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4,08

sur 1208 notes
Vedetta est un de ces romans qui fonctionnent par en deux temps et par une mise en abîme. le lecteur est d'abord embarqué dans une histoire de meurtre et d'enlèvement. Mais très rapidement il doit faire faire à une histoire imbriquée qui requiert toute son attention.
Et il ne s'agit pas de n'importe quelle histoire : celle de la Cosa notra des années 1950 à la fin des années 1990. C'est un personnage qui la raconte et il s'attache au x grands lieux : New York et Chicago (forcément !) mais aussi Miami, Cuba, Los Angeles et même la Nouvelle Orléans. de nombreux personnages connus « du milieu » sont évoqués : Capone, Lucky Luyciano, Meyer Lansky, Albert Anastasia, Bugsy Siegel. de nombreuses références historiques aussi : Castro, Kennedy, Nixon,… Bref un véritable panorama ! L'excuse utilisée est le monologue d'un tueur qui en profite pour se confesser tout en délivrant une sorte de thérapie. Les souvenirs d'Ernesto Carbrera Perez son véritablement au coeur de ce roman qui se révèle passionnant et difficile à quitter.
L'intrigue « première » n'est pas mal mais sans plus. Elle n'est pas cousue mais confectionnée tout entière d'une étoffe blanche, voyante de loin. Elle n'est clairement qu'une pièce rapportée, le final se révèle court. Elle est convenue mais cela ne lui est pas dommageable. D'autant que les personnages (notamment celui de Ray Hartmann) méritent qu'on s'y attache.

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La fille du gouverneur Duncan enlevée, son chauffeur assassiné...A ce moment là, évidence, le déjà vu pique les yeux. Que nous réserve le R.J.? Perez, tueur à gage au service de la cosa nostra se livre au FBI et demande à s'entretenir avec Hartmann, un ponte de la bureaucratie dans le système judiciaire américain. Toutefois, le criminel n'acceptera de dévoiler le lieu où se trouve la fille Duncan qu'une fois son histoire personnelle complète dévoilée. Une sorte de confession.

Et voilà, tellement d'éléments ont été lâchés qu'il est impossible de larguer les amares. Quel trésor cachait la brillante imagination ELLORY. L'issue de l'histoire est incroyablement ficelées.

Pour qui prend soin de l'apparence de sa chevelure, attention, au moment de la lecture, ce chef d'oeuvre risque de le décoiffer. Une intrigue innatendue. Des personnages principaux complets brodés avec minutie. Des acteurs secondaires d'importances non négligeables. Monsieur R.J.E. ne laisse personne sur le carreau, un petit mot pour tout le monde transforme le tout en un monde actif, sincère et vrai bien que cruel. Les relations entre familles mafieuses et politiques. L'auteur vous trimballe de kennedy, Marilyne Monroe à Jimmy Hofa. Et j'en passe. Il y a à mangé pour tout le monde... Un mélange entre "The godfather" et "Usual suspects" qui donne un ouvrage abouti et étonnant de rebondissement. Ellory confirme son talent une fois de plus après "Seul le silence"...


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Il s'agit du troisième thriller que je lis de cet auteur et pour l'instant ce roman est pour moi son meilleur (parmi ce que j'ai lu , après Seul le silence et Les neuf cercles) R. J Ellory a la facilité et la faculté de vous transporter en plein coeur de l'histoire américaine tout en vous tenant en haleine avec l'intrigue qu'il déroule au fil des pages. C'est mon coup de coeur de l'année. Il a une écriture fluide et on se laisse happer par l'histoire sans problèmes. Je le conseille vraiment.
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Vendetta
RJ Ellory
652 P.
Extraordinaire !Après avoir lu Seul le silence, l'auteur nous plonge dans la mafia : drogues , alcools , sexe…
Nous avons droit à un récit sur la vie d'Ernesto Pérez, avec tout ce que cela comporte: histoires dignes d'un tueur à gages de la mafia : fascinant !
L'auteur ne nous laisse aucun répit. Il nous embarque dans toute l'Europe.
Cette écriture est parfaitement maitrisée mêle également des faits historiques avérés: au moins , nous savons où nous en sommes.
Longtemps , après ma lecture, restent dans ma mémoire des personnages attachants !
Je dis BRAVO !
QUATRIEME DE COUVERTURE :
2006. La Nouvelle Orléans. Catherine , fille du gouverneur de Louisiane, est enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l'enquête prend un tour imprévu
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J'ai bien aimé quatre-vingt-dix pour cent du livre,mais la fin m'a paru totalement rocambolesque et a "gâché" l'impression générale.
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wahou! un polar extraordinaire.....

