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EAN : 9782848659404
256 pages
Sarbacane (07/06/2017)
4.09/5   27 notes
Résumé :
Anatole et l'école, c'est une longue suite de rendez-vous manqués. Il faut dire qu'avec sa dégaine d'ado balourd et sa tignasse de cheveux qui lui tombent devant les yeux, il n'a pas l'étoffe d'un héros. Du moins, à première vue. Car en regardant mieux, on pourrait s'apercevoir qu'il a un sourire craquant... et aussi un don : celui de voir les fantômes.
Le fantôme de Philomène, une jeune fille morte en 1870, dans l'accident de la filature qui se tenait à la p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un charmant roman pour enfant - en apparence. En effet, ce sont des thèmes pas toujours faciles qui sont abordés ici. Surtout, ils sont très éloignés du quotidien des enfants, aussi seront-ils étonnés quand ils entendront parler du travail des enfants, qu'aller en classe, même une ou deux heures par jour peut être considéré comme le seul moment de détente de la journée.
Même le héros, Anatole, est très différent d'eux. Lui ne cherche pas à s'intégrer à tout prix - et tant pis si Philomène est la seule personne ou presque qui fait attention à lui.
L'intrigue est bien construite, avec suffisamment de rebondissement pour que l'attention du lecteur ne faiblisse pas. Il a ainsi le temps de s'attacher aux jeunes héros, que j'aurai bien aimé revoir dans une autre aventure. On ne peut pas tout avoir.
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Mon avis: Je tiens à remercier les éditions Sarbacane pour l'envoi de ce roman de leur collection Pépix dans le cadre de notre partenariat, en effet comme vous le savez, j'adore cette collection qui s'adresse aux jeunes lecteurs à partir de huit ans mais qui régale également les plus grands comme moi qui ont gardé leur âme d'enfant et je peux vous dire que de passer quelques moments avec cette collection s'est tout simplement agréable et elle rend de très belle humeur mais bon passons et parlons de cette histoire que nous propose ici Emmanuelle Cosso-Merad. Une belle histoire d'amitié entre un jeune adolescent qui n'aime pas franchement l'école , est plutôt solitaire mais qui va faire une très belle rencontre en la personne de Philomène , une jeune fille , je dirais une petite fantôme de son age que seul Anatole, notre héros peut voir et entendre. Une belle histoire d'amitié sur fond de fantastique. du coté de l'histoire: Nous faisons la connaissance d'Anatole, un jeune adolescent qui n'est pas franchement attiré par l'école, il a très peu d'ami et s'ennuie pas mal. L'histoire est racontée par Juliette, une des seules adolescentes qui trouve Anatole assez sympa et qui va nous conter l'histoire de ce garçon au vu de ce qu'il a bien pu lui dire et ce qu'elle a constaté par elle-même. Alors qu'Anatole s'installe à sa place dans la classe et qu'il s'apprête une fois de plus à partir dans ses pensées, il s'aperçoit qu'une jeune fille est assise à coté de lui, une nouvelle élève bien particulière, très jolie et qui à l'air plutôt bizarre. Il est surpris de ne pas avoir entendu qu'une nouvelle élève arrivait dans sa classe mais comme il a souvent la tête dans les nuages il a surement pas fait attention. Après quelques minutes, il se rend compte que quelque chose cloche et à l'impression que seul lui la voit , personne ne fait attention à cette nouvelle venue, bizarre.
Philomène va lui apprendre qu'elle est un fantôme qui vit dans ce collège depuis 1870, l'année où celui-ci était encore une filature et que le bâtiment à entièrement brulé faisant beaucoup de morts dans cet incendie. La jeune fantôme va alors lui raconter un peu sa vie mais surtout elle va le prévenir qu'un important incendie va avoir lieu et qu'il faut tout faire pour sauver les élèves et le personnel de ce collège et que seul lui peut sauver tous ces gens...
du coté de l'écriture: J'ai adoré découvrir la plume d'Emmanuelle Cosso-Merad, elle est fluide, agréable et complètement adaptée aux jeunes lecteurs.
Les personnages sont très attachants et j'ai eu un beauccoup de coeur pour ce jeune Anatole. J'ai trouvé le sujet très intéressant et assez surprenant.
Pas de bonus cette fois-ci, la marque de fabrique de cette collection, j'ai été assez surprise mais franchement cela n'a absolument rien gâché à ma lecture. Dès les premières pages j'ai été embarquée dans cette histoire et les pages ont défilées très rapidement. J'ai beaucoup aimé également la fin et je n'aurais pas rêvé mieux...
J'ai adoré les illustrations de Nathanaël Ferdinand, je les trouve fabuleuses et elles accompagnent à merveille cette histoire.
Le principe que cela soit la jeune Juliette qui raconte cette histoire est également une belle chose et j'avoue que je me suis bien amusée en lisant ce roman jeunesse.
Beaucoup d'humour et d'émotions dans l'histoire de Philomène et Anatole et j'avoue que la jeune fantôme en fait voir de toutes les couleurs au jeune adolescent pour notre plus grand plaisir. En conclusion : J'ai tout aimé dans ce roman, le thème, les personnages et l'histoire en elle-même m'a fait passer un très joli moment livresque.
Je ne crois pas aux fantômes mais j'avoue que la jeune Philomène serait bien une petite fantôme que j'aimerais rencontrer, je suis certaine que cette histoire plaira aux enfants à partir de huit ans mais franchement les plus vieux peuvent aussi le lire et passeront un superbe moment.
Un roman jeunesse à mettre entre toutes les mains que je vous recommande et n'hésitez pas à l'offrir aux enfants de votre entourage.

