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4,08

sur 1208 notes
Voilà qui me réconcilie avec Mr Ellory, après ma déconvenue lors de la lecture de Seul le silence. C'est toujours bien écrit et là il y a ne petit quelque chose qui fait que pour moi nous sommes bien dans la catégorie polar/policier et assimilés. L'intrigue et le récit tiennent en haleine, c'est foisonnant d'histoires qui s'emmêlent et finissent par se démêler. On prend vraiment plaisir à suivre ce long récit à la fois personnel et historique. Et puis, le sujet de la mafia, est quand même un bon filon, surtout s'il est exploité avec adresse. Sur le même sujet, j'avais beaucoup apprécié, dans une genre policier toujours, mais différent, L'hiver de Frankie Machine.
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Un roman instructif, captivant mais un peu ardu

Pègre, crime organisé, corruption...
@rj_ellory m'a permis de connaître tout ce que je n'aurais jamais pensé savoir sur la Mafia !

Ernesto Perez : la seule personne capable de dire ce qui est arrivé à Catherine Ducan kidnappée et dont le garde du corps a été assassiné.

Ernesto Perez, un psychopathe, un tueur froid, implacable, doté d'une imagination sans limite dans l'art de la mise en scène des meurtres, d'une grande intelligence, un être qui fait froid dans le dos, raconte 50 ans d'histoire de la Mafia.

Ses confessions montrent à quel point il est fin stratège. Cet homme au service du crime nous avoue tout : ses motivations, son fonctionnement, ses faiblesses...

Et plus les aveux de ses meurtres s'accumulent, plus je me suis attachée à ce personnage !!! J'en arrivais à souffrir avec lui.
J'en venais à vouloir qu'il s'en sorte alors qu'il énumérait au FBI la longue liste de ses homicides, alors que la vie de Catherine Ducan était entre ses mains !

La narration est très bien construite. On suit ce thriller/roman historique avec fébrilité. Et l'écriture ! Comme d'habitude, j'ai été subjuguée par le style de RJ Ellory.

Bon... alors j'avoue... je me suis trouvée perdue à certains moments... entre la multiplication de familles italiennes, les personnages qui étaient nommés soit par leur nom, leur prénom, leur surnom... et moi qui n'aie pas le sens de l'orientation, je me suis retrouvée baladée entre Los Angeles, la Nouvelle Orléans, Cuba, Las Vegas, Miami...
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Mais quel ennui ! Je capitule. A près de 300 pages. C'est long. le premier chapitre a failli m'achever mais il s'agissait du seul livre que j'avais emmené en vacances... J'ai donc essayé de m'accrocher, d'autant plus que, d'habitude, j'apprécie plutôt les romans d'Ellory (hormis Seul le silence que j'avais trouvé treeesss long). En vain. J'ai pas mal lu sur le sujet, des romans portés par des auteurs intenses comme Ellroy par exemple. Là tout me paraît fade. Un enchaînement de phrases sans but. Des personnages à n'en plus finir (mais pas forcément utiles a priori).
À lire qq critiques, la fin semble porteuse d'espoir (sur la qualité de l'intrigue). Peut-être lui donnerais-je une autre chance, en lisant qq pages en diagonale...
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Difficile de critiquer ce livre ; au début, il me fallait démêler les nombreuses ramifications évoquées, au milieu de ce pavé, je pensais limiter cette lecture, agréable et intéressante, à vrai dire, à ce seul livre de R.J. Ellory, à la fin de ce tome, je pensais au suivant du même auteur que finalement j'apprécie beaucoup !
L'auteur alterne les chapitres, dans l'un, le lecteur vit l'instant présent notamment la confession du kidnappeur de la fille du Gouverneur et dans le suivant, le kidnappeur, venu se rendre au FBI, raconte sa vie passée. Ernesto Perez, en effet, a une longue vie de tueur à gages au service de la mafia. R.J. Ellory retrace, dans ce thriller, cinquante années d'histoire du crime aux Etats-Unis, mêlant avec virtuosité les faits réels et la fiction.
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Un roman somme qui nous fais replonger dans l'histoire du crime organisé aux Etats-Unis. Avec « Vendetta » Ellory s'inscrit comme l'un des auteurs les plus doué de sa génération. Son thriller est littéralement envoûtant et prouesse suprême, il est aussi bon que « Seul le silence ». La force de Ellory est de dépasser le cadre habituel du thriller, d'exploser ses codes pour y ajouter des personnages tout en contraste et en humanité crasse. L'intrigue ici est une nouvelle fois passionnante et d'une richesse foisonnante. Dans son genre, ce vendetta est magistral de maîtrise et d'une puissance d'évocation rare. A lire absolument.
Lien : https://thedude524.com/2011/..
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En 2006 à la Nouvelle-Orléans, la fille du gouverneur de Louisiane est kidnappée après que son garde du corps ait été sauvagement assassiné. L'auteur des faits, Ernesto Perez, pose ses conditions avant de pouvoir donner des indications quant au lieu où se trouve la jeune fille, à commencer par négocier avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire judiciaire, ce qui ne manque pas d'étonner le FBI à qui a été confiée l'enquête. Face à Hartmann, Perez fait finalement le récit de toute sa vie dans le milieu criminel...

