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sur 4730 notes
Ken Follett est décidément le maître incontesté de la saga historique.
Après le Moyen-Age dans Les piliers de la terre, il s'attaque avec tout autant de brio au XXème siècle à travers cette trilogie.
La chute des géants commence avant la première guerre mondiale et raconte de manière très pertinente et bien observée la montée vers la guerre à travers le destin de 5 familles dans différents pays. C'est la partie que j'ai préférée, avec notamment une tendresse particulière pour Ethel et Billy Williams. On suit ensuite les personnages pendant la première guerre mondiale et la révolution russe, puis après la fin du conflit.

J'ai dévoré ce pavé de 1000 pages, totalement prise dans l'histoire et le destin des personnages, même si je reconnais que parfois la ficelle était un peu grosse. Fort heureusement, j'avais pris la précaution de ne commencer la lecture de cette saga qu'après la parution du troisième tome, ce qui va me permettre d'enchaîner rapidement sur les 2 suivants.
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De 1911 à 1923. Cinq familles plongées dans la Grande Guerre. Dans ce premier tome de la trilogie « le siècle » Ken Follett met en scène une flopée de personnages représentatifs de l'époque choisie (à noter néanmoins l'absence des Français) qui vont voir leur vie bouleversée au tournant du siècle, comme ce fut le cas pour quasiment le monde entier.

Il n'y à pas de doute, Ken Follett a un don pour raconter des histoires. En plaçant ses personnages principaux judicieusement proches du pouvoir, il nous raconte ces années qui ont fait tomber les empires géants qui dominaient le monde, faisant basculer les peuples dans le XXe siècle, la mondialisation, l'avènement des démocraties et du communisme, les luttes populaires. Nous sommes dans les tranchées de la Somme et dans le bureau ovale, au fond de mines de charbon et aux côtés de Lénine, à la chambre des Lords et au sein d'un bataillon de l'armée allemande, toujours au coeur de l'action, là où se joue l'Histoire avec un grand H.

Ces 5 familles venant de 4 pays, qu'elles soient aristocratiques ou ouvrières, se retrouvent toutes partie prenante d'un monde secoué par une tempête qui secoue tout sur son passage. Et de fait Ken Follett ne se contente pas de parler de la guerre et de son impact sur la vie des individus, mais il intègre une dimension sociale et politique (grève des mineurs, lutte pour les droits des femmes, place de la femme dans la société, droits des travailleurs et des paysans, etc.) que l'on soit en Europe, aux USA ou en Russie.

L'oeuvre entamée ici donne le vertige. Au travers de sa trilogie Ken Follet ne va pas traiter un évènement unique mais traverser un siècle entier d'un monde qui n'a peut-être jamais changé aussi vite. Et pour nous le raconter il s'appuie sur des personnages convaincants. Tous luttent et avancent dans la tourmente, (et s'en sortent miraculeusement, mais c'est un roman, pas la vraie vie), se croisent au fil d'intrigues qui mêlent histoires d'amour et politique. On sent que l'auteur a travaillé son sujet, le récit abondant de références et d'anecdotes.

Le style est celui qui a fait le succès de précédents ouvrages de Ken Follett : des chapitres courts, des personnages à la personnalité fouillée, des rebondissements. Même si certaines ficelles sont un peu grosses le style romanesque nous emporte.

Un regret néanmoins, quitte à ce que cela fasse chauvin : le point de vue de la France et des Français et des Belges est totalement ignoré, comme si ces deux nations n'avaient été que des figurantes passives dans cette guerre qui s'est jouée sur leur sol.

