AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 1208 notes
La Nouvelle-Orléans, époque contemporaine.
Branle bas de combat, la fille du gouverneur a disparu et ce cadavre, en plus, sur les bras, John Verlaine, le flic du coin fait son enquête, rigoureusement et envoie les empreintes, pour contrôle, au service de l'identification. Retour : secret défense, pas touche mon pote, on t'enverra du monde.
Les cow-boys du Middle-West qui débarquent, sapés façon croquemort, tout en noir, sauf la chemise, blanche. T'occupes, on récupère, tout, oui, rapport du légiste, dossiers et cetera, même pas un merci, quant-au sourire il n'est pas obligatoire. le FBI, les champions de l'investigation hors norme, ceux qui savent.
Le ramdam de Ducane, le gouverneur, il l'a veut vivante sa fille et peu importe les moyens et des moyens va y en avoir, faut me croire, ça va grouiller de croquemorts là-dedans.
Surprise, le ravisseur appelle, je parle, yes, mais à un type et seulement à lui, capichi, si, alors c'est qui ? Ray Hartmann, demain soir, je rappelle et je lui parle. Pfuit, qui c'est celui-la ?
Hartmann c'est un paumé, un quelconque fonctionnaire qui bosse à une sous-commission de lutte contre le crime, un gars qu'a raté sa vie familiale, le professionnel passe d'abord et trop à coeur qu'il le prend le professionnel, à se saouler la tronche et à régurgiter tout ça sur le carrelage de la cuisine, moitié sur lui, moitié par terre. Des hauts de coeur, qu'il a le Raymond, sur la chienlit qui l'entoure, il supporte pas, les alcooliques anonymes, oui, pour faire plaisir à Madame, comme ça, une semaine, deux et patatrac, rechute, alors Madame elle aime pas, d'autant que c'est la petite qui découvre Papa, par terre dans son dégueulis. Elle l'aime Papa, mais trop c'est trop, vient fifille nous on retourne chez grand-mère. Seul, solitaire, brisé, hagard, Hartmann erre et arrête son cirque, il ne boit plus et tentera se retrouver son foyer.
Le FBI bien sûr qu'il le déniche le Ray, viens poupoule, dépêche, il y a urgence. Et le FBI ce ne sont pas des comiques, les moyens ils connaissent, alors pile poil à l'heure pour l'appel du ravisseur, Ernesto Perez.
J'ai une historiette à vous raconter, qu'il dit le Perez, Monsieur Hartmann, si, si, poli et tout, m'écoute et une fois ma confession terminée, je vous dis où est la fille. Bien sûr qu'elle vit, ma parole.
Et Hartmann écoutera Perez !
Bien qu'il ne soit pas de la famille, né à La Nouvelle-Orléans, d'origine cubaine, Perez est un mafieux, un homme de confiance de plusieurs parrains influents dans le crime organisé. Ce qu'il a dire c'est sa vie, sa chienne de vie, depuis petit jusqu'à le Pépé qu'il est maintenant. Il balance le mafieux, il balance, à tour de bras et les exactions et les meurtres et les assassinats, tout le monde ne prend pour son grade, il affirme, si, oui le meurtre de Marylin, non Oswald n'a pas tiré une seule balle sur Kennedy, Hoffa c'est moi et d'autres, beaucoup d'autres. Nous, moi, on écoute cet homme à la voix douce, poli et tout, calme, hédoniste - il aime la bonne chère, Chostakovitch et le bon vin , les hôtels luxueux, il exige, il obtient, à genoux les FBI's brothers - gros fumeur de bons cigares et loquace, patient, énergique, imposant, un chef, quoi ! Les parrains, la cavalerie, Giancana, Trafficante, Genovese, Capone et consors, balancés mais avec des Don devant, respectueux Perez, toujours !
