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EAN : 9782755623284
300 pages
Hugo Publishing (09/06/2016)
3.73/5   26 notes
Résumé :
Frédérique a, depuis toujours, un don exceptionnel pour approcher et comprendre les animaux.

Quand Victor, son ami d'enfance, brillant comportementaliste animalier, lui propose de le remplacer auprès d'une clientèle privée et fantasque, elle accepte, un peu surprise. Promue promeneuse de chiens et experte en chats, elle va découvrir toute une galerie de personnages hors normes et souvent folkloriques.

Il va lui falloir rétablir l'harm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Une agréable surprise. Dire qu'au premier chapitre je n'aurais pas misé un copeck.
Pour commencer, je le reconnais, honte à moi, je ne suis pas une grande gaga de nos amis à quatre pattes. Je ne suis pas leur grande fan. Quand j'ai compris dans quoi je m'embarquais j'ai eu très peur. J'ai trouvé ce livre à Noz pas très cher et je me suis dit pourquoi pas je n'ai rien à perdre.
Bizarrement, Didier Fourmy est très doué et il rend son roman très addictif. Un roman très original où nos amis les bêtes ont droit à la parole pour notre plus grand bonheur.
Qui est la promeneuse? Fred, une parisienne qui vient de se faire larguer et a perdu son boulot. Cette partie là n'est pas du tout exploité donc on en sait pas plu. Dans son malheur elle a la chance d'avoir son ex meilleur ami Victor qui se souvient qu'elle a un don particulier. Elle sait communiquer et comprendre les animaux. Il va donc lui proposer le job en or, le boulot de rêve, une promeneuse.
Un roman original dans sa construction car chaque chapitre raconte une intervention de Fred sur nos chers toutous. Ses actes au boulot vont lui permettre de voir plus clair sur sa vie personnelle mais surtout lui faire découvrir des nouveaux horizons. Elle fera des rencontres qui vont malmener sa petite vie bien pépère.
La palme de l'originalité revient aux joutes verbales entre les animaux qui donneront des séquences humour. A sa manière, l'auteur ouvre les portes sur la psychologie complexe de nos animaux de compagnie et qu'ils sont parfois pas si différents des hommes et femmes.
J'ai passé un super moment malgré ma réticence à me coltiner des histoires de toutous en dépression.
Un roman léger, frais et très vite lu. Des personnages attachants surtout avec leur bout de chou à poils. Je n'hésiterai pas à retester Didier Fourmy.
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Quand j'ai trouvé ce roman à petit prix chez Noz, je n'ai pas hésité une seconde car j'ai apprécié les deux premiers ouvrages de Didier Fourmy, et j'étais impatiente de lire son dernier roman :)
La promeneuse est l'histoire de Frédérique, une jeune femme qui va devenir un peu malgré elle promeneuse de chiens, grâce à Victor, son ami d'enfance. Mais aussi plus ou moins comportementaliste. Car la jeune femme a un don : elle parle chiens et chats ! Et oui, rien que ça ;)
Elle les comprend, interprète leurs propos, et s'entend donc très bien avec eux. Elle a d'ailleurs un très vieux chat, qui vit tranquillement ses derniers jours chez elle.
Frédérique est une jeune femme charmante, attachante, qui m'a beaucoup plu.
Les différents animaux (chiens et chats) rencontrés dans ce roman sont amusants, attachants eux aussi, et leurs dialogues retranscrits en italique sont parfois à mourir de rire :) Surtout leur regard sur nous, pauvres humains.
L'histoire m'a pu, Frédérique se retrouve à aider des maîtres à comprendre et à mieux s'occuper de leurs animaux.
Il y a juste un truc qui m'a chiffonné dans ce livre ! Tous les propriétaires de chien savent (ou devraient savoir) que le chocolat est dangereux pour les chiens, en effet il contient de la théobromine, qui peut être fatale pour nos compagnons à quatre pattes. Or, à un moment dans le roman, un des personnages donne du chocolat à sa petite chienne, sous forme de gâteau ou mousse certes mais ce n'est pas bon du tout pour elle. D'ailleurs l'animal n'aime pas ça et Frédérique déconseille de continuer à lui en donner. Il est dommage que l'auteur n'est pas glissé que le chocolat était carrément dangereux pour la petite chienne. Cela m'a surpris, et je pense qu'il aurait été judicieux de le noter dans ce roman consacré à nos animaux.
A par ça, j'ai beaucoup aimé cet ouvrage, de la première à la dernière page.
La fin m'a étonnée, je ne l'avais pas vu venir et ça m'a fait sourire :)
Je mets quatre étoiles et demie à La promeneuse, j'en enlève juste une demie à cause du chocolat, mais à par ce petit détail c'est un bon roman qui m'a fait passer un bon moment.
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Avant de vous donner mon avis, je voudrais dire que si vous aimez avoir entre les mains un livre totalement original et qui vous fera sourire, « La promeneuse » est fait pour vous.

