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EAN : 9782918767695
201 pages
Asphalte (06/04/2017)
1.5/5   2 notes
Résumé :
L’Usage du Monde version gitane.
Ram a passé sa jeunesse sur les routes. Depuis, il s’est sédentarisé et vit avec sa famille à Perpignan. Quand sa fille adolescente lui annonce qu’elle est enceinte, il décide sur un coup de tête d’acheter un camion et de tout quitter en emmenant sa tribu avec lui. Mais comment renouer avec une vie nomade quand on a pratiquement toujours vécu en appartement ? L’apprentissage de l’itinérance ne sera pas de tout repos pour cette... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
♫ Tu vuò fa l'gitano ! gitano ! gitano ! ♪ Mais tu t'es sédentarisé ♫ Tu vuò fa l'gitano ! gitano ! gitano ! Parce que ta fille s'est faite engrosser et que tu veux la faire avorter ♫

Je ne sais pas ce que j'ai fait à ma PAL, ces derniers temps, mais elle a décidé de me faire sortir le contraire des pépites de lecture !

Pourtant, ce livre, comme les autres, je l'ai choisi, je l'ai traqué, je l'ai fait entrer dans mon immense pile à lire avec tous les honneurs dû à son rang et quel retour en aie-je tiré ?

Une envie folle de m'endormir sur ces pages…

Bon, pas durant tout le livre, il y a quand même des passages intéressants, notamment avec les passages qui concerne les us et coutumes des gitans et la perception que le monde a d'eux.

Pour le reste, je me suis ennuyée, j'ai baillé, j'ai soupiré, j'ai fermé les yeux, rejoignant Morphée durant quelques minutes.

Le récit est assez chaotique dans sa mise en page, les dialogues sont insérés dans le texte même, les guillemets sont utilisés avec radinerie.

L'écriture, elle, ressemble à un texte que l'on aurait écrit au kilomètre, au fur et à mesure que les souvenirs arrivaient à l'esprit, comme dans un agenda et j'ai trouvé ça très indigeste à lire.

Asphalte a l'art de nous proposer des auteurs moins connus, ou moins mis à l'honneur, j'ai eu de belles lectures avec cette maison d'éditions, mais aussi des déconvenues. C'est la vie.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à tronçonner tous les pieds des meubles de la maison afin de recycler toutes ces livres non appréciés en cales meubles.

♪ Un peu renard, un peu loup ♫ Il sort le jour ou bien la nuit ♪ Ce qu'on dit de lui il s'en fout ♫ le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas ! ♪

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Autant j'ai démarré ce livre avec énormément d'enthousiasme... Autant pour le terminer... J'ai peiné. L'écriture est assez brouillon, on saute d'un personnage à l'autre dans une cacophonie de voix. Toutes s'entremêlent pour chanter, conter la sédentarisation des gitans, et puis ce retour à la vie nomade. Pourquoi ? Parce qu'il y a un problème à régler à Saragosse, comme qui dirait un polichinelle dans le tiroir. Alors on embarque toute la famille, toute, vers un périple comme on n'en fait plus...
Mais à force de vouloir faire partir tout dans tous les sens. On s'épuise... Et on finit par ne plus trop comprendre ce qu'il s'y passe dans ce récit, ni même si on y prend du plaisir à la poursuivre cette lecture...

Bonne lecture :)
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critiques presse (1)
Lexpress
24 juillet 2017
Multipliant les points de vue et les aspérités narratives, ce Far West Gitano original et joyeux est un hommage signé du Catalan Ramon Erra à une culture tsigane en voie de disparition.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
NON, non et non, protestait Ramounet chaque fois qu’on lui disait vous êtes des parasites. Non, c’est pas vrai. Ces gens-là, ils savent bien qu’ils disparaîtront s’ils se posent. Nous, on est pas près de se poser, faisait Ramounet, fier de ses origines. Avec les premières fleurs, les bourgeons et la montée de sève, Ramounet était en proie à deux fortes secousses : l’envie de prendre Célos, sa Célos, longs cils, petit grain de beauté dans le cou et hanches gothiques. Et l’autre lui venait de l’intérieur, de la mémoire d’un très vieux peuple aux délires de grandeur : l’envie de prendre la route pour de bon et de tenter sa chance.
Ils sont bien rares, aujourd’hui. Bien sûr, au printemps, il y en a toujours un pour gémir en regardant la course légère des nuages au-dessus de la place du marché, et dire ah si je pouvais les suivre ! Mais chez les gens du Quartier, ça n’existait plus depuis des centaines d’années, ce genre de lubie. Les gens du Quartier, les gens du Quartier. Et lui, d’où venait-il ? Pourquoi avait-il atterri dans la Ville aux clochers rouges ? Lui, il n’était pas d’ici, il venait des montagnes et des vallées, du côté du Limousin, de l’Auvergne, du glorieux Massif Central.
« T’es un putain de manouche… »
Deux branches du même tronc, deux bras du même corps, deux doigts de la même main. Les gens coupent les cheveux en quatre, quand il s’agit d’origine et de sang. Tout ça pour dire que Ramounet, Ram, n’était pas tout à fait comme ces voisins des rues sales et mal goudronnées du Quartier, des gens qui à leur tour n’étaient pas vraiment comme les autres habitants de la Ville aux clochers rouges, pour ne pas dire du pays, le fier pays de l’eau gazeuse, ou encore de toute l’Europe canaille. Quand sa véritable branche manouche lui manquait, il prenait son Nokia et appelait sa sœur de Nîmes, Tati, qui décrochait en se courbant comme la danseuse qu’elle aurait voulu être.
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Elle qui était pourtant habituée à tout, à dormir en plein air, mais aussi à l’espace fermé et étriqué, à la roulotte, quoi. Si Ramounet l’appelait, elle annulait tout, elle abandonnait tout pour son Ram, frère de prairie, de verdine, de sang, pauvre fille aux lèvres violettes ! Et maintenant, elle boitait, tu vois. Et mon frère, où il est ? Parce qu’il est pas venu m’attendre...
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Elle adorait les valises à roulettes, Tati, cette cruche. Elle était tout à fait capable de poser sa valise un moment contre un portail, de laisser le pot de fleurs à ses pieds, d’enlever ses chaussures et de chanter quelque chose. Ou de danser. Et puis de tendre la main, si elle avait envie d’une boisson fraîche et qu’elle n’avait pas de monnaie, et même si elle en avait, Tati !
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Nous, les femmes, avec nos épaules et nos bras épais, un cadeau de Dieu, on sort, mais tu peux parier qu’on va rentrer aussi sec et mettre le nez à la fenêtre, au rez-de-chaussée. On sort, avec nos tabliers et notre chaise pliante. L’une s’évente, l’autre se peigne, la troisième se vernit les ongles de pied, vautrée... Une autre lignée qui se promène dans ce Quartier décrépi.
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Les enfants arrivaient. Il la remit dans son slip et remonta son pantalon, tandis que Célos s’enveloppait dans le foulard généreux qui lui servait de jupe.
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