Il n'en demeure pas moins que cette "Chute des Géants" est passionnante et qu'en fermant ce premier volume on n'a qu'une hâte : lire la suite des aventures de ces 5 familles britanniques, américaines, russes et allemandes.
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Et voilà ! C'est fait ! J'ai lu mon premier livre de Ken Follet.
A tout seigneur, tout honneur, l'auteur démarre son roman par son pays, le Pays de Galles. Dès le début, on est dans l'ambiance avec le travail des mineurs à l'extraction de charbon, les coups de grisou, la pauvreté, la misère et le seigneur qui regarde tout cela de très haut en trompant sa femme avec sa gouvernante...
Un grand nombre de personnages, de Russie, des Etats-Unis, d'Allemagne et de Grande-Bretagne vont se croiser (avec un hasard quand même bien capillotracté) tout au long de cette vaste épopée pour nous amener aux portes de la première guerre mondiale, ensuite, c'est le monde qui bascule dans la guerre, le monde est en train de changer. Comme il n'y a pas vraiment de suspense, je peux vous annoncer que l'on retrouve la paix à la fin du bouquin mais cette paix, à des conditions très pénibles pour l'Allemagne, annonce vraisemblablement la suite de l'épopée avec la crise et la seconde guerre.
Extrêmement documenté, cet ouvrage, grande fresque du début de siècle, est très agréable à lire et on y apprend, même si l'on connait L Histoire, pas mal de choses sur les relations entre les "grands hommes" qui décident et les ouvriers.
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Ouvrez le livre et plongez! C'est ce qui m'est arrivée en rencontrant Billy lors de sa première journée à la mine, dans une petite ville du pays de Galles. Nous sommes en 1911 et il est grand temps pour lui de rejoindre le monde des mineurs, comme son père et son frère avant lui.
On fera aussi la connaissance de sa soeur Ethel, de Walter et Robert von Ulrich, deux cousins, l'un allemand, l'autre autrichien, celle du comte Fitzherbert et de sa soeur Maud, Lev et Grigori les russes, Gus l'Américain ... beaucoup de personnages me direz-vous? Certes, mais on s'y attache tellement vite qu'on les mémorise facilement.
Ken Follett nous présente en fait tous les pays dans la tourmente de ce début du siècle et ses personnages sont représentatifs des divers courants politiques et différentes classes sociales.
C'est un roman passionnant qui non seulement vous présente et rappelle les enjeux du début du siècle, une sorte de cours d'histoire de rattrapage, mais qui donne vie et corps à tous les enjeux de l'époque.
Inutile de vous dire que j'ai adoré!
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En trois romans, Ken Follett parvient à nous rendre l'essentiel politique et militaire du XXème siècle occidental.

L'auteur nous plonge tour à tour dans les 3 guerres mondiales qui ont déchiré le siècle : Première et Seconde Guerre Mondiale puis Guerre Froide.

Pour lire cette trilogie, il ne faut pas avoir peur du nombre de pages des romans. Plus de 1 000 pages par livres, une écriture serrée mais des destins passionnants. Ken Follett met en scène de nombreuses familles dont les existences se mêlent et se démêlent. On suit, en même temps, les destins de plusieurs personnages de différentes classes sociales, sur plusieurs continents. Ainsi, nous entrons dans le coeur de l'Histoire à différentes échelles.



La Chute des Géants, dont le titre évoque ces puissances si bien campées sur leurs acquis depuis des siècles qui s'effondrent, met en scène deux frères russes qui permettent à l'auteur d'aborder la Révolution d'Octobre, une suffragette, un mineur gallois, un comte anglais, un fils d'ambassadeur américain, etc.

C'est un livre haut en couleur et aux détails historiques précis. Les éléments politiques sont expliqués de manière intelligible et à la fin du premier tome, on se rue sur le deuxième… Il reste cependant compliqué d'en parler sans révéler des éléments indispensables au suspense de l'intrigue. Ce qu'il faut retenir de ce roman c'est donc la précision historique, la multitude incroyable de personnages (qui n'est pas un problème !) et l'entremêlement de tous ces destins.

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Paru en Livre de Poche en juin 2014, « La chute des géants » (en anglais, Fall of Giants) est une saga monumentale écrite par Ken Follett. L'ouvrage ayant déjà suscité un nombre impressionnant de chroniques sur Babelio, je vais tâcher de faire court.