C'est une lecture rafraîchissante et étonnante, pleine d'humour et pourtant qui reflète assez bien la réalité de nos relations avec nos amis à 4 pattes.

Nous avons pas mal de personnages, mais il est impossible de s'y perdre ou encore de se mélanger les pinceaux. D'un côté les maîtres, et de l'autre les animaux. Les maîtres avec leurs soucis qui du coup se reflètent sur leurs relations avec leurs compagnons à poils. Cela donne parfois des situations cocasses et loufoques, parfois touchantes, parfois juste invraisemblable.

Fred est là pour veiller à ce que ce petit monde retrouve une harmonie. Si aujourd'hui c'est elle qui s'en occupe, c'est à cause de Victor son ami d'enfance, il doit partir pour une mission dans le désert, où il devra aider un Émir avec ses animaux, du coup il refile ses clients parisiens à son amie.

En parlant d'amitié, Fred et Victor se connaissent depuis l'enfance, ils ont grandis ensemble, Fred considère Victor comme son frère, Victor voit beaucoup plus qu'une amie en elle. Leur relation est parfois tendue, parfois stressante, mais on sent bien qu'il y a autre chose qu'une simple amitié de longue date.

Nous avons également les ressentis des animaux, leurs dialogues lorsqu'ils se parlent entre eux ou encore lorsqu'il veulent dialoguer avec les humains, là aussi nous avons droit à pas mal de rigolades. Pour ma part, j'ai trouvé que cela donnait plus d'impact sur le rôle de Fred, sur le travail et les conseils qu'elle prodigue aux maîtres.

Et enfin il y a Tommy, le chat de Fred. Tommy, il est vieux, il est malade, il a soutenu Fred lorsque sa chienne Vanille est morte dans un accident. On sent cette relation très forte entre eux et on sait que le moment fatal aura bientôt lieu, on a envie de pleurer tellement c'est fort et puissant ce lien qui les unit.

Une histoire pour laquelle j'ai eu un coup de coeur, et qui fait du bien au moral, alors n'hésitez pas à la lire vous-aussi.
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De Didier Fourmy, j'ai déjà lu Les Pétillantes, un roman léger et enlevé sur la colocation au troisième âge, j'ai par contre moins accroché à la suite, l'effet de surprise manquait sans doute. La promeneuse est avec un thème différent, dans le même genre, un roman sympa, léger, drôle et pas prise de tête, qui a la chance de ne pas être écrit avec les pieds (je dois même dire que l'écriture est très fluide, agréable) et qui voit naître de beaux personnages, barrés, déjantés, seuls, terriblement seuls, hormis leurs animaux de compagnie. Si je l'osais, je dirais que ce roman est LE roman de l'été, celui qu'il faut lire en vacances pour se détendre, à la mer, à la montagne, à la campagne, ...

Sous un prétexte léger, Didier Fourmy parle de grands sujets de la société actuelle : l'individualisme, la solitude et l'intérêt totalement débordant pour les animaux voire même totalement délirant, mais c'est un marché qui rapporte de l'argent à ceux qui savent en profiter. Tout cela est fait de manière drôle pour que l'on ne s'ennuie pas et qu'on ait envie de tourner les pages jusqu'au bout. On sait en l'ouvrant que ce livre finira bien, si ce n'était pas le cas, l'auteur nous décevrait, c'est le genre qui veut cela. La galerie de personnages est large, entre une vieille dame aux mille vies, qui n'est pas la même le matin et le soir et qui se promène avec deux braques de Weimar, Günther et Laslo, uniquement avenue de Breteuil, une voyante qui lit l'avenir dans les yeux de ses chats, un grand chef étoilé et sa petite chienne cocker, un styliste à la mode et son carlin, ... sans oublier l'énigmatique et bel homme qui promène régulièrement sa belle labrador noire et qui fait de l'effet à Fred.

