un afflux sans repos
ni distance
une prise d'œil
invisible
mais une fois pris
l'œil
noyé
dans le fatras
réel
d'où ne monte aucun chant
le besoin de saisir
insiste
on s'englue
dans le voir brusque
œil blet
il n'y a pas deux mondes
mais moins d'espoir
l'étroit
on ne s'y fait pas
rares moments de peau
sur mesure
très rares
temps martelant
son peu d'histoire
temps qui bat faux
sur une caisse
claire on ne sait mais sûre
caisse au bout
avec peau et tout
fermée
« L’eau nous laisse, avec dans les mains des mots qui coulent, plus lents. »