Private Prince, tome 1

Deux tomes lus pour le moment.

J'ai bien apprécié ce shijo raffraissant. L'humour est basique et attendu, l'intrigue sans grand intéret.

Le dessin est correct, et à le mérite de représenter discrètement de gros seins (ce que je trouve assez rare mais je ne connais pas non plus tellement de mangas).

J'ai trouvé les personages réussie, l'héroïne est moins caricaturale que ce dont j'ai l'habitude dans ce style et ça fait du bien. Ni fleur bleue, ni coeur de glace, parfois sur la défensive mais qui ne hurle pas sans arret, intello mais les pieds sur terre, ni franchment naïve ni blasée, plutôt une bonne "femme au foyer" sans que ce soit sa caractéristique principale...

Parce que oui comme souvent c'est très sexiste. Ici, cet aspect vient s'ajouter à une sorte d'anthologie du harcelement sexuel voir du viol qui pourraient gêner certains lecteurs. Et sans que celà ne joue sur la corde du fantasme. Bref, d'un point de vue moral, ce manga est une abomination. Mais la morale n'est pas le sujet du livre (et le fait de faire passer ça comme "boarf normal" est d'ailleurs le problème). En même temps c'est aussi ce qui permet de changer un peu et ça fait une histoire agréable à lire en toute légèreté. Mais avec du recul.

Bref, passons sur les revendication politiques...

Ce tome en particulier est très bien structuré. L'histoire avance plutôt vite mais on a quand même le temps de bien se familiariser avec les persos. Les thèmes des chapitres sont plutôt différents et ça tourne nettement moin en rond que ce que je craignais. On peut le lire de manièreindépendante aussi, vu que l'intrigue n'est pas haletante et qu'ils y a déjà de chouette développements.

Une petite série de cinq tome qui se lit facilement et est assez entrainante pour nous donner envie de connaître la suite d'un tome à l'autre.
Une étudiante rêve de finaliser sa thèse sur une jeune femme japonaise devenue princesse après avoir épousé un héritier du royaume d'Estolia... Et, miracle (bah vi sinon y'aurait pas d'histoire) le petit fils de cette dernière, prince de son état, vient étudier dans la même université qu'elle!
Si William veut bien lui permettre de lire les archives en relation avec sa grand mère? Bien sur!!! A une condition... Que Miyako tombe amoureuse de lui, rien de moins... Bien sur, il semble à l'origine bien plus intéressé par son prodigieux décolleté (il l'appelle "Miss Melons") que par sa personnalité... Mais, comme toujours, les choses doivent évoluer...
Étant chacun bien gâté niveau famille, les hauts et les bas s'enchaînent... Mais un prince étranger peut-il avoir un intérêt sincère pour une jeune étudiante banale et férue d'histoire? C'est ce que Miyako ne cesse de se demander...
A mon humble avis, un bon manga avec de très belles illustrations!

Voici un manga à mi-chemin entre le Shojo et le Josei mais clairement orienté romance.
Miyako est une étudiante brillante mais très introvertie travaillant très sérieusement sur sa thèse.
Le Prince Wilfred est venu étudier au Japon dans le but officiel d'honorer la mémoire de sa grand-mère japonaise et de renforcer les liens diplomatique entre son pays et le Japon.
Toutes les filles de l'université s'amourache du Prince et font tout pour se rapprocher de lui, toute sauf Miyako qui se desintéresse totalement du Prince, à l'exception d'un point : La grand-mère du prince serait parfaitement pour illustrer sa thèse et elle espère pouvoir l'interroger à son sujet.
Grâce à sa meilleure amie, elle est invitée à une réception où elle pourra approcher le prince loin des groupies, mais elle va découvrir un visage peu reluisant à ce prince si charmeur.
Cela marque le début d'une histoire entre le prince frustré de ne pas avoir conclu avec Miyako et Miyako n'abonnant pas l'espoir dobtenir les informations pour son travail.

Miyako est étudiante en histoire à l'université où elle rédige un mémoire sur l'ancienne princesse d'un pays étranger. Coup de chance le descendant de cette princesse, le prince Wilfred, vient étudier dans la même école. Trop heureuse de cette aubaine, Miyako fait tout pour le rencontrer pour obtenir des informations… Malheureusement, le prince, malgré sa réputation de gentleman, se trouve être bien différent de son image. Coureur, très intéressé par la poitrine de Miyako, il ne voit que peut d'intérêt à disserter à propos de son ancêtre. Il va donc proposer à Miyako un bien étrange marché… Il lui donnera des informations sur son ancêtre mais la fera tomber amoureuse de lui…

L'histoire ne m'a pas semblé très originale, avec des personnages bien souvent stéréotypés. Heureusement, il y a suffisamment de rebondissements et d'humour pour que le lecteur passe un bon moment, joyeux. Ce manga est une vraie distraction, et l'intrigue ne s'épuise pas trop vite. A recommander aux amateurs du genre.
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Private Prince est un josei en cinq tomes signé Maki Enjoji. Il débute avec la rencontre de Miyako et du prince Wilfried, que la jeune femme souhaite interroger au sujet de son aïeule Ritsuko, sujet de son mémoire. Sous ses airs de parfait gentleman, son interlocuteur est en réalité un véritable pervers qui ne s'intéresse qu'à une chose : son bonnet F.

Commençant à être une habituée des oeuvres de cette mangaka, je m'attendais en me plongeant dans Private Prince à passer un bon moment, sans plus… et j'ai passé un bon moment, sans plus.

L'héroïne est sympathique, malgré quelques clichés qui tournent essentiellement autour de son « potentiel physique non exploité », et n'est pas dépourvu de caractère. En revanche, je n'ai pas du tout réussi à apprécier le prince Wilfried.

Au-delà de son côté pervers, il n'a quasiment rien pour lui, si ce n'est sa beauté. D'accord, il rend quelques services à Miyako, sauf que ces services consistent la plupart du temps à réparer la pagaille qu'il a semée dans sa vie (volontairement ou non). Et même là, ça se discute, car je ne vois pas en quoi la renvoyer dans le giron de sa mère (qu'elle s'est échinée à quitter) est positif pour la jeune femme.

Les personnages secondaires sont beaucoup plus intéressants : l'amie de Miyako qui ne manque pas de franchise, le professeur hypocrite et manipulateur, le cuisinier dévoué et surtout le majordome flegmatique et hilarant (je ne me lasse pas de ses « Miss Melons »).

Tellement pas, en fait, que j'aurais aimé le voir davantage, et que, pour la première fois, je n'aurais pas non plus été rebutée par la perspective d'un triangle amoureux. D'ailleurs, j'avais l'impression, au début, qu'il cherchait à préserver subtilement Miyako des vues lubriques du prince, mais non.

Et c'est ce qui m'a le plus déçue, parce que les deux « rivaux » qui gravitent autour de la protagoniste sont presque aussi antipathiques l'un que l'autre à mes yeux, quand je me figurais pour elle des prétendants nettement plus attachants.

Ce premier tome n'était pas désagréable, quoique pas débordant d'originalité non plus, mais il aurait pu me plaire davantage s'il avait suivi un autre chemin. C'est dommage, néanmoins cela ne m'empêchera pas de poursuivre ma lecture.
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