Tome 2 de la série Karennis. Dans cette Bd un soldat qui avait été enrôlé , enfant, de force dans l'armée a tué un autre soldat pour sauver une jeune fille d'un viol. " J'en ai assez ! Nous sommes pire que des bêtes ". Lui aussi est d'un groupe ethnique qui peuple la Birmanie. Tout ceci est un peu compliqué à suivre. Mais l'histoire est simple, il faut fuir, tout abandonné une fois de plus, car de toute façon c'est la mort assurée. Ils vont se retrouver dans un camp de réfugiés où ils seront pris en charge par des médecins " il y a même un volontaire français" .
Un épisode de la vie de cette famille qui nous apprend que les touristes ne voient pas l'envers du décor. Par exemple des Kayans aux " longs cous" ont un traitement de "faveur" exhibées dans un village "zoo" elle perçoivent un pourcentage sur le droit d'entrée des touristes. Mais elle sont quasi esclaves de ce "privilège" . Rappelez-moi en quel siècle on vit ? !!
Une histoire qui dit l'horreur de la vie de ces habitants qui vivent sous le joug ( et les tueries ) de cette armée. La rivière de l'espoir c'est peut-être ces jeunes qui se soulèvent contre l'armée avec un courage insensé et celui de la "dame"
Aung San Suu Kyi. Mais les événement du 1 février montre qu'il y a encore un long chemin avant que la Birmanie ne se débarrasse des militaires qui ont repris la totalité du pouvoir.
Un Bd d'une grande force pour nous raconter cette dictature impitoyable et découvrir ce pays, loin des temples dorés, construits par le travail forcé des hommes, femmes et enfants réquisitionnés.