A quoi sert Ray Hartmann ? Qu'est-ce qu'il fiche là ?
Les cadors du FBI écoutent, sûrs, se renseignent, recoupent, attendent les ordres et les confirmations, mais de la fille, rien, faut être patients, Perez a et prend son temps, les endort-il ? Allez savoir, mais pour plonger, ils plongent. Les machines tournent à Quantico, dans le bon sens ?
Et la fille Monsieur Perez ? Patience, j'y viens Monsieur Hartmann ?
Il se fout de nous ! Disent les autres. N'empêche que, tout n'est pas que baratin. Alors...on écoute et on attend.
L'histoire durera le temps que Perez prendra pour dire ce qu'il a à dire, jusqu'au dénouement, dans les toutes dernières pages, aussi époustouflant qu'imprévu.
Mystification, endoctrinement, fiction et réalité entremêlées, escroquerie et mythomanie, manipulation et endormissement, paranoïa, sont les ingrédients de construction de ce livre qui est un grand livre.
Ellory a cette plume de ceux qui ont été confinés à l'ombre de la liberté, ceux qui ont payé les dettes contractées envers la société. Taulard il connait le poids du silence mais aussi la violence des mots et il en joue. Il en joue avec virtuosité, comme ceux de son espèce, écorchés vifs qui font les grands écrivains, alcooliques comme Burke, taulards comme Ellroy ou Bunker. Il a déposé ses tripes sur son clavier pour écrire et ce qu'il en est sorti est une ode à la littérature, celle qu'on aime, qui vibre, qui sonne, danse et fluctue. Vous aimez les pâtes à la carbonara, respirez leur fumet dans ces pages. le débarquement à Cuba, dans la baie des cochons, vous avez la carte postale sur les pages, on fume trop, le mal de tête vous gagne. Les flingues jouent leur stacato, baissez la tête, pensez une balle perdue dans son fauteuil ça ferait désordre.
Bref c'est un grand coup de coeur, un livre sans longueur, qui se lit avec délectation et, non, ce n'est pas l'histoire de la mafia mais celle d'un homme qui aurait pu être garçon coiffeur ou comptable s'il n'avait été mafieux, dont l'histoire est l'essence même d'une intrigue à couper le souffle, si l'on veut bien me passer l'expression qui n'est pas de moi.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          220
La fille du gouverneur de Louisiane, Catherine Ducane, est enlevée. le kidnappeur, Ernesto Perez, se rend aux autorités. Il demande à s'entretenir avec Ray Hartmann, à qui il confie son histoire de tueur à gage au service de la mafia. L'écouter est la condition de la libération de Catherine Ducane. Mais personne ne sait où Ernesto Perez veut en venir... Et à travers son histoire, c'est cinquante ans d'histoire de la mafia qui est évoquée.