En toile de fond du livre, il y a la première guerre mondiale et le destin de personnages hors du commun, des personnages aux caractères tranchés, appartenant à des familles résidant dans les grandes puissances de l'époque. Ces cinq familles (américaine, russe, allemande, anglaise et galloise) « vont se croiser, s'unir et se déchirer ». Dans cette fresque -qui mêle l'implication de personnalités historiques tout à fait réelles, ayant ici ou là joué un rôle justement rapporté par l'auteur, et le trajet individuel des membres de ces cinq familles- Ken Follett dépeint le délire et la violence dans lesquels ont sombré l'Europe puis une partie du monde, dans une spirale où drames, attentes et incertitudes du lendemain se succédaient à un rythme vertigineux. Les détails de cette fresque ne trompent pas : tout ceci n'est que prétexte pour nous donner à réfléchir à certaines problématiques, à savoir et en vrac : le rôle de la diplomatie (réduite ici à une sordide affaire de sombres tractations où l'homme passe vite au second plan), le périmètre dédié à l'action syndicale (ici, sur fond d'exploitation du charbon et de condition misérable des mineurs), la place et les droits de la femme dans la société (avec un petit rappel sur les suffragettes anglaises), l'attitude à adopter face à la montée des extrémismes politiques (sur fond de revendications populaires ou nationalistes), les tenants et les aboutissants de toute réussite sociale (à un moment où l'aristocratie est sur le déclin) ...

Le propos n'est globalement ni puissant, ni doctrinal : Ken Follett fait dans la simplicité et la facilité. La fluidité du style y est évidemment pour quelque chose. Les portraits sont intéressants (on notera que Maud et Ethel sont toutes deux femmes de convictions et de caractère) et on a réellement envie de poursuivre sa lecture. Il y a une certaine habileté de l'auteur à avoir alterné histoires individuelles et leçon d'Histoire. Les aventures de chacun suscitent de l'intérêt, tant par leur côté vivant que par leur diversité. Ken Follett prend le soin d'équilibrer les 'temps de parole' entre les ouvriers et l'aristocratie, quelle que soit la nationalité des protagonistes. En prime, vous avez des intrigues, de l'action et des sentiments. Vous avez entre les mains un évènement complexe, la grande guerre, vue sous divers angles : un vrai caléidoscope, comme l'ont souligné beaucoup de lecteurs. Bref, l'ouvrage (qu'on peut résumer à "Histoires d'amour sur fond de guerre") parait documenté, divertissant, attachant et même instructif.

Des faiblesses : la longueur de l'ouvrage (plus de 1000 pages), un démarrage un peu fastidieux, des rencontres faussement fortuites et assez artificielles (l'exemple de cet émigré russe qui part aux États-Unis et qui emménage dans la ville où il retrouve le seul américain qu'il avait croisé en Russie un an avant de partir), des portraits stéréotypés à la limité du manichéisme, le silence assourdissant sur l'implication de certaines nations (française, belge) dans cette guerre, des scènes de sexe courtes mais crues qui n'étaient pas franchement indispensables, quelques longueurs (notamment sur les rebondissements des histoires d'amour des uns et des autres), trop de détails (notamment sur la révolution russe), trop peu d'analyses (on est dans la relation historique, pas dans l'explication de texte), une forme classique manquant d'originalité et un côté « mécanique » dans la production de cet ouvrage, côté qui n'a pas échappé à une partie de la critique.

Pour ce « page turner », je mets donc trois étoiles.
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Premier volume de la grande fresque qui se donne l'ambition de raconter le 20e siècle.
Comme attendu, cet opus est centré sur la Première Guerre Mondiale.

Ken Follett nous offre une galerie de personnages assez dense mais dans laquelle on finit quand même par s'y retrouver. Et c'est l'ensemble du monde occidental qui sera mis à l'honneur, avec quand même tout un pan russe. Par contre, l'Asie ou l'Afrique sont les grandes absentes.

Si au commencement je me suis réjouie que l'auteur ait sélectionné des personnages issus de toutes les classes sociales, j'ai quand même bien du déchanter quand je me suis rendu compte qu'il avait fait le choix de leur attribuer à tous un destin politique.
Il est bien entendu impossible de représenter dans un tel projet toutes les parties, au risque de livrer un résultat indigeste car trop foisonnant. Et bien entendu qu'il est obligatoire de sortir du réalisme pour assigner à chacun des voies de développements assez exceptionnelles pour permettre de balayer large sans alourdir.
Par contre, il est vraiment regrettable de finalement tomber dans la caricature du pauvre russe, du riche américain, de l'aristocrate anglais et de l'allemand tombé de Charybde en Scylla.