Ce faisant Roger Jon ELLORY propose au lecteur une véritable Histoire contemporaine des Etats-Unis sous l'angle de la mafia. Sont ainsi évoqués, entre autres, la prohibition, la révolution cubaine et l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy.

Le plus remarquable ne se situe toutefois pas à ce niveau, mais à celui du personnage principal qui dégage une incroyable humanité en dépit de son caractère criminel. Car Ernesto Perez est l'homme de main de la mafia, celui que l'on appelle pour régler les problèmes, lesquels ne peuvent l'être que dans le sang. Or, l'homme est aussi doté d'une grande culture, d'un raffinement certain et demeure un homme au-delà de ses activités, un être humain avec ses forces et ses faiblesses, tout comme son interlocuteur principal dans le roman. Il est d'ailleurs extrêmement rare de rencontrer des personnages aussi attachants dans ce type de littérature.

Ajoutons à cela une très belle écriture, une intrigue extrêmement bien construite, un rythme soutenu, et un final à couper le souffle, et l'on comprend que l'on tient là un roman remarquable, à coup sûr une référence du thriller.
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Je ne m'attendais franchement pas à ça !

Ce n'est pas moi qui l'ai choisi pour découvrir cet auteur c'est Mr Ellory (en personne, excusez du peu) qui me l'a personnellement conseillé. Mon cahier des charges était que j'aime bien apprendre, découvrir des univers différents au détour des lectures. Vraiment pas déçue.

Un roman bien construit, bien ficelé, riche et documenté, avec des personnages denses, attachants, une intrigue déconcertante. Un pavé à lire (version poche de 760 pages) mais quel pavé !
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J'avais découvert cet auteur avec "seul le silence" que j'avais beaucoup aimé puis j'avais été assez déçue par les lectures suivantes plus anecdotiques qui m'avaient pas vraiment emballée. Je renoue donc avec le plaisir de lire cet auteur grâce à cet ouvrage. C'est bien écrit, ça aurait pu être de Grisham c'est le même style. On suit le parcours d'un assassin complètement dépourvu de remords, qui se pose pas trop de questions existentielles. Il tue sur commande, passe à chose, 'itinéraire classique d'un tueur à gage, au système de valeur tout à fait discutable. Au final le devenir de la fille enlevée passe au second plan, on ne connaît d'ailleurs sa destinée que dans les toutes dernières pages.
Juste un truc qui m'embête avec cet auteur, c'est le profil des flics toujours identique : alcoolique ou en état d'abstinence, séparé ou en cours de séparation. On pourrait les interchanger d'un livre à l'autre.
Ça se lit vite, c'est agréable et prenant. Bref à recommander pour passer un bon moment.

Morale de l'histoire : the trick is to keep breathing qui m'a trop fait penser à la chanson de Garbage.
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Catherine Ducane, fille du gouverneur de Louisiane a été enlevée. Alors que le FBI est appelé pour s'occuper de l'enquête, Ernesto Perez vient se rendre. Il accepte de révéler où se trouve la jeune fille à la condition que Ray Hartman écoute d'abord le récit de sa vie. En tant qu'ancien tueur à gages de la mafia, Ernesto Perez va révéler de nombreux secrets sur ce milieu.

