L'humour avec
Mickaël Escoffier dans la littérature jeunesse, on est habitué à présent et on continue de valider ses associations d'illustrateurs. Oui, c'est bien son premier fidèle comparse aux commandes et non
Kris di Giacomo:
Matthieu Maudet.
Cela devient des rendez-vous à force pour l'un ou pour l'autre.
Le propos de l'album "Moustoc" sera encore drôle et décalé.
Deux histoires qui vont se croiser, celle d'Odette, une pauvre femme solitaire qui a perdu son chien dans des circonstances tragiques ( si vous cherchez les mouchoirs, ils sont là, sur le côté) et un moustique victime d'une transformation horrible.
Les auteurs nous suggéreront un scénario de film d'horreur avec ce moustique qui va grossir sous le jet hautement toxique d'un pèt de coq.
Ce monstre va donc être lâché dans la nature et partir en quête d'une victime à grignoter ( le monstre peut piquer mais il a des dents, c'est la gamme au dessus).
Nous suivrons le fil des deux histoires, avec une mémé sans défenses et sans chien et un "moustoc" qui, comme le grand méchant loup, va tenter d'entrer par tous les moyens, cheminée et boite aux lettres comprises.
Mais que serait une histoire d'Escoffier sans vraie malice et pied de nez au destin d'une histoire?
Les auteurs vous parleront de réincarnation et de fin heureuse ( oui, en science-fiction, se montrer obsédé par une envie dévorante le vendredi n'est pas qu'un signe diabolique. Non)
La chute est drôle et inattendue, inexplicable mais suffisament irrésistible pour que l'on se pose trop de questions.
Odette sera d'ailleurs bien d'accord là dessus.