Ellory poursuit l'oeuvre de son "maître" James Ellroy ; il dissèque l'histoire des Etats-Unis dans ce qu'elle peut avoir de plus violente. La violence d'État (l'assassinat de Kennedy et la mort de Marilyn Monroe sont évoqués) aussi bien que la violence des hommes.
Ernesto Perez est né entouré de violence. Il n'a connu pratiquement que ça dans son enfance et c'est naturellement qu'il a commis son premier meurtre.
Et c'est également naturellement qu'il se retrouve à travailler comme tueur à gage pour la mafia.
A travers son histoire, R.J.Ellory nous parle aussi de vengeance obsédante.
Et il nous parle du choix et de la responsabilité. Peut-on réellement influencer les évènements ou est-ce les évènements qui influent sur notre vie ? Peut-on faire marche arrière, avoir une autre chance ? Et quand est-il de l'héritage familial ?

En plus, ce qui ajoute au plaisir, Ellory écrit dans une langue riche. A travers ses descriptions, on ressent vraiment les ambiances et les atmosphères.

"Vendetta" est donc un livre qui marque, on y apprend beaucoup sur l'histoire et l'Homme sans échapper au plaisir littéraire.

Merci à Sansrine57 qui m'a offert ce roman dans le cadre d'un swap.
Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          220
Comment vous parler de ce roman?
RJ Ellory nous retrace, mêlée à de la fiction, l'histoire de la mafia aux États-Unis, par le biais de l'histoire que narre Ernesto Perez, un tueur à gages, homme de main de la mafia et ravisseur de la jeune Catherine.
L'auteur est un grand spécialiste des montagnes russes littéraires, la montée est longue, lente. Mais quand ça s'accélère, waou!
Dans les premiers chapitres, la découverte d'un cadavre totalement massacré, des intervenants de la police, rapidement remplacés par d'autres, la vie conjugale d'Hartmann... Mais où diable cela nous conduit-il? Et Perez, mais qui est ce kidnappeur dont le seul but semble être de raconter l'histoire de sa vie tumultueuse à un type lambda, dont on se demande bien pourquoi il a été choisi?
Mais au fil des chapitres, je me suis prise d'affection, et pour les hommes du FBI, et pour Hartmann, et même pour Perez, si humain, et si touchant en dépit des aspects les plus atroces de son existence.
Et la fin, bon sang, cette fin!!!
Je suis très très fan du travail d'Ellory, j'aime énormément ses ouvrages, loin des thrillers frénétiques. Ils sont bâtis solidement, avec une intrigue qui se dévoile lentement pour un final explosif, avec des personnages attachants et très nuancés. Encore une fois, je n'ai pas été déçue, j'ai absolument adoré (et je n'ai rien deviné avant les dernières pages).
Bref, je recommande à tous ceux qui sont prêts à accepter une oeuvre, certes d'une lecture plus ardue que celle de nombreux thrillers, mais tellement plus mémorable...
Commenter  J’apprécie          214
Un homme est découvert dans le coffre d'une Mercury Turnpik Cruiser de 1957. Ila été tabassé à coup de marteau et on lui a arraché le coeur. Une ressemblance avec une autre affaire ressort des premiers éléments découverts : l'affaire L'affaire "Dvore" de 1968 n'avait jamais été résolu, Dvore n'avait jamais été retrouvé, seulement son coeur.
L'inconnu de notre Mercury Turnpik Cruiser de 1957, à la constellation du Gémeaux dessiné à la Quinine dans le dos, de plus, ses empruntes sont classées « Confidentiel ». Il s'avère que cet homme est le garde du corps de la fille d'un politicien : Catherine Ducane, 19 ans.
John Verlaine, 11 ans dans la police de la Nouvelle Orléans, va se chercher de l'enquête, jusqu'au jour où le FBI reprend d'enquête et c'est Schaeffer qui s'en charge, mais l'enquête n'avance pas plus jusqu'au jour où le kidnappeur prend contacte avec Schaeffer. le Kidnappeur veut que ce soit Ray Hartmann vienne à la Nouvelle Orléans.
Perez, le kidnappeur, va alors faire une autobiographie de sa jeunesse et de sa vie en générale. Il va leur expliquer comment et surtout pourquoi il est devenu un tueur. Hartmann voit que le temps passe, il a un rendez-vous avec sa fille et sa femme, c'est le rendez-vous de la dernière chance pour retrouver sa famille, en effet Hartmann est un ivrogne qui a beaucoup fait souffrir sa femme, ils sont d'ailleurs séparés depuis presque un an.
Parallèlement au monologue de Perez, Hartmann va enquêter avec l'aide de Verlaine, il doit boucler ce dossier, retrouver la fille du gouverneur avant samedi, il a une semaine devant lui, après il sera trop tard pour, la fille du gouverneur et sa famille...

C'est mon second R.J. Ellory, le premier était « Seul le silence ».
J'ai trouvé celui-ci très différent, il nous fait voyage dans le monde de la mafia, de Cuba et de la Nouvelle Orléans. L'auteur alterne les entretiens Perez/Hartmann.
J'ai trouvé que les récits de Perez étaient très long, trop peut-être par rapport aux nombre de pages consacrées à l'enquête en elle-même, de plus, il est parfois un peu compliqué de suivre les noms des familles et des lieux.
J'ai vraiment aimé Hartmann, il veut absolument sauver son couple. C'est une course contre la montre qui s'engage, mais il est trop pris dans cette enquête qui le fascine autant qu'elle le choc, Perez n'y va pas de main morte.
Vendetta, comme le titre le dit si bien, ici nous avons à faire à une vengeance terrible !!! Mais aussi c'est une très belle histoire d'amour familiale.

Mercury_Junpik_Cruiser_de_1957J'ai beaucoup aimé ce second livre de cet auteur, je vais poursuivre avec un autre titre, je ne sais pas encore « Les Anges de New York » ou « Les anonymes »...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          210
Mon avis : Après mon coup de coeur pour "Seul le silence" et une bonne lecture avec "Les anges de New-York", je me suis attaquée à "Vendetta" de R.J. Ellory. Dans l'ensemble j'ai quand même beaucoup aimé ce livre même si je suis passée par des hauts et des bas.

