Il avait le museau et le poitrail argenté, et son museau était piqueté du givre des ans. Mais il arborait son âge avec une formidable dignité, et ses yeux jaunes semblaient comme illuminés par une profonde paix intérieure et une infinie sagesse.
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- (...) Vous ne voulez pas comprendre que le servage fait partie de l'ordre des choses, ici ? Nos serfs ne seraient pas capables de se débrouiller seuls. Il faut bien que ceux qui occupent une position sociale plus élevée acceptent la responsabilité de prendre soin d'eux.
- Mais bien sur, acquiesça Silk, d'un ton sarcastique. Ils sont moins bien nourris que vos porcs, pas aussi bien traité que vos chiens, mais vous vous occupez d'eux, hein ?
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