Frissons, suspens, humour et amitié sont aux rendez-vous dans ce nouveau pépix.
Une lecture idéale pour les vacances qui arrivent.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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J'ai trouvé ce livre plus long que ne le sont habituellement les pepix (mais je ne vais pas m'en plaindre, bien au contraire) et dépourvu des pages bonus qui sont habituellement la marque des pepix (là, par contre, j'ai eu un petit manque).
La narration est intéressante car l'histoire est racontée par un personnage qui n'assiste pas à tout mais à qui le personnage principal a tout raconté.
Malgré l'absence de bonus, j'ai trouvé le ton bien adapté à la tranche d'âge avec de petites informations sur le travail des enfants à la fin du XIXème siècle, ainsi que sur la guerre de 1870 (la plupart des enfants croyant que les conflits entre la France et l'Allemagne ont commencé avec la 1ère guerre mondiale).
Le roman montre aussi que l'ouverture d'esprit n'est guère plus large au XXIème siècle qu'elle ne l'était au moyen-âge. A l'époque, quiconque parlant de terre ronde ou d'appareil volant était considéré comme hérétique car les connaissances de l'époque ne pouvaient admettre de telles choses. Les malheureux finissaient souvent sur le bûcher. Aujourd'hui, on ne brûle plus personne (c'est déjà ça) mais parlez de fantômes ou de voyage dans le temps et vous finirez dans un hôpital psychiatrique au motif que c'est « impossible ». Impossible selon quoi ? Nos connaissances actuelles ? Vous voyez le lien ??
J'ai beaucoup aimé ce côté mystère non résolu avec le collège construit sur un site ayant connu un malheur.
J'ai beaucoup aimé aussi que ce soit l'élève un peu souffre-douleur (alors que, de l'avis même de sa camarade de classe, à leur âge, question physique, il y en a pas un pour rattraper l'autre) qui devienne, bien malgré lui, responsable de ce qui pourrait arriver.
J'ai trouvé Juliette géniale. Même si elle ne voit pas Philomène, elle est prête à faire confiance à Anatole.
L'intervention de la police est très bien aussi, sans cela, le roman aurait perdu ce petit côté réaliste qui fait que la présence de Philomène s'intègre aussi bien.
J'ai trouvé un peu dommage de ne pas en savoir plus sur la prof d'anglais, parce qu'elle est quand même pas mal déjantée (et pas dans un sens drôle), j'aurais bien aimé qu'il y ait un lien plus fort entre elle et le fond de l'histoire (peut être une descendante du patron de l'usine ?).
La fin est douce-amère, mais je l'ai trouvé juste parfaite. J'aurais été encore plus triste si ça ne s'était pas fini ainsi !
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Très gros coup de coeur pour ce nouveau Pépix.

Ça commence comme un roman d'humour, ça continue en fantastique, avec la rencontre d'une sympathique demoiselle fantôme très présente et très serviable, et ça finit avec bcp d'émotion et de tendresse.

C'est l'histoire d'Anatole, racontée par Juliette qui veut être journaliste. Mais racontée de telle façon que j'oublie souvent qu'il y a une narratrice, avant qu'elle ne reprenne la parole personnellement.
Anatole a quelques difficultés, avec l'école, avec les autres aussi.
Mais Juliette sait voir toutes les qualités derrière l'aspect du garçon dans la lune, et elle va se faire un plaisir de nous raconter son histoire.
Parce qu'il est un garçon à part, Anatole voit Philomène, fantôme qui passe inaperçue des autres.
Elle l'aide, elle est gentille et amusante, mais elle a besoin de lui.
Et nous allons découvrir peu à peu ce qui s'est passé, il y a un siècle et demi, dans ces locaux qui étaient alors une filature, où travaillaient de jeunes enfants de façon tout à fait illégale.
Une histoire bien triste, mais racontée de façon légère. Ce n'est jamais horrible ni trop dur, mais cependant la dernière partie est assez poignante, avec une belle fin.