Un jour un cadavre mutilé est retrouvé dans une voiture à la Nouvelle Orléans, on lui a arraché le coeur puis replacé ensuite dans la cage thoracique. Suite à ce meurtre l'inspecteur Verlaine chargé de l'enquête se voit retirée celle ci car elle est liée à l'enlèvement de la fille du gouverneur de Louisiane: Catherine Ducane.
Le ravisseur Ernesto Perez se livre à la justice mais avant de dire où se trouve la jeune fille, il veut raconter sa vie à un fonctionnaire nommé Ray Hartmann, travaillant à New York dans une unité de lutte contre le crime organisé. et c'est ainsi qu'on bascule dans la vie d'un homme de main de la mafia. On va se retrouver à visiter New York, Chicago, La Nouvelle Orléans, Los Angeles, Cuba..... Mais les jours de Catherine sont en danger... Hartmann aura-t-il assez de temps...
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Aprés "seul le silence" voici donc le 2 eme roman noir de Elory.
Peut-être á cause d'un sujet trés diffférent, ici la biographie d'un tueur professionnel, et d'une forme qui n'expose sa légitimité que vers la fin du livre, j'aurais été incapable de reconnaitre la paternité de l'auteur.
La comparaison n'est donc pas possible pour ceux qui ont beaucoup apprécié "Seul le silence".
Il me semble que "Vendetta" plaira plus à un public masculin, alors que "Seul le silence" me paraissait plus oecuménique...
Etant un amateur du "Parrain" de Puzo et de différents livres retracant l'histoire de la pègre américaine du FBI et du monde politique, ce livre ne pouvait que me plaire. J'en ai oublié quelques invraissemblances et une forme que l'on sent un peu artificielle.
Plus de 700 pages en poche lues avec grand plaisir.
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Ernesto Perez, homme de main de la Mafia, vient de se livrer au FBI après l'enlèvement de la fille du gouverneur de Louisiane. Il se dit prêt à révéler où se trouve la jeune fille à la seule condition qu'on lui permette de s'entretenir avec Ray Hartmann, fonctionnaire qui travaille pour une commission de lutte contre le crime organisé. Alors qu'une course contre la montre s'engage pour retrouver la kidnappée, la confrontation entre Perez et Hartmann tourne à la longue confession du criminel qui raconte 50 ans de crime organisé entre Cuba et les États-Unis et les dessous de l'histoire de l'Amérique au long de ce demi-siècle.

Le sujet avait tout pour plaire : l'annonce d'un suspense insoutenable allié à une fresque historique ambitieuse, le tout censé être porté par une écriture dont avait vanté la qualité d'évocation à la sortie de Sous le silence ; tout cela laissait augurer du meilleur.
Très vite, toutefois, mon enthousiasme s'est trouvé douché. D'abord parce que l'écriture, justement, m'a paru extrêmement fade, déroulant son histoire, et même le suspense haletant qui semblait garanti, à un rythme tout à fait lymphatique. le tout dans une Nouvelle-Orléans et une Louisiane de carton-pâte qui ne semblent avoir été choisies comme lieu principal de l'intrigue que pour pouvoir placer quelque créole mystérieux sans doute adepte de vaudou.
La confrontation entre le tueur de la mafia et l'agent Hartmann ne vaut finalement pas beaucoup mieux. le dialogue tendu que l'on pouvait attendre tourne vite au long monologue du tueur qui nous raconte une histoire secrète de l'Amérique contemporaine que l'on a malheureusement lu ou vu (d'Ellroy à Oliver Stone en passant par James Grady) des dizaines de fois.
Là encore, c'est par le biais de l'écriture que l'on sent bien que quelque chose cloche. Tout est bien trop propre (on a du mal à imaginer ce truand débiter une telle confession avec cette langue si chiadée, si… littéraire) et joue finalement trop sur une apparence de vérité (sans doute appuyé par des recherches poussées de l'auteur) qui dissimule un grand vide pour ce qui est du sens de l'intrigue.
Le kidnapping n'apparaît en fait que comme un prétexte à la rencontre de Perez et Hartmann, et l'on s'en désintéresse bien vite, tout comme l'auteur semble-t-il. Quant à la rencontre en question, on ne sait si elle est là pour nous parler de Perez et Hartmann ou de cette histoire clandestine du deuxième vingtième siècle américain. Et, en fin de compte, tout cela se rentre dedans, s'accumule, et comble, 650 pages durant, l'absence de fond de ce roman qui s'achève sur un twist final que l'on a vu arriver depuis un moment, porté par une immense machinerie de grosses ficelles.
Ellory semble avoir été, dans l'écriture de ce roman, dépassé par son objectif ambitieux. À trop vouloir en faire, il n'a finalement pas fait grand-chose et le lecteur qui attendait une immersion dans le suspense et l'Histoire, se retrouve perdu au milieu d'un décor de carton pâte, très joli sans doute de prime abord, mais dont on a vite fait le tour pour s'apercevoir qu'il n'y avait rien derrière.

