une enquête racontée par Mary Lester soi-même. paraît que l'auteur se ferait vieux? :))) et Fortin, s'il est évoqué, est en train de former de recrues, parmi lesquelles il va découvrir un certain Albert; ceux qui connaissent Mary et lisent ses enquêtes dans le désordre auront reconnu le bégayant Passepoil ^-^
sur fond de décor "cimetière", la voilà embarquée dans une enquête hors du temps, toujours confrontée à des gendarmes - cette fois, c'est le chef qui est plus bienveillant que son subordonné - et au silence des villageois qui n'ont pas envie de faire remonter la m... ( faut bien appeler les choses par leur nom).
pour démasquer les coupables, la capitaine aura recours à des méthodes quelque peu discutables, qui - à mon humble avis - ne dorent pas trop son blason, la faconde de l'auteur manque un peu là... ça m'a laissé un goût amer à la fin de ma lecture. sans doute n'y avait-il pas d'autre moyen quand toute action est éteinte du fait de Oh zut j'allais vous dire la chute! chut, je ne dis plus rien :)
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L'intrigue est intéressante, mais plus encore l'évolution dans le milieu de ce village. On y passe notamment un moment dans une production ostréicole.
Les hypothèses de Mary sont étayées mais les preuves n'existent pas. L'enquête aboutit mais ne pourra avoir de suite en raison du devenir du coupable ainsi que de celui de son commanditaire.
Quant au décès du fiancé, là aussi elle étaye sa théorie mais elle ne produit aucune preuve irréfutable.
Le personnage de Mary demeure aussi intéressant et attachant. Elle reste une jeune femme déterminée, perspicace à l'esprit lucide. Elle sait provoquer les personnes avec habileté pour qu'elles disent ce qu'elles savent et on a plaisir à cheminer en sa compagnie.
Un épisode intéressant mais pas le meilleur sur le plan policier.
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p 309
Quelques vers d'une chanson me reviennent en mémoire :
Ma poussière et ta poussière
seront le jouet des vents
Il faut nous aimer sur terre
Il faut nous aimer vivants ...
poème de Paul Fort mis en musique par Georges Brassens
chanté par Eric Zimmermann.
Très beau poème.
(tout cela peut s'entendre sur youtube ou un autre site ; charlottelit)
L’avantage de la pluie, c’est qu’elle dissout les larmes. On peut garder la tête droite, personne ne sait que vous pleurez, sauf vous bien entendu, car cette eau qui coule sur vos joues a le goût du sel.
La baie de Douarnenez, qui est la plus belle du monde - après celle de Naples- disait mon grand-père qui n'était pas chauvin, brillait sous le soleil. Tout au fond on apercevait le cap de la Chèvre, et, dans un creux des falaises de la côte, la station balnéaire de Morgat avec sa bande de sable roux et ses villas ocres, blanches, bleues, étagées à flanc de côteau.
Je mis mon propre sachet de thé à infuser.
Parmi les choses qui ne supportent pas la médiocrité, le thé figure
en bonne place et je trimballe toujours mes petites provisions
personnelles dans mes déplacements.
(charlottelit fait la même chose et emporte des produits bio)
Les gens ont une drôle de conception du fonctionnement de la police. Pour enquêter sur tel ou tel fait, il faut que votre supérieur vous en donne l’ordre ! On ne se lance pas dans des enquêtes sans directives formelles. Pour ça il y a des détectives privés.
"Poissonnier écrivain à Quimper" - Interview de Jean Failler
Rencontre avec
Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le
roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.