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Meo philippe Di (Autre)
EAN : 9782889600496
180 pages
La Baconniere (21/05/2021)
2.5/5   3 notes
Résumé :
Il fallut 25 ans à Raymond Isidore (1900-1960), dit Monsieur Picassiette, pour bâtir sa cathédrale au pied de celle de Chartres. Une cathédrale élaborée avec des débris de vaisselle, aujourd’hui transformée en musée. Installé dans une maison construite de ses mains en un simple rectangle sans commodités, Raymond Isidore, miraculé après avoir connu un épisode de cécité enfant, construira cette œuvre monumentale en recouvrant chaque centimètre de sa parcelle, mobilier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne sais pas comment m'y prendre pour critiquer ce livre, qui n'est pas ce qu'il paraît être. Problème du côté de Babelio, qui proposait cet ouvrage lors d'une masse critique et qui présentait, jusqu'à ce que je le modifie après un passage sur la page de l'éditeur, un "résumé éditeur" non conforme à la quatrième de couverture, car écourtant celle-ci. du coup, je suis passée un peu vite sur la mention "biographie libre", qui m'aurait davantage fait tiquer si j'avais eu tout le texte sous les yeux. Mais problème aussi du côté de l'éditeur, qui propose une deuxième et une troisième de couverture (je ne sais pas si ça se dit), constituant en fait la quatrième de couverture (je ne sais pas si vous me suivez). de façon plus concrète : si vous feuilletez ce livre en librairie, vous verrez en deuxième de couverture le texte consacré à Raymond Isidore dit Picassiette, et vous penserez avoir affaire à une biographie. Mais si vous vous vous aventurez à la fin du livre, en troisième de couverture vous tomberez sur le texte consacré à l'auteur et vous comprendrez alors seulement que cette biographie se veut plus ou moins décalée. Par conséquent, il y a pas mal de chances pour que vous preniez, comme moi, ce livre pour ce qu'il n'est pas.


Quant au côté décalé, il n'est pas plus ou moins présent, il l'est complètement. Comme ça, je ne vois pas bien à qui un tel livre peut d'adresser ; les amateurs d'Art Brut vont rechercher en priorité une biographie de Raymond Isidore, et les personnes à la recherche d'une littérature au ton décalé, drolatique, fantaisiste, vont difficilement avoir connaissance de ce livre. L'un n'empêche pas l'autre, me direz-vous, on peut aimer l'Art Brut et la littérature décalée, ça va même plutôt bien ensemble. Oui, ça peut très bien aller ensemble, sauf que si vous vous apprêtez à lire une biographie, vous n'êtes pas du tout dans le même état d'esprit que si vous cherchez à lire carrément autre chose. Et puis 120 pages d'une biographie décalée, ça me paraît très hasardeux. C'est un hommage à Marcel Schwob, qui a écrit Vies imaginaires. Je n'ai pas lu Vies imaginaires, mais déjà le titre annonce le ton, et de plus le livre de Schwob aborde une bonne vingtaine de biographies sur 200 pages. C'est un concept un chouïa différent de celui qu'on nous propose ici : avec plus de 20 biographies d'une dizaine de pages, on comprend vite ce que Vies imaginaires peut avoir de subversif vis-à-vis du genre de la biographie. Alors qu'avec un titre ordinaire et 120 pages sur un seul mec, il me semble qu'on va de toute façon prendre le livre pour une biographie.


Résultat : j'ai perdu mon temps puisque je voulais absolument un bouquin sur l'Art Brut (bio, monographie, essai) et j'ai donc arrêté ma lecture à la page 74 - ce que je n'avais encore jamais fait pour une masse critique -, vu que je ne voyais pas l'intérêt de m'acharner alors que je m'emmerdais. Je ne vais pas même pas dire que c'est un mauvais livre. Ça n'est juste pas du tout, mais alors vraiment pas du tout, ce que je cherchais. Bon, ça aurait pu m'amuser, mais ça n'a pas été le cas non plus ; je pense que la déception était trop forte pour je puisse prendre un quelconque plaisir à la lecture. Et je trouve problématique d'être flou sur ce qu'on propose à de potentiels lecteurs, surtout si on cible un sujet assez précis comme la vie d'un artiste brut. Certes, on peut se planter quand on choisit un livre, que ce soit de la fiction ou de la non fiction ; là, j'ai la sensation que tout est réuni ou presque pour que le lecteur soit à côté de la plaque au moment d'ouvrir le livre.



Masse critique Non fiction
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Il existe à Chartres – je l'ignorais avant la lecture de ce livre – une maison construite puis totalement décorée de morceaux de vaisselle par son propriétaire, Raymond Isidore dit « Picassiette » , car il récupérait morceaux d'assiettes, de verre, de porcelaine brisés, pour en faire des mosaïques aux murs, au sol, sur la tuyauterie, sur les appareils ménagers, partout.

Ceci lui prit plus de 30 ans. de l'art « brut » ou « naïf », selon la nomenclature admise.

Ce livre rend un hommage, distancié et amusé, à « Monsieur Picassiette », précisément à la manière de celui-ci, autrement dit en assemblant des fragments disparates : biographie, circonstances de la « découverte » par l'auteur lui-même, digressions, extrapolations, chemins de traverse et à-côtés...

Ça se savoure comme un cognac, ou un bon thé si vous préférez ce breuvage, sourire aux lèvres, en prenant tranquillement son temps. Une errance délectable, un livre pour les gourmets de lecture , qui apprécient le beau style, la fantaisie, l'ironie bienveillante.
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Comment dire que je me suis ennuyée à la lecture de ce roman biographie ?.... peut-être parce que j'attendais autre chose.
La couverture est à l'image du contenu : triste. J'imaginais plus de fantaisie dans l'approche, le style ainsi que des illustrations ou photographies.
Cet artiste, en marge, original mérite certainement un contenu plus riche, au moins rédigé sans erreur de syntaxe et ou fautes d'orthographe....liées à la traduction ?
Reçu dans le cadre d'une masse critique, je vais l'oublier très vite.
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es vies aux rebuts de la réalité, une existence rêvée à rebours d'un plat réalisme, l'existence dans tous les débris qui la constituent. Avec une vraie fantaisie, dans un savant et amusé jeu d'emprunts aux romans de la fin du XIX ième siècle, Edgardo Franzosini retrace le parcours, la création, de Raymond Isidore. Monsieur Picassiette est surtout une cathédrale à nos visions, à cette confiante et naïveté enfantine que devrait être toute création artistique.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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