En fin de compte, on se dira que si l'on veut une véritable histoire détournée de l'Amérique, mieux vaut lire Ellroy et son American Tabloïd, et que si l'on désire lire une véritable confrontation pleine de tension entre un tueur (présumé) et un flic, on trouvera cela d'une manière diaboliquement efficace dans Interrogatoire, de Tomas H. Cook. Deux livres valent parfois mieux qu'un.

Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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J'ai longtemps hésité avant de me pencher sur ce livre. Déjà, par peur d'être déçue, vu le coup de coeur qu'a été ma première rencontre avec cet auteur. Et puis parce que les histoires de mafia ne sont pas du tout ma tasse de thé. Seulement, après avoir aussi beaucoup apprécié Les anonymes, je me suis dit que ce serait dommage de passer à côté. Alors j'ai tenté. Et bien m'en a pris car encore une fois, ce roman est magistral.
Ellory a le don pour plonger le lecteur dans une ambiance. Il prend son temps, pose les situations, les personnages principaux comme les secondaires, le décor, l'humidité et la chaleur de la Nouvelle-Orléans. Il faut dire qu'avec 750 pages rien ne presse. Il y a un vrai travail de recherche sur le monde qu'il passe à la loupe, ici la mafia américaine, tenue par des familles italiennes. de grands noms du crime organisé apparaissent : al Capone, Lucky Luciano, Meyer Lansky, Sam Giancana. Quelques artistes et politiciens qui tournent autour de ce milieu comme Franck Sinatra, les Kennedy ou Marilyn Monroe. Avec une narration qui m'a fait pensé aux Mille et une nuit, Perez, américano-cubain à la solde des familles mafieuses, homme de main, raconte son histoire. Jour après jour, il tient en haleine son interlocuteur Ray Hartmann, et le lecteur avec lui. Pourquoi avoir choisi expressément Hartmann pour lui raconter sa vie ? Pourquoi avoir enlevé la fille du gouverneur de Louisiane pour exercer une pression sur la police et l'obliger à écouter son histoire avant d'agir ? Tout cela, nous ne le saurons qu'à la fin bien sûr. En attendant, le lecteur est confronté à un monde de crimes, de violence, de prostitution. Un monde non dépourvu d'un certain code de l'honneur mais où la vie d'un homme ne vaut pas grand chose. le fondement reste "la famille".
L'histoire est passionnante et très bien racontée. Perez, homme pourtant silencieux lors de sa carrière, peu porté sur les mots, se contentant d'agir et de respecter sa parole, devient prolixe. Apparaissant comme un homme sûr, il découvre pourtant des fêlures, des sentiments qui dérangent car on voudrait le haïr pour ce qu'il fait. Et bien que peu portée sur les histoires de mafia, j'ai plongée. J'ai tourné les pages, attendu impatiemment le moment où, dans les transports, je pourrai reprendre mon livre, pris le temps de savourer cette lecture. Dans un style bien différent mais tout aussi efficace que Seul le silence, l'auteur nous emporte. Moins intimiste certes, moins émotionnel, mais tout aussi addictif. J'adore la plume d'Ellory, j'adore me laisser emporter par lui...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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sur le seuil m'avait laissé une impression mitigée

vendetta ,au contraire, me donne plein d'espoir:un grand écrivain est en train d'émerger
malgré quelques longueurs dans certaines descriptions,une inspiration encore trop marque par"ces pères littéraires", comme James ellroy dans ce roman, il nous amène où il veut quand il le veut
autant à l'aise dans l'action que dans la narration,son souffle romanesque est impressionnant
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