J'ai apprécié l'approche historique des faits que finalement je connaissais peu puisque je me suis bien plus intéressée à la seconde guerre mondiale, plus proche de nous, qu'à la première. J'ai également apprécié que Follett ne soit pas tombé dans le manichéisme facile du méchant allemand et du gentil américain. Bon, comme d'habitude et sans surprise, la Belgique passe pour le petit pays neutre qui s'est fait piétiner (c'est souvent bien plus compliqué que cela, mais c'est ce que l'histoire retient toujours) et à ma grande surprise, la France est assez absente de l'ouvrage et pas toujours dans un très beau rôle. Point de vue suffisamment rare pour être souligné.

Les histoires personnelles des personnages tirent plus vers la tragédie qu'autre chose et manquent bien souvent de réalisme. J'avoue que malgré les 1000 pages, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. C'est particulièrement étonnant. Je pense que le déroulé du récit était trop mécanique et que finalement l'ensemble manquait d'effet romanesque. Ceci expliquant cela.

Bref, un projet ambitieux pour l'auteur, qui ne démarre pas vraiment sur les chapeaux de roue mais qui m'intéresse pour son côté historique qui semble bien documenté. A voir si le deuxième tome me permet de plus entrer dans le récit ou pas.
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Chevaucher la chimère et imaginer un " no man's land " transformé en un " no world war " infini , qui engloberait tous les univers , et , la Terre aussi .

C'est beau de rêver !

C'est juste un souffle d'espoir avant d'exposer mon ressenti sur les horreurs de cette période noire .

Clair , précis , réaliste , Ken Follett nous entraîne dans les affres de la mort , de l'amour , de la haine .
Il retrace , tel un professeur émérite , la première guerre mondiale .
Sa mission est de nous aider à démêler les enjeux , les rôles joués par chaque pays , les douleurs et les pleurs de tant de familles .
Pour ce faire , il nous invite à partager la vie de ses protagonistes : Fitz , Bea , Ethel , Lev , Olga , Maud , Billy , Grigory , etc.

" _ Ca s'est passé à l'étranger , répondit-elle ,d'un air indifférent . Un assassinat . La princesse est dans tous ses états . L'archiduc François - Ferdinand d'Autriche s'est fait tuer dans une ville qui s'appelle Sarajevo .
_ Ca doit être terrifiant pour une princesse .
Oui , fit Nina . Mais ça ne changera sûrement rien pour les gens comme vous et moi . " P. 214

Grand amateur de chasse , l'archiduc a tué plus de 274000
animaux .
Le sort l'attendait au tournant : il s'est fait tirer par l'anarchiste Princip Gavrilo ( un animal réincarné se serait-il vengé ? )

L'entrée en guerre voit se croiser et s'entrecroiser les différents acteurs de ce récit .
Je m'attarderai sur deux contrastes : le comte anglais , Fitzherbert , dit Fitz , et l'ouvrier russe Grigory Pechkov .

Quand la sensualité est distillée à petite doses , elle donne plus de vraisemblance à l' Histoire .
Que cherche l'homme , en général ?
Une bourse bien remplie , dans tous les sens du terme , sans être grivoise , afin d'asseoir son pouvoir .

" Ce lord , avait-on dit à Grigori , s'appelait le comte Fitzherbert . Avec ses cheveux noirs et ses yeux d'un vert soutenu , c'était le plus bel homme que Grigori ait jamais vu . Les femmes de l'atelier des roues le contemplaient comme une apparition divine . "
" Fitz aimait les traditions . le genre humain ne connaissait rien de supérieur à la hiérarchie rassurante de la monarchie , de l'aristocratie , de la classe marchande et de la paysannerie .
(... )
Dans ces taudis crasseux , on parlait de républicanisme , d'athéisme et de révolte . P. 46
(... )
" Fitz regarda Williams . Il allait faire une bétise , mais ne pouvait résister ._ Vous êtes une jolie fille , savez-vous ? "
P. 55
Telle une abeille , Fitz butine les jeunes pousses à la jolie frimousse .
Lorsqu'il rencontre Ethel , l'intendante , belle et intelligente , il en tombe amoureux ( il l'aimera , d'ailleurs , toute sa vie ) .
Il l'engrosse ; la jette lorsqu'il apprend que sa jeune épouse , la princesse Bea , est enceinte d'un héritier .
Ethel , déshonorée , repoussée par tous , même de sa famille mais pas de son frère Billy , s'enfuit de cette ville avec le fruit défendu , témoin de son grand amour .
Arriviste , imbu de soi , Fitz incarne le monde de l'aristocratie égoïste .
Les honneurs militaires sont sa hantise .
Blessé au combat , au visage et à la jambe , il revient en héros à Aberowen dans son château , plus aigri que jamais , encore plus inhumain .

