Dieu est le bon papa, le gendarme, le gardien de nuit de l'individu lui-même, son génie protecteur, son saint patron. Comment donc l'individu penserait-il et pourrait-il penser à sa fin et dans sa fin puisque même dans l'infini il ne pense qu'à lui-même, puisqu'il ne trouve pas même en Dieu la fin de lui-même et le principe de sa mort, mais qu'il trouve seulement le principe de son existence, de sa réalité égoïste, puisque Dieu n'est pour lui que le début de sa finitude et n'est pas en même temps sa fin?
Leur Dieu n'est rien que l'atmosphère, dans laquelle les individus, tels des gaz légers qui montent de la terre, peuvent s'exhaler et se déployer sans entrave dans la différence intéressante qu'il existe entre eux.
L'idole se différencie de Dieu en ce qu'elle est quelque chose alors que Dieu est tout.