C'est un sentiment mitigé qui m'habite après avoir terminé la lecture de ce roman imposant. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire que j'ai trouvée très longue à se mettre en place. Il ne s'agit pas vraiment d'une enquête policière puisque très vite l'enquête pour retrouver Catherine est reléguée au second plan et c'est la vie mouvementée d'Ernesto Perez qui occupe la majeure partie du roman.

Je suis assez peu familière de l'univers de la mafia aux Etats-Unis et même si j'ai apprécié en apprendre un peu plus avec cette lecture, on ne peut pas dire que ce soit un sujet qui m'intéresse particulièrement. D'où je pense la difficulté que j'ai eu à apprécier une partie de ce roman. Ernesto, tueur à gages et simple exécuteur des ordres qui lui sont donnés raconte par le détails comment il menait à bien ses missions. La violence qui en ressort m'a parfois rebutée.

J'ai néanmoins apprécié les valeurs véhiculée par l'histoire qui correspondent bien à l'image que l'on se fait de la mafia : l'honneur et l'importance de la famille. Mais Ernesto, d'origine cubaine, se retrouve à un moment de sa vie tiraillé entre sa famille professionnelle, la mafia sicilienne, et sa vraie famille qu'il a construite. On éprouve des sentiments contradictoires envers ce personnage qui apparaît tantôt comme un psychopathe, tueur dépourvu d'émotions et de sentiments et tantôt comme un bon père de famille aimant. R.J. Ellory réussit le tour de force de nous attacher à cet homme et de lui souhaiter de s'en sortir.

J'ai beaucoup plus aimé la deuxième partie du roman qui est plus rythmée et qui monte crescendo avec un final haletant et riche en révélations et rebondissements. Un final magistral qui vaut la peine de lire ce début si rébarbatif.
Lien : https://aubonheurdemadame.wo..
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De ce livre dont on m'avait dit le plus grand bien, je retire une impression assez mitigée.

J'ai trouvé pas mal d'éléments assez clichés, notamment tout ce qui concerne Ray Hartman. le flic alcoolique perdu entre les affres de son boulot et une vie sentimentale foireuse, entre les affreux-vilains-méchants-pas-beaux qu'il travaille à traquer et une épouse chiante et déçue prolongée d'une gamine choupinette (mais déçue aussi par papa, tiens), c'est un peu lassant, à la longue. Et les questionnements existentiels à la mords-moi-le-noeud sur la responsabilité, la culpabilité et la famille, ça peut vite devenir lourd.
Tout ce qui concerne Ray Hartman, de fait, m'a un poil cassé les pieds. Et puis, il faut bien le dire, le FBI passe un peu pour une bande de branques. Je ne suis pas du FBI, moi, mais face à une disparition, j'essaierais d'enquêter sur le disparu, sa famille et ses relations, plutôt que m'obstiner à chercher des empreintes digitales là où l'auteur nous a dit cinq fois qu'il n'y en avait pas. Et que ces braves gars ne soient pas capables de deviner ce que j'avais compris depuis 50 pages avec les mêmes éléments qu'eux, ne me donne pas une très haute opinion de leurs capacités cérébrales. Il faut dire que leur manque de neurones sert tellement bien le scénario...

Et pourtant... je l'ai dévoré avec un plaisir certain, ce livre. Parce qu'à côté du flic "boire ou se r'produire, il faut choisir", il y a un portrait de gangster assez fascinant. Non entièrement dénué de clichés et de lourdeurs, lui aussi, mais assez ambigu, assez stylé, pour faire oublier ses défauts. Parce que la fin, même si je l'ai devinée trop facilement, me plait quand même beaucoup.
Et parce que, s'il tombe parfois dans la philosophie de comptoir et qu'il a une fâcheuse tendance à se répéter, Ellory sait aussi très bien écrire. Ses descriptions de la Nouvelle-Orléans, pleines de parfums et de bruits, lourdes d'humidité et de malaise, m'ont totalement fascinée. C'est d'ailleurs peut-être ce que j'ai préféré dans ces pages.
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