Grigory est tout son contraire .
Un petit gars du peuple , courageux , généreux , juste et rempli de convictions .
" Cette guerre était aussi stupide , aussi vaine que toutes les initiatives du tsar Nicolas II . Un meurtre perpétré en Bosnie et , un mois plus tard , la Russie était en guerre contre l'Allemagne ! Des milliers de de paysans et de prolétaires des deux camps allaient se faire tuer pour rien. P. 355

" _ J'ai des ennuis " annonça-t-il -
Encore .
(... )
_ Un des mariniers est mort . Je suis recherché pour meurtre .
(.. )
_ Je pourrais partir pour l'Amérique " proposa Lev .
(... )
_ Je pourrais utiliser ton passeport et tes papiers pour entrer aux Etats-Unis , personne ne verrait la différence . "
Grigori vit son rêve s'évanouir , ...
_ Tu me sauverais la vie "
Grigori savait qu'il n'avait pas le choix et il en eu le coeur brisé . P. 200- 201
Et voilà , Lev , le roublard , le coureur de jupons , parti aux Etats-Unis , laissant une fille en cloque .
Qui va s'occuper de Katarina et du bébé ?
Devinez !

Il est difficile de trouver un seul pays coupable de l'envoi de millions de soldats à la boucherie .
" Les militaires veulent gagner des guerres , pas les éviter " P. 294
Je ne parlerai pas du travail dans les mines où des gamins y descendent , à peine âgés de treize ans . Ils ont des chevaux - qui y passent leur vie dans la poussière et le charbon - comme compagnons de travail .
Je n'évoquerai pas la vie de misère des Russes avant la révolution de Lénine .
Je n'aborderai pas le comportement raciste du président américain Wilson , à propos de la race noire , alors qu'il prône l'indépendance des nations .

Je dirai simplement que l'auteur m'a instruite , une fois de plus et m'a bouleversée devant l'inexplicable .


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Livre que j'ai lu suite aux recommandations d'une collègue. Elle m'a dit : " Si tu as aimé "Les piliers de la terre", tu dois absolument lire cette trilogie.
Je dois dire qu'elle a dû s'y reprendre à plusieurs reprises pour me convaincre car le thème des deux guerres ne m'attire pas plus que ça .... et c'est peu dire.
Malgré tout, j'ai fini par me laisser convaincre et je me suis lancé dans la lecture de ce triptyque. Et alors là, je dois dire que je me suis pris une claque .... j'ai lu ce volume de près de 1000 pages en à peine 10 jours. Je me suis surpris à faire des recherches sur internet afin de mieux comprendre cette période trouble de notre histoire.

Si mon prof d'histoire m'avait conseillé la lecture de ce livre afin de mieux comprendre la première guerre mondiale, il est probable que son cours m'aurait bien plus intéressé.

En conclusion, je conseille ce livre à tous ceux qui ont envie de comprendre un peu mieux cette période sans toutefois avoir l'impression de lire un livre d'histoire ... chose qui me rebutait durant mes études secondaires. Pour moi, ce livre mérite un 6/5 !
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On peut être effrayé par le pavé qu'est ce roman, mais je vous assure qu'il se lit très facilement. On sent que les recherches sont poussées, on en apprend beaucoup sur la Seconde Guerre mondiale, sans que cela ne soit ennuyeux. La richesse du récit vient des personnages, de nationalités et d'extractions diverses, qui font du roman une oeuvre à plusieurs voix.
Le lecteur est dès lors partout : simple soldat sur le front, aristocrate, femme travailleuse, diplomate... On a l'impression de ne pas en perdre une miette. de plus, les personnages sont attachants, on plonge dans leur vie privée. Il y a donc une bonne balance entre faits historiques et drames personnels. Sans nous donner l'impression de lire un manuel d'histoire, ce roman m'a appris des choses, tout en me distrayant. Une fresque réussie.
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