Les premières pages m'ont complétement déroutée, je les ai trouvées un peu confuses et je ne voyais pas vraiment le rapport avec la quatrième de couverture donc j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Mais au fur et mesure, la trame se met en place et alternativement nous allons suivre l'histoire d'Ernesto Perez tueur à gages pour la mafia et Ray Hartmann fonctionnaire de police.

Ernesto Perez se rend au FBI et s'accuse délibérement du kidnapping de la fille du gouverneur de Louisiane et leur fait savoir qu'il leur dira où est retenue la jeune fille à la seule et unique condition qu'ils écoutent son histoire et exige la présence de l'inspecteur Ray Hartmann.

L'histoire va durer une semaine ... alors s'engage une vraie course contre la montre d'une part pour le FBI qui doit absolument trouver la jeune fille avant qu'elle meurt toute seule, enfermée quelque part et d' autre part pour Ray Hartmann qui a rendez vous le samedi suivant avec sa femme et sa fille pour sauver son couple.

Je dois dire que certains passages de l'histoire d'Ernesto Perez avec des dates, des lieux étaient tout simplement soporiphiques et je me suis demandée plusieurs fois si je n'allais pas abandonner mais il y avait toujours un petit quelque chose pour relancer l'histoire.

J'ai beaucoup aimé les deux personnages principaux avec une petite préférence pour Perez même s'il avait plusieurs dizaines de meurtres à son actif. le récit de son histoire personnelle lui a toujours donné pour moi les circonstances atténuantes et j'étais quand même curieuse de savoir quel drame avait provoqué ce grand déballage.
Je ne l'ai jamais trouvé sanguinaire, froid mais plutôt determiné à faire ce pourquoi il s'était engagé.

L'écriture d'Ellory est toujours là et malgré quelques longueurs, je me suis quand même régalée avec une fin à la hauteur de mes exigences.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
Commenter  J’apprécie          200
Un homme est retrouvé dans le coffre d'une voiture, c'est le garde du corps de la fille du gouverneur de Louisiane. Ernesto Perez, ancien tueur à gages, se rend à la police. Il révèlera où se trouve la jeune fille dès qu'il aura raconté toute sa vie à Ray Hartmann. Imperturbable à l'impatience des policiers, il dépeint une vie pleine de haine, de violence mais aussi d'amour et de perte.

