Dans ce tome 2 édité en 1966 et intitulé "Les Portes de la création", le Seigneur Jadawin est davantage devenu Robert Wolff que Robert Wolff est devenu le Seigneur Jadawin car ils ont réappris ensemble l'humanité à travers l'adversité et la mortalité (remember Corwin des Princes d'Ambre ^^). Cette évolution va être mise à rude épreuve quand Chryséis est enlevée par son père le Seigneur Urizen en mal d'amusement (je vous avais dit que Chryséis était la mère cachée de la Princess Peach ^^), et il va devoir triompher de ses mondes pièges dans l'espoir de la récupérer... Et c'est pris au piège qu'il côtoie de nouveau les membres de sa famille eux-aussi invités par Urizen qui espère bien que dans le cadre de la crevardise survivaliste ils s'entre-tueront pour échapper aux pièges mortels qu'il a spécialement dressés à leur intention... Ils retrouvent ainsi ses frères et soeurs Vala au visage d'ange et au coeur de démon, Théotormon candide transformé en monstre, Luvah, Rintrah, Enion, Arsiton, ainsi que ses cousins Tharmas et Palamabron (manque à l'appel Anania son pendant féminin dont il a toujours été amoureux, qui fera les beaux jours de la série à partir du tome suivant), et malgré leurs propensions à la trahison ils sont obligés de coopérer pour trouver les portails menant au monde suivant et échapper à l'escape game géant dont chaque niveau à franchir est un monde entier (donc on est dans une version SFFF d'une émission de télé-réalité) :
- sur le 1er monde piège, ils sont confrontés à une planète aquatique sur laquelle les indigènes survivent sur des îles végétales flottantes ou volantes dérivant perpétuellement...
- sur le 2e monde piège, ils doivent s'accrocher les uns autres pour ne pas glisser sur le sol d'une planète qui semble faite d'eau solide avec un degré de friction proche de zéro et peuplée d'une faune à ventouses plus ou moins hostile...
- sur le 3e monde piège, l'intégralité de la faune qu'elle soit proie ou prédatrice est dotée de la faculté de voyager dans le temps... Pour ne pas mourir de faim il va falloir chasser en faisant fonctionner ses petites cellules grises, et croiser les doigt pour ne pas croiser la route d'un carnassier...
- sur le 4e monde piège, la famille du Seigneur Urizen est menacée par une amibe géante qui recouvre le sol de toute la planète : plus tu te déplaces et plus tu prends le risque de te faire repérer, localiser et dévorer (avec le petit côté "Tremors" qui va bien ^^)...
- sur le 5e monde piège, l'auteur semble avoir pris de la drogue car on se retrouve dans un "Mario Galaxy" avant l'heure et tout le monde découvre y compris le lecteur qu'ils sont piégés dans un circuit de résonance ^^
Le relationship drama est sympa, et les twists de fin sont bien sentis même si la manière dont les naufragés multiversels découvrent l'identité et la localisation du véritable boss de fin est un peu nébuleuse. La baston finale est confuse certes mais mieux fichue que celle du tome 1, et la conclusion humaniste est tellement belle que Roger Zelazny l'a reprise plusieurs fois telle quelle...
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On retrouve Robert Wolf devenu Jadawin l'homme dieu ,toujours aussi dieu mais plus homme avec sa belle Briséis.Et justement on la lui kidnappe (ça arrive souvent à Conan ,ou à John Carter aussi) . Il paraît que c'est le pater familias Urizen qui a manigancé ça pour défier son fiston et aussi tout le reste de la fratrie .Famille à côté de qui les Atrides sont des Bisounours! Encore un excellent cocktail de science fiction et fan tasy riche en rebondissements et bagarres.
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Deuxième volet des hommes dieux. le terrien Wolff se révèle être en fait un seigneur. il doit combattre pour l'amour de sa compagne. Histoire menée à cent à l'heure, coup de théâtre à chaque page, l'imagination farfelue de Farmer brille.
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C'est l'amour qui fait l'amant.
Il pleurait le temps où ils avaient vécu tous ensemble dans le palais de leur père et où il y avait eu de l'amour dans leur coeur.