Une bonne idée, c'est de faire parler les animaux, en italique -comme les tueurs dans les thrillers- ; ils parlent entre eux ou à Fred qui les comprend par leur langage mais aussi par leurs postures. Ils font passer les messages, les difficultés de leurs maîtres qui eux, les cachent souvent, ils se moquent d'eux ouvertement pour qui les comprend et franchement, il y a de quoi. Il y aura des rapprochements, des sentiments forts entre Fred et ses patients hommes femmes et animaux -en tout bien tout honneur, la zoophilie n'est pas au programme, je rappelle que c'est un roman d'été, tout public, même si Günther ou Laslo, je ne sais plus lequel, est porté sur la chose, mais uniquement avec ses congénères- et évidemment idylle.

Un bon moment à lire et partager -le livre pourra faire le tour de la famille-. Pas seulement pour les amoureux des animaux, il donne envie de savoir parler leur langage, mais bon, on continuera à faire comme si on comprenait.

Les premières lignes : "Il pleuvait quand elle sortit du métro Tuileries. Elle ôta vivement son trench pour s'en couvrir les cheveux et traversa la rue de Rivoli en courant pour se mettre à l'abri sous les arcades. Elle avait, hélas, choisi des talons un peu trop hauts et manqua glisser en sautant par-dessus la mare du caniveau." (p.9)
Lien : http://www.lyvres.fr
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Frédérique est une jeune femme ayant un don : elle comprend les animaux. Ce talent, elle a appris à l'apprivoiser depuis toute petite et pour elle, les échanges atypiques qu'elle partage avec les bêtes sont tout simplement naturels. C'est grâce à son aptitude, qu'elle va retrouver du travail et sortir de la mauvaise passe qu'elle traverse depuis plusieurs semaines. Fred se retrouve donc, du jour au lendemain, "promeneuse", et son nouveau métier va aussi lui permettre d'utiliser son don afin d'aider les animaux dans leur vie de tous les jours. Étonnant non ?
Je découvre la plume de Didier Fourmy (auteur des romans Les pétillantes publiés aux Éditions Hugo Roman pour les grands formats et chez Pocket pour les poches) avec son dernier livre La promeneuse, un récit sympathique dans son ensemble.
Ce roman est ce qu'on appelle un "feel good book", vous savez, ces livres très à la mode et appréciés des lecteurs, qui sont en règle générale : positifs, légers, qui se terminent toujours très bien et qui font du bien au moral et à l'esprit : parfait pour l'été quoi ! Pour ma part, j'ai choisi d'acheter ce roman pour sa couverture que j'ai de suite trouvé chouette, pour son résumé qui m'a donné envie de découvrir le contenu et aussi pour l'auteur dont le nom ne m'était pas inconnu. En effet, j'ai depuis de nombreux mois les premiers romans de cet écrivain dans ma wish list, c'était donc l'occasion de découvrir sa plume.[...]
Lire la suite : http://www.leslecturesdelily.com/2016/08/la-promeneuse-ecrit-par-didier-fourmy.html

Pour plus de chroniques et d'actualités littéraires, rendez-vous sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les animaux sont comme les enfants, ils ressentent les mêmes émotions, ils ont eux aussi des pensées et des désirs ; s'il ne leur manque que la parole pour vous dire "encore" ou "ça suffit", ou tu "m'emmerdes", faites toujours attention à leur posture et à leur regard, c'est souvent plus explicite qu'un aboiement ou qu'un miaulement. Même silencieux, ils sont bavards.
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"Elle se dit que s’il y avait une qualité plus marquante que les autres chez les animaux, c’était bien cette entraide et cette compassion qu’ils manifestaient lorsque l’un d’entre eux était malade."
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Il y avait chez les animaux, comme chez les humains, certaines femelles dominantes qui savaient diaboliquement manœuvrer les mâles.
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