Interne à Ville-Évrard, j'eus l'occasion de vivre une expérience aussi tragique qu'éclairante. L'une de mes malades devait y mourir, comme beaucoup d'autres, d'une tuberculose évolutive liée à la dénutrition. Elle vivait jusque-là en permanence sous camisole, les infirmières et le chef de service m'ayant rapporté que, libérée de tous liens, elle se jetait sur les autres malades ou sur le personnel pour leur déchirer le visage. J'avais tenté à plusieurs reprises d'en... >Voir plus