Antoine Emaz dit : « donner à lire ces facettes multiples de vivre ne revient pas à signer un contrat d'exhaustivité avec le lecteur.
Cuisine n'est pas un journal, ce sont des notes. L'élasticité de cette forme d'écriture me laisse une marge de manoeuvre appréciable. » mais son but, en choisissant es notes, ou en notant dans l'idée de ce journal, est bien de donner toutes ces facettes, ou du moins celles qu'il décide de livrer, de sa vie, que ce soit l'écriture, la lecture d'autres poètes, les critiques ou études qu'il doit en faire, l'enseignement, et les interventions en tant que poète devant une classe, des traces de ses proches, le jardin, la
cuisine, parfois la vie du monde.
Plaisir de circuler dans cela, dans ce qu'il a fait de cette masse – impression qu'il doit y avoir un rythme, que je n'arrive pas à préciser, qui est là pourtant, reflété au moins en partie par le retour des mots dans les titres de ces fragments. Et, sans cesse, ou presque, une envie de noter, de s'attarder.
D'autres, sur internet, ont su en parler mieux que je ne le pourrais
comme, par exemple :
Ludovic Degroote http://poezibao.typepad.com/poezibao/2012/01/
cuisine-dantoine-emaz-par-ludovic-degroote.html
Laurent Margantin http://carnetsdoutreweb.blog.lemonde.fr/2011/12/23/antoine-emaz-vie-de-poete/
Nicolas Morin http://www.nicolasmorin.com/?p=1068
et beaucoup d'autres