Un suspens monte lentement dans une ambiance un peu angoissante : l'attente de Ray Hartmann pour retrouver sa femme et sa fille après une séparation, la vie de la fille qui ne tient qu'à un fil. Sans compter qu'on veut savoir : pourquoi Perez a-t-il choisi Hartmann ? L'auteur fait un mélange aigre-doux de mafia, violence et drogue avec ceux d'amour, famille et … une fin épicée. La froideur et l'insensibilité d'Ernesto m'ont mise mal à l'aise et les longueurs incommodée mais Ellory maitrise son sujet et manipule bien son lecteur en tirant les liens invisibles entre les différents personnages.
(Lu pour les Assises Internationales du Roman en 2012)
Commenter  J’apprécie          180
Finalement, la fresque historique dans le polar va presque pouvoir devenir un genre à part entière, Ellroy, Lehane récemment avec Un pays à l'aube, et maintenant R.J. Ellory avec Vendetta. Tous ces auteurs cherchent d'abord à orchestrer leur action en usant d'un lien direct avec des événements historiques d'importance. Vendetta fonctionne à la façon d'une confidence, celles d'Arturo Perez, Américain d'origine cubaine, né à la Nouvelle-Orléans, ex-homme de main de la mafia et suspecté d'avoir enlevé et séquestré la fille du puissant Charles Ducane, le gouverneur de la Lousiane.
Voilà la trame, voilà comment R.J. Ellory va tisser son roman sur plus de 750 pages, alternant les chapitres directement liés au récit de Perez et ceux directement ancrés dans le présent avec comme ultimatum la recherche de la jeune fille, vivante ou morte, seule Perez tient encore à par lui cette vérité. Cet homme décidé livre donc ses confessions pour dit-il donner un sens à son acte et il faudra toute la patience de Ray Hartmann et des énquêteurs du Bureau pour ne pas sombrer dans la folie meurtrière de cet homme.
L'adresse d'Ellory tient là, dans cette capacité à nous faire avaler les pages, orchestrant son roman à suspense autour des grandes figures historiques de la mafia par le biais de Perez, livrant des esquisses de vérités historiques mais surtout, gardant en exergue la capacité de Perez -un monstre, n'en doutez pas- à abandonner des éléments capitaux pour la recherche de la jeune fille.
Ainsi, s'il y a un reproche à faire à Vendetta, il tiendrait presque exclusivement dans le fait que toute l'action (mais c'est le propre des romans à suspense) se décante dans les cinquantes dernières pages en une pirouette que l'on sent venir, mais pourquoi pas. le voyage de Perez vaut tout de même largement le détour et Ellory marque avec Vendetta son entrée légitime dans la cour des très grands.
Commenter  J’apprécie          180
Encore une fois, Ellory montre un brio incroyable pour nous faire plonger dans un univers : celui de la mafia, la "cosa nostra", des années 70 à nos jours. L'itinéraire d'un drôle de bonhomme, Ernesto Perez, homme de main de la "famille", qui se retrouve, en 2003, mêlé à un enlèvement... le temps est compté, il faut retrouver la jeune fille... Mais Ernesto veut raconter toute son histoire, à un certain Ray Hartmann, qui a déjà bien assez de soucis comme ça dans sa vie...
Attention, c'est noir, très noir, Ernesto ne fait pas dans la dentelle quand il règle les comptes de la mafia. Plus inquiétant que haletant, plus passionnant que plein de suspense, ce roman est tout de même brillant, il ne nous lâche pas.
Le rythme et l'écriture m'ont beaucoup plus, un excellent roman noir !
Commenter  J’apprécie          171
J'ai lu ce roman après avoir lu "les anonymes" et je ne peux m'empêcher d'y voir des similitudes. Toutefois on ne peut éviter de succomber ici au syndrome de Stockholm car à force de côtoyer le personnage principal qui pour moi est ce cher Ernesto, on se prend à son jeu et on finit par le trouver attachant, ce qui est effrayant.
Pour ma part j'aime beaucoup voyager dans le temps avec R.J. Elory qui, à chaque fois nous fait traverser les décennies avec des personnages si forts qu'on se demande si ils n'ont pas réellement existé.
En résumé je retrouve chez cet auteur tout ce que je cherche : du dépaysement, des sentiments forts, une page d'histoire et une intrigue qui, même si on ne tombe pas des nues, soulève suffisamment d'intérêt pour qu'on ne lâche le livre qu'après la dernière page.
Je tiens encore à souligner l'excellent style que je retrouve avec plaisir chez le traducteur Fabrice Pointeau qui amplifie le plaisir de lire cet auteur.
Commenter  J’apprécie          170
Bon, ne tergiversons pas, R.J. Ellory est vraiment bon. La taille du pavé m'a un peu fait peur et je n'avais pas envie d'être déçu tant "Seul le Silence" et "Les Anonymes" m'avaient emballés. Son écriture reste très fluide et Ellory n'a pas peur d'utiliser de grosses ficelles ci et là sans du tout nuire à la narration ni finalement à la crédibilité de l'histoire. J'aime énormément ces livres où on ne te prend pas pour un con sans pour autant te prendre pour Einstein; ce que je veux dire c'est que c'est facile à lire et qu'on apprend des choses (ici en l'occurrence la mafia et quelques éléments historiques sur Cuba) et ça, c'est bien comme Seb.
Je ne vais pas pitcher pour ne pas spoiler votre plaisir mais si vous aimez les romans policier, si vous aimez la mafia (on se comprend, hein…) et si vous aimez les bons livres, allez-y les yeux fermés mais n'oubliez pas de les rouvrir, c'est plus commode pour lire.
Et ma note exacte sera donc 4.5/5.
Je vous la souhaite bien bonne.
Bisous
Commenter  J’apprécie          160





Lecteurs (3031) Voir plus



Quiz Voir plus

R.J. Ellory en 10 questions

De quelle nationalité est RJ Ellory ?

américaine
britannique
sud-africaine
néo-zélandaise

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : R.J. ElloryCréer un quiz sur ce livre

{* *}