J'ai été un peu surprise car on a l'impression qu'il s'agit d'élèves de primaire, alors qu'Anatole est en 3e. Ce n'est pas du tout ado, ce qui est logique puisque la collection Pépix s'adresse aux plus jeunes.

Pas de bonus dans ce Pépix. Mais quelques notes « de bas de page » qui sont tout aussi drôles.
Et les illustrations de Nathanaël Ferdinand sont un vrai plaisir et collent bien ua style du livre.

Ce sera probablement mon préféré, dans une collection où j'ai presque tout aimé.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Juliette et Anatole sont en 3ème. Anatole est un drôle de zig, une sorte de Grand Duduche souvent dans la lune. Autant dire que si son prénom rime avec école, c'est bien la seule chose qui s'accorde, entre le collège et lui. Plutôt solitaire, plutôt du genre à passer ses récréations assis sur un banc à lire ses mangas, il n'a pas beaucoup d'ami.e.s, en dehors de Juliette, qui est peut-être un peu plus qu'une copine pour lui. Mais il n'est pas encore au courant. Juliette, si, et c'est elle la narratrice.

La vie d'Anatole va changer du jour où il découvre, assise en classe à côté de lui, là où il n'y a jamais personne, une certaine Philomène, qu'il n'a jamais vue. Non seulement c'est une nouvelle, mais il comprend vite que si elle lui parle et qu'il lui répond, il est le seul à l'entendre et à la voir. Pour la bonne et simple raison que Philomène est un fantôme, celui d'une jeune fille morte en 1870 sur les lieux de l'actuel collège.
Dans la littérature comme dans la vie, le fantôme incarne toujours un tourment du passé qui n'a pas su trouver l'apaisement et le cherche désespérément parmi les vivants. Cette incarnation est plus ou moins forte. Dans le cas de Philomène, c'est un vrai phénomène, qui va entraîner Anatole dans une drôle d'aventure, le sortant assez violemment de son monde de rêverie permanente.

Que cherche Philomène ? C'est tout ce que le roman d'Emmanuelle Cosso nous amène à découvrir progressivement à travers le récit de Juliette. Fantôme du passé, Philomène fait revenir Anatole dans le Paris de 1870, assiégé et affamé par les Prussiens. Où Anatole croise Soeur Charlotte, enseignante fantôme elle aussi d'une classe non moins fantôme tapie dans les sous-sols du collège… En l'entraînant jusqu'au coeur d'un drame irrésolu, Philomène va se servir d'Anatole pour se libérer de ses chaînes – tout fantôme a les siennes, c'est bien connu.

Heureux les coeurs purs, ils verront les âmes enchaînées pourrait être la leçon du Phénomène Philomène. Emmanuelle Cosso impose sa fantaisie dans cette fable réaliste et improbable, où l'on croise aussi la police, les Pompiers de Paris et la Garde républicaine.

Vous allez me dire que les fantômes, ça n'existe pas ? Pour ma part, je n'ai jamais rencontré de Philomène. Mais je crois au fantôme tel que l'ont défini les psychanalystes Torok et Abraham : le fantôme, c'est "le travail dans l'inconscient du secret inavouable d'un autre". Songez à tout ce qui vous travaille et vous commencerez peut-être à ressentir vos fantômes intimes, sinon à les voir comme Anatole.
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
D’ailleurs, grâce à lui, Anatole a fait des progrès. Il ne se dissout plus complètement dans cette matière, aujourd’hui. C’est-à-dire que l’on peut récupérer des morceaux d’Anatole après un cours de maths, ce qui n’était pas possible avant.
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Voyez-vous, si les maths sont un corps, Anatole est un anticorps. Si les maths sont un pays, Anatole n'en a jamais franchi la frontière. Si les maths sont la mer, Anatole est soluble : qu'il y mette seulement un pied, il fondra comme du sucre et y disparaîtra, peut-être à jamais ! Il lui faut donc faire bien attention... la manipulation des chiffres est pour lui un exercice dangereux.
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Monsieur Tonnerre, pour le coup, n’a pas l’apparence de son nom. C’est un petit homme sans cheveux, avec moustache, à la voix douce et aux yeux pétillants d’intelligence, comme on dit – je n’ai jamais compris cette expression parce que, si vous voulez mon avis, avoir deux cachets d’aspirine à la place des yeux, ça ne doit pas donner l’air bien malin.
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La mauvaise humeur chez Miss Honda n'est pas un état passager, c'est un mode de vie !
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Chacun rate l’autre depuis le début : l’école ne comprend pas Anatole et Anatole ne comprend pas l’école.
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Vidéo de Emmanuelle Cosso-Merad
Emmanuelle Cosso est romancière, scénariste et parolière. "La Dernière mort d'Éric Muller est son sixième roman. https://www.fayard.fr/livre/la-derniere-mort-deric-muller-9782213725932/
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